Les fleurs des Enfers

2ème Prison: Le Temple des Envieux

Les pas du chevalier de bronze blessé l'avait amené jusqu'au champ de fleur qu'il avait pu apercevoir depuis les hauteurs qu'il avait prit pour méditer en toute quiétude, trouvant alors le calme nécessaire pour refermer ses blessures suite à l'affrontement avec Caeron de l'étoile céleste du commandement. Le dragon posa un pied dans le champ de fleur avec un certain étonnement qu'un endroit pareille existe en Enfer et se demandait si ce n'était pas seulement une sorte de mirage illusoire, voir un piège pour ceux qui auraient crue avoir trouver un bout de l'Elysion dans cette dimension infernal. Le jeune Guerrier posa un instant un genoux au sol pour caresser les fleures de ses mains ensanglantés, profitant de son sang coulant toujours pour écrire un message sur les plus blanches d'entre elles afin que ceux qui viendront aprés lui puissent se hâter.

"Dépêchons nous, nous n'avons plus beaucoup de temps !"

Avait-il écrit en pensant aux constellations mourantes dans le ciel avec tristesse: quatre des douze constellations s'étaient déjà éteinte et la cinquième commencer lentement mais surement à perdre de sa lumiere dans l'obscurité des Enfers. Lui non plus ne devait pas tarder s'il voulait réussir sa mission et prit la route pour sortir de ce champ sortie tout droit d'un réve pour se planter dans un cauchemars: un petit bout de paradis peut être pour ceux qui ont réussis a réchapper à leurs sort dans ses prisons si lugubre... Il ne lui rester plus qu'a espérer de ne jamais tomber dedans pensa Kenshiro en sortant du champ de fleur en direction d'une grande carrière au reflet rouge sang.

Carrière des avides si pas d'interception

2ème prison

ici

Marchand encore et toujours, le chevalier du sagittaire se demandait pourquoi les enfers étaient aussi vaste. En même temps, se dit-il, il faut bien de la place pour entreposer tout les résidents involontaire qui n'étaient pas jugés digne d'aller au paradis. Cependant, il était certain que les juges n'étaient pas impartiaux, ils devaient certainement envoyer systématiquement tout chevalier d'Athéna dans une des prisons infernale où ils subiront une infinité de tourment.

C'est alors qu'il arriva dans ce qui ressemblait à un immense champ. La beauté de ce lieu le frappa quasi instantanément et le laissèrent un long moment pensif. Comment un tel endroit pouvait exister dans un lieu aussi infâme que celui qu'il parcourait ? Cette question taraudait le saint ailé et risquait bien de le hanter durant de longues années. A bien y repenser aux récits de son maitre Berthanders, son père devait plus que certainement être déjà passé par la lui aussi. Est ce que Albreth s'était posé lui aussi les même question quand il avait du se rendre dans les profondeur des enfer à l'époque qu'il était saint d'Athéna ?

Puis Signun se ressaisit, il n'avait pas le temps de rester là à admirer le paysage. D'ailleurs, il ressenti les cosmos des ases arrivés peu de temps après lui passer devant. 2trangement, il n'en croisa au aucun. Comme le sagittaire le pensa, l'enfer est vraiment très vaste pour que deux personnes puisse se dépasser sans en voir l'autre. S'il ne prenait pas garde, il risquait de se perdre.

Soit, le chevalier ailé reprit sa route pour aller vers les profondeurs de l'enfer, là où Zeus, le Dieu des dieux y était emprisonné. Il le fallait, car le tems pressait et bien vite une nouvelle constellation s’éteignit dans le ciel sombre. Non, le temps n'était pas en faveur des guerriers de la lumière, même si cette guerre semblait être à leur avantage. Mais pour combien de temps ?

~~3ème prison si pas intercepté dans 24h~~

==> Post de récup

*Tu n'auras pas toujours le dessus sur moi, humain, persifla le Benou au fond de son âme, Un jour viendra où tu baisseras ta garde et ce jour là ton corps sera mien comme il se doit. Je n'oublierai pas l'affront que tu m'as fait. Pour l'instant tu as réussit à stabiliser notre connexion mais prends garde à toi. À la moindre faiblesse, tu disparais.*

*Tu n'es rien d'autre qu'un tremplin vers le pouvoir oiseau de feu, répondit calmement Bane, bientôt j'aurai suffisamment de pouvoir pour absorber toute ta force et faire disparaître ta pathétique existence. Tu n'es que le premier d'une longue série, mais réjouis toi, un jour plus aucune loi ne pourra m'être imposée car je serai le roi des rois.*

*Ton arrogance précipitera ta ruine. Et je savourerai ton échec avec le plus grand plaisir...*

Agacé par son hôte belliqueux, Bane ignora ses réflexions acerbes en fermant son esprit à ses paroles vénéneuses. Le pigeon s'était imaginé que, parce qu'il avait été à l'article de la mort volontairement son emprise avait été affaiblie à jamais. Certes il avait eu plus de mal que prévu pour le soumettre de nouveau à sa volonté mais Bane ne connaissait pas le mot abandon.
Son opiniâtreté était sa plus grande force.

Ouvrant de nouveau son regard de flammes sur le paysage désolé des Enfers, le spectre du Bénou mit un moment avant de se relever. Sa pause avait été des plus bénéfiques. Les pouvoirs de régénération du bénou étaient décidément bien pratiques. En peu de temps il avait recouvré une force suffisante pour écraser de nouveau quelques gêneurs.
Soudain, alors qu'il se dressait sur ses deux jambes, un rugissement chthonien s'éleva des profondeurs de la terre, ébranlant le sol sur toute la surface du royaume infernal.
Manquant de chanceler, le vieil homme se campa fermement sur ses deux cannes tandis qu'un souffle d'énergie balayait poussière et roche sur son passage.
Pour la première fois de sa vie Bane ressentit ce que ressentaient tous les animaux face à un danger mortel : la peur. Une peur primaire qui le secoua pendant un millième de seconde. Son instinct de survie lui hurlait de fuir aussi loin que possible.
Laissant sa rage et sa violence déborder de son étau de discipline, le soldat frissonna d'excitation face à cette cosmo-énergie incommensurable.
Le prédateur en lui voulait affronter cette force.
Ce cosmos était brut, aussi primaire que les forces telluriques qui lui avaient donné naissance. Ni bon ni mauvais, l'être qui dégageait cette puissance semblait n'être rien de plus qu'une bête dénuée de toute intelligence.
Quoi qu'il en fût réellement, Bane n'avait tout simplement pas la puissance requise pour affronter un monstre de ce genre et il se fichait royalement de qui commandait réellement cette bête même si la logique la plus élémentaire lui faisait pencher en faveur de la Reine infernale.

D'un coup d'ailes, il prit son envol, sondant les environs malgré les interférences cosmiques qui se dégageaient des puissances à l’œuvre dans les tréfonds. Ici et là les combats faisaient rage. L'arrogant dieu de la Mort lui même avait daigné affronter les chevaliers d'Athéna et livrait maintenant une lutte contre les serviteurs de la lumière.
Si tous pouvaient périr dans ce combat Bane n'en serait que plus heureux.
Filant dans le ciel sombre et sans nuages du royaume souterrain, le spectre du Bénou évaluait la situation. Avec l'arrivée de la grosse bestiole et en supposant qu'elle fût réellement du côté des forces d'Hadès, Bane pouvait s'accorder un petit moment de...plaisir.
Un chevalier en moins ne serait pas une grande gêne dans la boucherie qui allait décimer les deux camps et Bane avait envie d'écarteler quelqu'un avant de retourner à ses petites manigances.

Survolant ce qui avait été un gigantesque parterre floral, Bane repéra deux proies qui traversaient le lieu brûlé par ses soins lors de son précédent combat. L'un semblait n'être qu'un chevalier de bronze tandis que l'autre arborait une armure dorée parée d'aile majestueuses. Dans les combats aériens Bane n'avait jamais connu la défaite. Il était le maître des cieux, le prédateur de l'air.
Un léger sourire s'étira sur ses lippes blafardes.
Toujours haut dans la mer de ténèbres qui servait de ciel aux Enfers, le rapace d'ébène s'illumina d'un halo orangé avant d'abattre un torrent de flammes devant le saint aux ailes d'or.
Puis, se laissant tomber au milieu de la fournaise qu'il avait déchaînée, il émergea du mur de flammes d'un pas lent et mesuré tandis qu'une aura pourpre aux reflets cramoisis l'enveloppa comme un manteau sinistre.
Ses yeux de braise irradiaient d'une intensité meurtrière, brillant avec encore plus d'intensité au milieu de leur écrin de peinture noire.

Lentement il leva son bras gigantesque vers le frêle silhouette de l'oiseau doré, le désignant de son doigt épais.

« Toi, rauqua-t-il, tu es à moi. »

Spoiler:

Le Temple des Envieux

Progressant entre les valons abruptes et les pentes escarpés, les Ases continuaient d'avancer à vive allure au travers des Enfers. Aukoti avait pris un peu d'avance, et prenait un soin particulier à la maintenir. Perdu dans ses pensées, et tournait et retournait le problème dans tous les sens sans pour autant lui trouver de solution. Il ne s'agissait nullement d'un problème lié à la Guerre qui faisait rage, mais bel et bien d'ordre personnel. L'Alpha ne savait pas encore comment présenter à Leene cette malédiction qui le hantait depuis son enfance, en particulier parce qu'il ne savait lui-même de quoi il en retournait. Une simple anomalie naturelle? Un mauvais sort jeté par un tiers? Quelle signification revêtaient les Dragons scellés en son sein?

Fanir finit par ralentir l'allure pour laisser la possibilité à Hrimfaxi de le rattraper. Se rendant bien compte qu'il n'arrivait pas à avancer dans la résolution de son problème, il avait finalement décidé de simplifier la chose en se bornant à l'informer des grandes lignes sans entrer dans les détails. De toute manière, il n'aurait pas été en mesure de lui répondre si la Guerrière Sacrée lui posait des questions plus précises. Mieux valait faire avec ce qu'il avait pour pouvoir de nouveau se concentrer sur des tâches importantes.

« Hm... Pour faire simple, c'est lié à ma Cosmos-énergie. Sa force est telle que je ne parviens pas toujours à la maitriser, et ses effets destructeur se répandent en moi et autour de moi. Ce que tu as vu dans les montagnes de Gamma était une de ces crises... Cela faisait longtemps que je n'en avais pas eu d'aussi violentes. »

L'Alpha ne mentionna pas l'action de Hel, ni ses souvenirs du Tournois d'Héphaïstos, encore moins les créatures qui sommeillaient en lui. Un jour peut-être pourrait-il lui donner une réponse plus satisfaisante... Mais d'ici là, il lui faudrait trouver des réponses. Certaines se trouvaient d'ailleurs peut-être dans ce sombre lieu.

Une brise rafraichissante et porteuse d'un étrange parfum floral leur parvint de plus loin dans les enfers. Alors qu'ils avançaient, l'atmosphère sombre et saturée de souffre des enfers sembla s'évanouir, remplacée par une fraicheur printanière. Brusquement, sans réelle transition, ils se retrouvèrent au détour d'un tournant devant une immense étendue de fleurs qui s'étalait sur leur passage. Nulle trace d'âme torturée ou de punition divine ici. Juste un calme paisible et apaisant. Sidéré par cette découverte, Aukoti n'en demeurait pas pour le moins alerte, et bien vite une nouvelle odeur vint chatouiller son odorat.
De la fumée... Et pas de fumée sans feu.

Tournant son regard et fronçant les sourcils, l'Alpha repéra une colonne de fumée sombre qui provenait du champ de fleurs, à une ou deux collines de là. Sans perdre un instant, le Dragon Noir s'élança, entrainant dans son sillage une volée de pétales de fleurs qui l'accompagnèrent jusqu'à sa destination, un peu plus loin.
Deux hommes se faisaient face. Deux silhouettes ailées, aussi opposées que le jour et la nuit. Signun était l'un d'eux, et l'homme à l'armure noire ne pouvait être qu'un Spectre. Atterrissant avec une certaine douceur aux côtés du Saint, Fafnir se redressa en considérant l'adversaire en silence, le regard froid et perçant, avant de lâcher sur un ton parfaitement sérieux :

« Je commençais à me demander si le moindre Spectre avait survécu à l'attaque des Chevaliers d'Athéna... Tu veux un peu d'aide pour ce coup-ci, Signun? »

Tournant légèrement la tête vers le Sagittaire, Aukoti le considéra quelques secondes, puis prêta de nouveau attention au Spectre. Derrière lui, il sentait Leene se rapprocher, et Sköll ne tarderait surement pas à son tour. Cet homme n'était clairement pas une menace s'il était seul, mais ils ne pouvaient pour autant l'ignorer et prendre le risque de le voir s'attaquer aux autres combattants. Mieux valait lui régler son compte... de manière expéditive, de préférence.

~ Temple des Envieux

L’ombre se déployait, se faisant argent et ténèbres mêlés, avançant à la suite de l’alpha qui se plaisait à demeurer en avant. L’habituel impatience de la jeune femme se faisait plus docile à cet instant, comprenant en partie le trouble qui pouvait secouer le guerrier et qu’elle avait à peine aperçut plus tôt. Ce n’était que son retrait volontaire qui lui faisait clairement comprendre à vrai dire, aussi le laissa t’elle ainsi, attendant son heure en écoutant les rumeurs soufflant sur son passage. Elle ne les comprenait pas. Grimaçante, la sorcière finit par ignorer cette étrangeté dès lors qu’elle vit Aukoti ralentir et ne se fit pas prier pour le rejoindre.

Elle haussa un sourcil perplexe devant les explications du guerrier qui ne l’éclairait que sur une partie du problème, assimilant le peu d’information donnée pour essayer de combler des trous invisibles. Sa cosmos-énergie. Elle était étrange, elle l’avait déjà remarqué de manière inconsciente lorsqu’elle s’était sentie mal à l’aise face à celle-ci.

« Ça n’explique pas tout… » Marmonna t’elle malgré elle. Mais avec un hochement de tête, elle continua : « Mais je vais m’en contenter pour le moment. J’espère seulement que ça ne te reprendra pas ici, j’ai un stock limité de remède sur moi, et pas vraiment les plantes nécessaires pour en faire de nouveau. »

Puis brutalement, la sorcière se figea dans son avancé, se faisant statue d’albâtre figée par la surprise et une angoisse puissante. L’odeur de brûlé. Une odeur qu’elle haïssait autant qu’elle craignait, la ramenant à une époque où elle n’était rien. Rien qu’une gamine impuissante ne pouvant que crier contre des flammes vivaces et écarlates.

Elle se reprit, se remettant en branle pour rattraper son commandant avec une angoisse se faisant progressivement agacement. Assez ! Assez de la crainte ! Assez du passé ! Elle devait avancer, et aujourd’hui plus que jamais. L’odeur du feu saturait toutes les autres dans son esprit, et la beauté fragile des corolles opalines dansant au gré du vent ne lui fut d’aucun réconfort. Son esprit demeurait figé dans son carcan d’effroi, captif de flamme encore invisible à ses yeux mais présente à ses autres sens.

Puis elle les vit alors que son chef s’arrêtait auprès du chevalier aux ailes d’ors qu’elle avait vu en Asgard et avait protégé sa patrie faisant face au responsable du brasier noir. Cette couleur l’aida étrangement à le dissocié des flammes vermeilles de son enfance, et c’est avec une assurance un peu retrouvée qu’elle s’approcha quelques secondes après les paroles du guerrier divin. Un coup d’œil rapide au Sagittaire lui indiqua qu’il était affaiblit et une cible visiblement idéale pour le rapace anthracite. Elle s’intéressa finalement à ce dernier, haussant un sourcil devant son visage on ne peut plus particulier mais son regard retombant avec une fascination morbide sur les flammes dansantes. Un frisson. Un tremblement vacillant de ses jambes devant le ballet de feu noir. Puis une reprise violente qui tempêta dans son âme avec ardeur et lui fit serrer les poings. Assez…Il était temps d’affronter un démon.

« En voilà une surprise ! Deux oiseaux qui se font face dans un champ de fleur, c’est presque romantique ! » Son regard se porta sur Aukoti avant qu’elle ne le reporte sur le spectre, se plaçant entre ce dernier et Signun. « Hélas, j’ai bien peur que votre ritournelle ne se joue pas aujourd’hui Geier*, car si tu veux affronter quelqu’un ici, ça sera moi et personne d’autre. Sauf bien sur si tu es aussi pleutre que les rats qui vous servent d’alliés ! »

La voila, la fureur qui demeurait jusqu’ici tapit, celle-ci se fit plus mordante, méprisante dans la voix jusqu’alors badine de la guerrière du nord. Son cosmos d’argent se fit éclat lunaire, levant un vent invisible faisant voleter les mèches d’argent de sa chevelure dompté par sa queue de cheval, rehaussant l’anthracite de son armure d’une lueur opaline. Elle apaisa la peur qui étreignait son cœur. Puis un sourire adressé au deux hommes dont elle avait prit les devant sans concertation et avec à peine plus d'hésitation :

« Vous m'excuserez, mais honneur aux sorcières, n'est ce pas? Un peu de galanterie ne peut pas faire de mal ! »

Citation :: ~~Interposition entre Signun et Bane~~ et Défi de Bane.

Suite à un éclaircissement, je retire seulement l'interposition, et non pas le défi...
*Mot allemand

tu ne peux pas t'interposer direct dès que tu arrives dans un topic. il faut y avoir posté au moins une fois avant. et donc, être présent.

(Intercepté, le salaud -_-)

Le saint ailé marchait dans l'immense champ fleuri, cet étrange paysage anachronique avec le lieu dans lequel il se trouve. Cependant, l'endroit avait beau sembler paisible, une sombre menace invisible planait, littéralement, au dessus de Signun.

Le chevalier d'Athéna n'était pas dupe, il avait ressenti ce cosmos des heures plus tôt affronter un de ses camarades, ce chacal devait attendre son heure et il devait croire que le sagittaire serait sa proie. Cependant, le chevalier d'or l'avait repéré à des kilomètres à la longue, son cosmos ardent de violence dans un lieu aussi paisible ne passait pas inaperçu, loin de là.

C'est alors qu'il apparut, le sombre guerrier à la peau pâle. Son surplis portait des marque d'un combat récent,mais il semblait en relative forme par rapport à lui. Bien vite il se montra menaçant et défia le sagittaire en duel, sur de sa victoire qui n'aurait fait aucune doute. Cependant, Signun n'était pas du genre à se lancer dans des combats suicidaire, surtout quand il sait parfaitement que cela ne rapporterait rien ni à lui, ni au sanctuaire. Mais force de constater que ce charognard lui bloquait le passage et qu'il ne laisserait pas le saint ailé passé aussi facilement.

" - Pour qui me prends tu, spectre ? Tu crois que je suis assez stupide pour accepter d'affronter un adversaire qui est resté caché à attendre la venue d'une proie plus faible que lui ?"

Son ton était clairement méprisant, il faut dire que ce spectre ne méritait aucune respect de sa part tant sa méthode de faire était méprisable. Cependant, comme il l'avait fait remarqué, il n'était désormais plus caché du courroux d'autre ennemis.

" - D'ailleurs, n'as tu pas ressenti que l'air se rafraichit ?"

Alors qu'il termina sa phrase, deux autre guerriers arrivèrent dans son dos, l'un était Aukoti, l'autre était Leene. Deux guerrier d'Odin qu'il avait rencontré lors de son court séjour en Asgard. Le premier à parler fut le guerrier d'Alpha qui proposa son aide à chevalier du sagittaire. Normalement, par fierté chevaleresque, il aurait décliné la proposition, mais dans ce cas précis, il n'y était pas contraire.

Signun se retourna vers ses alliés, sachant même que si son ennemi profitait de son dos tourné pour attaquer qu'il aurait à faire aux ases. Il regarda tour à tour la femme ase puis le commandant en chef des armées d'Asgard.

" - Je dois dire que je porte encore de sérieuse séquelle de mon combat contre le général du dragon des mers. Accepter votre aide ne fera que retarder l'inévitable, cependant je serais stupide de refuser une main aussi généreusement tendue."

Il regarda alors Leene qui semblait la plus encline à affronter le spectre qui devait certainement l'avoir mal d'être sortit de sa cachette pour faucher un saint affaibli et de se trouver en face de deux ases en pleine possessions de leurs moyens. Toujours est il que Signun savait qu'il en devrait une à Aukoti et ses compagnons de lui avoir tirer de se mauvais pas, chose que son honneur de chevalier n'oublierait pas de sitôt.

Spoiler:

Décidément être mort n'est pas une bonne chose, surtout en temps de guerre, mais pas complètement désagréable. Je dirais même que c'est plutôt agréable. Bon c'est vrai que je ne peux plus respirer ni avoir les sensations que j'ai étant vivant... Mais ça nous permet de voir le monde sous un autre angle. Et c'est seulement maintenant que je m'en rends compte!!

Lors de ma première mort, j'étais tellement sous le choc que je voulais revenir le plus vite possible mais maintenant c'est différent. Je prends le temps de goûter chaque seconde de cette expérience et sous un œil de spectateur cette fois-ci!!

Je m'aperçois qu'il y a des choses que je ne peux plus faire et que tout le monde ne me vois pas. Bon il faut dire aussi que le temps nous est compté donc ils ont pas le temps de s'arrêter pour parler!! Je me rends compte aussi que des guerriers Divins sont arrivés et cela va bien nous aider. Tiens en parlant de temps, je constate qu'il ne reste plus que huit heures avant que le passage ne sois plus!! Je me demande si ceux qui ont avancés s'en sortent bien.

En regardant autour de moi, je vois que mon armure est toujours là tout comme mon corps qui ne peux pas aller loin!!
Ah le Sagittaire ainsi que des nouveaux guerriers Divins sont arrivés tout comme Bane qui s'est enfin décidé à faire son retour. Ils ne m'ont toujours pas remarqués et c'est une bonne chose car ça me permet d'écouter ce qu'ils se disent!! C'est ça l'avantage quand on est mort. On peut tout entendre sans se faire repérer ou presque!! En tout cas je ne peux pas m'empêcher de rire en entendant ce que se prend Bane!!

Ha ha ha ha ha!! Eh bien dis donc, on peux dire que c'est envoyé!! Ne le prends surtout pas mal Bane. Après tout tu es resté caché dans ton coin une fois que tu m'as tué.

Me concentrant, je fais en sorte d'être visible par tous. Ce qui n'est pas évident sachant que je suis une âme transparente en habits civils et bottes.

Pour ceux que je ne connais pas, je suis Mattheus d'Adamantine. Mon armure ainsi que mon corps sont là-bas!! Enchantés!!

Mon regard se fait sérieux en se posant sur Bane. Je n'oublierais jamais ce qu'il m'a fait et je compterais bien le lui faire payer un jour ou l'autre. Mais avant il y a autre chose!!

L'esprit du Bénou est encore en toi. Je ressens sa présence. Saches que la prochaine fois que nous nous rencontrerons, je ferais en sorte que le monstre que tu es ne sois plus car tu n'es pas digne du cadeau qu'il te fais!!

Qu'importe que l'on sois spectre ou Saint. Dès l'instant où nous portons une armure, nous nous devons de la respecter autant qu'elle nous protège. Sinon ce serait la trahir encore plus que trahir la divinité pour laquelle nous nous battons!!

:: La Mort n'est pas une Fin :.

J'ai traversé les flammes
Je me suis relevé des cendres.

→ Temple des Envieux.
Le froid de ta dernière demeure cingle ton visage et tu ne bronches pas. Ce corps n'est plus le tien, car tu n'en as même plus. Tu n'es qu'une âme errante. Une âme en peine, chagrine de n'avoir pu accomplir son devoir. Tu l'as pourtant fait de ton mieux, au point de faire preuve d'un rare esprit de sacrifice. La flamme dans tes yeux s'était éteinte et celle de ton cosmos n'avait pas connu sort plus enviable. Tu as tout essayé pour le faire bouger ne serait-ce qu'une dernière fois, mais rien n'y fit. Ce corps n'est plus le tien car il appartient désormais au royaume des morts, où il sera piégé pour l'éternité. Tu es assez cultivé pour connaître le sort que l'on te réserve. La huitième prison, le Cocyte est un chemin tout tracé pour toi qui a osé t'élever contre les dieux. Mais cette fin, tu ne la crains point, car tu es fier de t'être battu pour tes convictions. D'avoir contribué ne serait-ce qu'un peu à contrecarrer les plans du sombre monarque. Sa conquête du monde serait peut-être ajournée grâce à toi. Seulement, tu ne pouvais t'en satisfaire. Tu n'en avais pas fait assez pour pouvoir te reposer, et aurais tout donné pour pouvoir rouvrir ces paupières closes à tout jamais.

Tu te serais damné si cela t'avait permis de te relever et de livrer bataille encore une fois. Tu entends un murmure porté par le vent mais tu ne peux l'entendre. Jusqu'à ce que tu réalises que ce ne sont pas à tes oreilles que s'adresse ce message, mais à ton âme. Cette voix, tu ne la connais que trop bien – comme si c'était la tienne, songes-tu avec une note d'ironie. Mais tu t'es assez fustigé pour savoir qu'elle ne t'appartient pas, et laisse ces mots faire écho dans ton esprit éthéré. Ces mots te vont droit au coeur, bien qu'il ne batte plus. Des larmes roulent le long des joues de ce corps endolori, bien que la chaîne le reliant à ton essence vitale se soit brisée de la main funeste du Griffon. Tu es déchiré entre tristesse et courage, car tu ne peux supporter d'être déjà à terre. Ton frère est sur le point d'arriver et tu refuses qu'il ne trouve de toi que ton cadavre. Tu es bien misérable, et refuse de paraître devant lui sous ce jour macabre. Un frémissement court le long de tes doigts demeurés inertes de longues minutes durant et tu sens une vague de chaleur te transpercer. Tu n'as pas dit ton dernier mot !

* * *

Tu croyais que tout espoir était perdu, mais une lueur subsiste. La flamme d'une bougie luit encore dans les ténèbres les plus noires. Tu as appris que les Chevaliers ne meurent jamais vraiment, car même si on brise leur corps, leur cosmos, lui, est éternel. Tu sens la vie couler à nouveau dans tes veines. Tes forces, que tu as épuisé dans cette ultime bataille, te reviennent sans crier gare. Ce corps que tu croyais brisé à jamais reprend vie. Son teint cireux se colore à nouveau de la chaleur vitale. Ses plaies se referment et ses os se ressoudent, il ne reste de ton combat que le sang, la sueur et les larmes qui le maculent. Tu prends appui dans la poussière et tu te relèves. Tu soulèves ta silhouette androgyne de ce sol que tu aurais cru ne plus pouvoir quitter. Le goût cuivré de l'hémoglobine t'emplit la bouche mais plus rien ne la fait couler. Tu es en pleine possession de tes moyens, comme si rien ne s'était passé. Tu t'étonnes toi-même de pouvoir te tenir sur tes deux jambes. Tu te demandes si tu n'es pas en train de rêver, si ton âme ne navigue pas vers les méandres de l'oubli. Mais l'écarlate dont s'est teintée ta cape ne laisse planer aucun doute quand à ce qui s'est passé.

Tu ignores comment, mais la vie t'a quitté pour mieux te revenir. Ton armure est intacte et il en va de même pour ton corps à présent. Tu es fin prêt à reprendre le combat. T'en sens-tu capable ? Indéniablement. Le repos éternel, qui dans ton cas ne l'a pas été tant que cela, t'a permis de réfléchir. Et malgré tous les efforts de Minos pour te faire douter du bien fondé de ta cause, ici tu te tiens debout. Car tu sais que c'est là qu'est ta place : aux côtés d'Athéna sur le champ de bataille. C'est sans importance si tu ne peux te tenir à leurs côtés, car tu les accompagnes par la pensée. Et c'est ce qui donne à ton cosmos la force d'éclore à nouveau comme la plus belle des fleurs et de se répandre aux quatre vents. Le parfum de mort et de désolation qui avait investi la seconde prison s'efface au profit de la fragrance fleurie qui émane de ton être. Nulle trace de poison, car tu as rappelé à toi celui qui s'était disséminé en ce lieu.

Tu déplores d'avoir souillé de ton sang l'armure des Poissons, mais a pourtant l'impression que d'avoir souffert ensemble dans cette épreuve vous a rapproché. Tu la sens déterminée à te protéger pour que ce destin tragique ne puisse se reproduire. Tu lui en es reconnaissant, mais n'a hélas pas le temps de t'en soucier plus que de raison. Tu sais que le temps vous est compté, et ignore combien de temps tu es resté face contre terre. Néanmoins, toutes tes pensées sont tournées vers ta déesse, car tu sais que c'est grâce à elle que tu as pu revenir d'entre les morts. Tu lui dois la vie, et tu jures d'autant plus de la mettre à son service. Tu es son épée-lige, et jamais elle ne devra en douter. Non loin de là gisait ton casque, aussi indemne que chaque plaque de cette légendaire armure d'or. Faillir à sa réputation n'est pas dans ses habitudes, tu peux en témoigner à présent. Aucun éclat n'entache son prestige, sa superbe que tu ne saurais narrer tant sa beauté surpasse la tienne – pourtant notoire.

Ce second souffle, cette seconde chance, c'est à Athéna que tu la dois et à elle seule. Ce don inestimable ne sera pas oublié. Tu rembourserais cette dette, même si ce devait être en tombant comme tu venais de le faire. Ton regard d'un bleu si pur scruta l'éternel crépuscule qui ravageait les cieux infernaux. Une constellation s'était éteinte, et si tu ne pouvais en connaître la signification, force était d'avouer que ce ne pouvait être un bon présage. Tu coiffais ton casque quand l'appel retentit. Cette voix avait résonné au fond de ton âme et tu ressentais l'irrépressible besoin de lui venir en aide. Le flot intarissable de ta cosmo-énergie s'écoula comme il l'avait fait à n'en plus finir durant ton combat et tu te sentis renaître pleinement. Ton bras se leva vers les cieux, mu par une volonté ineffable, et tu sentis une partie de tes forces te quitter. Toutefois, tu ne t'en inquiétas nullement : tu savais qu'elle profiterait à une noble cause. Et même une fois ce prélèvement effectué, il te restait bien assez de cosmos pour vaincre tes ennemis. La lumière qui t'anime est réellement étincelante, car tu es Celsius des Poissons et que la victoire t'appartient.

* * *

Tu n'as pas attendu pour continuer ta route. Tu sais que cete énergie leur est parvenue et qu'ils en feront bon usage. Tu ignores tout du combat qu'ils sont en train de mener mais sais que leur courage viendra à bout de tout. Car tu as toi-même pu mesurer ton plein potentiel lors de ton combat et sais que le leur va bien au-delà. Tu espères un jour pouvoir en faire autant. Tu commences à penser que cette mort était nécessaire, qu'il te fallait périr pour mieux renaître. Que tel le phénix, tu devais jaillir de tes cendres pour mieux commencer cette nouvelle vie. Qu'enfin on a besoin de toi et que tu peux te sentir vivre pleinement. Rien n'a changé mais tout est différent, tes sensations se sont affinées et tu t'assumes parfaitement en tant que Chevalier à présent. Tu as fait l'expérience de la mort et celle du combat, et tu sais que cela t'a rendu plus fort. Tu sais que tu dois continuer dans cette voie, et que bien qu'elle t'ait été rendue cette vie est précieuse. Elle atteste de l'amour qu'Athéna te porte et réduit à néant les propos tenus par Minos. Tu n'as jamais douté d'elle, et pas une fois elle n'a douté de toi en retour.

Pourtant, la honte te ronge car tu sens par le lien qui vous unit que ton ennemi juré est lui aussi revenu à la vie. Tu souhaites à celui qui prendra ta place en travers de son chemin aura plus de chance que toi. Personne ne mérite de connaître cette fin trafique, et tu ne t'y es résolu que parce que tu te sais venimeux. Tu continues d'avancer sans savoir où aller, mais la lumière d'Athéna te mettra sur la voie. Tu en es convaincu. En cet endroit tu te sens comme chez toi, car rien n'y subsiste sinon des fleurs à perte de vue. Elles n'ont pas la splendeur de tes roses mais n'ont pas non plus leur dangerosité, et tu penses pouvoir t'y épanouir pleinement. Mais tu ne dois pas te laisser distraire, car nombre de tes pairs attendent que tu viennes leur prêter main-forte. Tu n'es pas au bout de tes peines et cela t'aurait découragé autrefois. Tu aurais pris peur en voyant l'ampleur de la tâche qui t'attend. À présent, même si tu ne peux guère t'en réjouir, tu penses en être capable. Pouvoir te libérer des chaînes de l'inaction. Tu détiens cette force car tu as à présent une raison de vivre et que tu es déterminé à lui faire honneur tant qu'il te restera une goutte de sang dans les veines.

L'arôme de mensonge de ce jardin d'Eden t'arrache à ta contemplation. Tu aurais pu te laisser absorber mais il n'en fut rien. L'odeur de mort qui nimbe chaque Spectre flotte dans les airs et elle ne t'a pas échappé. Ta cape devenue rouge de sang voltige au gré du vent alors que tu te joins à eux sans plus attendre. La situation est loin d'être aussi dramatique que tu aurais pu l'appréhender. L'aura de ces étrangers n'est pas ténébreuse mais glaciale, et si l'un d'eux porte lui aussi une armure noire elle ne possède pas le lustre maléfique des Surplis. En revanche, tu ne peux t'y tromper : celui qui menace Signun de son aura de braise est de cette sinistre engeance. Il ne t'en faut pas plus pour élever ton propre cosmos assez haut pour te montrer digne de sa couleur précieuse. Un frisson te parcourt, mais il n'est nullement à l'image de tes angoisses : il témoigne de ta rage de vaincre. Parce que tu en as décidé ainsi, pour lui, le parfum se fait plus oppressant. Parce que tu en as fait le choix, tes roses rouges fleurissent de part et d'autre de ce champ de fleur, y soulignant ta suprématie.
Rien ici ne t'appartient. Même ta misérable vie n'est déjà plus en ta possession. Qui que tu sois, je ne te laisserai pas toucher à un seul de ses cheveux sans m'avoir terrassé. Celsius des Poissons t'en fait le serment.

Bon, pas de réponse de Bane et il m'a signifié qu'il était souffrant en ce moment, je relève donc sa présence dans la défense de ce territoire et permet aux personnages de continuer leur chemin.

Amphitrite

PS : Bane pourra poster son retour quand il le souhaite bien évidemment.

:: La Mort n'est pas une Fin :.

Le bras qu'avait levé Celsius en tant que mise en garde retomba sans hâte. Son regard était toujours aussi acerbe, preuve qu'il n'avait rien perdu de son animosité. Pourtant, la volonté semblait ne plus y être. Pour quelqu'un censé représenter l'étoile de la Violence, on ne pouvait pas dire qu'il faisait honneur à son rang. Bane n'avait manifesté aucune trace d'agressivité, se contentant de rester passif à leurs bravades. Qu'il soit transi de peur ou trop vaniteux pour les considérer, le Gold Saint n'en avait cure. Puisqu'il ne semblait point voir d'objection à les laisser passer, il ne s'encombrerait pas d'un combat inutile. Le but de sa visite était d'arriver de l'autre côté des Enfers, là où les attendait l'urne où Zeus avait été scellé. Les combats disputés sur le chemin ne l'étaient que pour ouvrir la voie. Aussi, s'il n'avait pas l'intention de leur barrer la route, il était inutile de perdre leur temps à le provoquer. Pour sa part, le Chevalier des Poissons continuerait sa route sans faire grand cas de sa couardise.
Tu ne mérites même pas la mort. Ce serait te faire trop d'honneur de te tuer de mes mains. Tu n'es qu'un charognard qui attend patiemment de se repaître de ceux qu'il pourra attaquer en traître. Reste donc ici à guetter une occasion qui ne te sera pas donnée, je te souhaite de périr par celui sur qui tu oseras jeter ton dévolu.
Lui-même s'étonna de trouver tant d'aplomb dans sa voix, surtout pour proférer des paroles si discourtoises. Mais l'inconnu ne méritait pas mieux, n'ayant pas même pris la peine de leur faire part de son identité. Négliger la moindre des politesses en faisait un paria, et le Chevalier des Fleurs n'avait nulle attention à consacrer à un individu si détestable. Dans ses pas fleurissaient des roses sauvages, d'un rouge toujours aussi majestueux, mais dénuées du poison mortel qui en faisait un fléau craint de amis tant que de ses ennemis. Un signe de tête à l'égard des Guerriers Divins leur fit savoir qu'ils pouvaient le suivre sans risque, la terre se découvrant à mesure que ses propres cultures se nourrissaient de celles en place pour connaître une croissance optimale. S'ils craignaient d'y découvrir un piège vicieux de la part de l'armée des morts, ils n'auraient qu'à emprunter cette bande de terre qu'il aménageait pour eux.

Lui-même n'avait rien à craindre : nul poison n'était plus toxique que le sien, aussi toutes les décoctions du monde ne suffiraient pas à l'ébranler. La mine désabusée de l'éphèbe révélait sa déception. Pouvoir passer sans combattre était une chance, certes, mais il se serait attendu à mieux de la part de ses ennemis mortels. N'étaient-ils pas en guerre ? Le sort du monde n'était-il pas dans la balance ? Une telle réaction manquait cruellement de panache. Et à dire vrai, son combat contre Minos l'avait fait mûrement réfléchir. Depuis, il s'impatientait à l'idée d'essayer ses pouvoirs contre un tout autre adversaire. Il avait tiré quantité de leçons de cette confrontation et ne demandait qu'à les mettre en pratique. Aussi, n'avoir droit qu'à cet absentéisme de la part d'un être susceptible de l'y contraindre lui était désagréable. Il fallait cependant voir le bon côté des choses : si cet homme était capable d'une telle attitude, ses talents martiaux ne devaient pas avoir meilleure mine.

Ainsi pourrait-il économiser ses forces pour un adversaire qui en vaudrait véritablement la peine. Dans son sillage se créait un chemin de fleurs, ses roses infestant la couleur idyllique du champ de leur rougeur criarde. Impossible de s'y tromper, les siens sauraient qu'il était passé par ici et qu'il leur y avait préparé le terrain. La zone était sécurisée, et de toute évidence aucun danger ne les y attendrait, si le Bénou continuait de se montrer si peu participatif. Tout au plus ne méritait-il que son dédain, au mieux son mépris. Sans un regard, il arriva à sa hauteur pour mieux le dépasser, sans faire montre de la moindre vigilance. Il aurait été aisé pour le suppôt d'Hadès d'en tirer profit pour l'attaquer mais il n'en fit rien. Cela conforta Celsius dans son opinion, si bien qu'il l'oublia dès qu'il eut franchi le seuil qui le mènerait à la prochaine prison.
→ Carrière des Avides.

Quelle langueur. Alors c’était là les ennemis qu’ils devaient affronter durant cette guerre ? Des pleutres fuyant dès lors qu’un défi leur était posé ou des imbéciles attendant leur heure telle d’infâme charognard et dès lors que leur proie se trouvait trop coriace, seul la fuite semblait de nouveau être leur seul option ? Un claquement de langue agacé vint appuyer ses pensées celle-ci se faisant plus acérées à mesure que les minutes passaient. Le brasier noir du spectre, danse macabre à la lugubre noirceur se faisait spectacle moins attractif, sa frayeur face à l’élément s’apaisant devant le rapport de force dont ils étaient garant. Les paroles du saint d’or rappelait aux Asgardien le combat face à un marina pour les protéger, se faisant promesse d’une dette à tenir envers leur allié affaiblit face au rapace, mais ce fut l’apparition d’un fantôme singulier qui fit hausser un sourcil à la guerrière bien malgré elle.

Voir un forme spectrale n’avait pourtant rien d’étonnant aussi finit elle par rapidement ignorer sa forme pour s’intéresser au fond. Hélas pour le saint de l’adamantine, ses paroles ne lui était guère profitable. Un cadeau. Un esprit du Bénou. Un monstre. Des informations dont la sorcière n’en avait cure seul demeurant le silence persistant de l’être leur faisant face.

Puis un nouvel éclat d’or se mêla au groupe, jeune homme au regard cyan et à la chevelure semblable à un ciel d’été, claire et pure, à la présence semblant déplacé dans ses lieux malfamé qu’était les enfers. Le fait qu’il approche pour venir défier sa proie fit froncer ses fins sourcils avant que l’absence de réaction de leur ennemi ne laisse que l’amertume suivit de près par une indifférence se faisant prégnance. Et elle n’était pas la seule à le penser puisque le chevalier d’Athéna fut du même avis, ce qui le fit remonter un peu dans son estime suite à sa précédente audace. Au moins était elle d’accord avec ses propos, même si elle aurait préférée être celle qui l’aurait envoyé ad patres.

« Que de temps perdu ! Nos adversaires sont tous des pleutres ! » Un soupir vint ponctuer sa phrase et c’est l’agacement qui teinta sa jolie voix. « Les enfers sont vraiment mal gardé ! Moi qui pensais qu’enfin, les choses sérieuses commençaient quand j’ai posée un pied ici, je suis profondément déçue. Ce chevalier a raison, tu ne mérite même pas qu’on se soucie de toi, toi qui ne peut qu’affronter un homme affaiblit… J’espère que tu mourras dans la douleur Geier. »

Avec un regard empli de mépris, la sorcière passa à ses cotés, suivant le chevalier à la toison couleur de ciel avant de se détourner un instant sur Aukoti.

« Nous avons d’autre chose à faire, n’est ce pas Aukoti ? J’en ai assez d’être en retard, et je crois que nous nous sommes assez fait désirer. Il y a d’autres créatures qui rodent et méritent davantage d’attention qu’un oiseau muet aux flammèches éteinte. »

Une créature hurlant sa rage se faisant déferlement furieux au fin fond des enfers. Elle le sentait au plus profond d’elle-même, son âme se faisant tiraillée par les ombres valsant à ses cotés répondant en écho au monstre éveillé par la Déesse des lieux. La sorcière ignorait ce qu’elle avait appelée à ses cotés pour les ralentir mais ce qu’elle savait, c’était que la puissance qui s’en dégageait était s’en nul pareil et réveillait en elle une peur aussi profonde qu’un intérêt empressée.

Il était temps de reprendre la route pour la prochaine prison, et c’est dans un éclat d’argent qu’elle se précipita à la suite du chevalier des poissons, ouvrant la marche à ses autres compagnons.

~ La carrière des Avides

La nuée de moucheron venait de sortir de sa fange d'honneur dégoulinante de bon sentiments pour le harceler. Aucun d'eux n'aurait fait un bon soldat s'ils n'avaient pas bénéficié de l'aide de leurs dieux misérables. La vraie Guerre était rude, impitoyable, pleine de sang et de violence. Entre la vie et la mort même le plus honorable des mortel pouvait accomplir les pires actes pour échapper à la grande faucheuse.
Bane l'avait vu, Bane l'avait fait.
Mais cette bataille là, cette Guerre Sainte, n'était qu'une lutte entre deux bande de gosses dotés de pouvoirs indignes d'eux. La puissance se méritait par la force de la volonté. Céder à la compassion sur un champs de bataille était une défaite. Céder à la peur, la douleur ou même à l'amour était une défaite. Le pouvoir illimité ne pouvait s’acquérir qu'en s'affranchissant des dogmes qui dictaient la vie des mortels. Au final seul le plus fort et le plus rusé survit tandis que ses ennemis redeviennent poussière.
Bane avait sillonné le monde, vu et participé à beaucoup de guerres durant son vivant et il n'avait jamais péri.
Ses ennemis le pensaient lâche et faible ? Fort bien, leur ignorance était sa force. Sous estimez une ombre et elle vous égorgera quand vous baisserez votre garde.
La vérité était tout autre. Bane était un vieux renard extrêmement rusé et là où d'autre pensaient à l'honneur, lui pensait à la survie. Que valait l'honneur une fois mort ? Un homme honorable dans le tombeau pouvait il encore atteindre la liberté, la puissance ? Le tombeau était pire qu'une chaîne, c'était une prison. Ces idiots d'humains pouvaient le rabaisser encore et encore il n'en avait cure. Ils n'avaient pas besoin de savoir ce à quoi il aspirait.
L'illusion était sa défense la plus puissante. Face à ces ennemis là il passerait pour un couard inoffensive tandis qu'aux yeux de des autres Spectres il était le parfait soldat. Le Bénou loyal, honorable et sans failles. Le digne successeur du roi des idiots que se battait en ce moment même contre deux adversaires. À cette pensée que le dieu de la Mort puisse périr en emportant deux gold Saint, Bane sourit intérieurement, se délectant de la stupidité de tous ces fous.

Balayant cette assemblée de moutards de ses yeux haineux, le spectre de la Violence resta de marde tandis qu'ils déversaient leur venin sur lui. Des crétins qui auraient eu mieux fait de le tuer sur le champs au lieu de palabrer dans le vide. Leur position de force était évidente et il n'avaient pas su profiter de cet avantage tactique considérable.
Une erreur de débutant.
Penser qu'un mourant était sans danger pouvait être fatal. Un fauve était bien plus agressif et dangereux lorsqu'il était blessé.
Considérant avec curiosité les deux énergumènes qui avait précédés le pigeon en Or, Bane ne su s'il devait les craindre ou les mépriser. Même l'aspect de leurs armures était ridicule. Elles lui rappelaient sa jeunesse en Italie lors des carnavals de Venezia. Mais même s'il ne ressemblaient pour ainsi dire à rien, Bane se méfiait d'eux bien plus que des Saints d'Athéna. Il ne connaissait pas ces guerriers et à leur tête, ils semblaient bien moins enclin aux faiblesses de l'honneur que leurs alliés. Un bon point pour eux même si cela signifiait pour lui même un risque potentiel.
Pour autant il ne leur accorda pas plus de crédit qu'au pathétique chevalier d'Or de Sagittaire.

« Ha ha ha ha ha!! Eh bien dis donc, on peux dire que c'est envoyé!! Ne le prends surtout pas mal Bane. Après tout tu es resté caché dans ton coin une fois que tu m'as tué. »

La voix avait surgit du néant, puis, lorsque la silhouette fantomatique du jeune freluquet qu'il avait exécuté quelques temps plus tôt, Bane lui adressa un sourire méprisant. Si il y avait bien un exemple de l'absurdité de l'honneur c'était bien lui. Son amitié l'avait forcé à accepté le défi de Bane et résultat, il en était mort.

«L'esprit du Bénou est encore en toi. Je ressens sa présence. Saches que la prochaine fois que nous nous rencontrerons, je ferais en sorte que le monstre que tu es ne sois plus car tu n'es pas digne du cadeau qu'il te fais!! »

« Le fait est que tu es mort vainement mon garçon tandis que je suis toujours là, rétorqua le colosse alors qu'un môme aux cheveux bleus et à l'armure clinquante faisait son apparition au loin, mais il semble que la mort te fasse divaguer. Je suis le Bénou, l'Etoile Céleste de la Violence au service de leurs Grâces Infernales. Et vous, vous n'êtes rien que de pauvres humains. »

Le mensonge était son plus fidèle allié depuis toujours et encore une fois il lui était utile pour faire taire ce petit rat ectoplasmique. À croire que Thanatos était trop occupé pour s'acquitter de ses devoirs...
Mais alors qu'il réfléchissait à une moyen de se sortir de ce guêpier, un autre problème jaillit des fleurs. Un gosse en armure d'Or, même pas vingt ans et qui ressemblait vaguement à un garçon. Ou bien était-ce l'inverse ? Peut lui importait en réalité. Il n'était pas sa nourrice après tout. Pourtant si ce bambin en couches-culottes avait réussit à décrocher une armure d'Or, il devait certainement être dangereux. Entre deux biberons et une sieste bien sûr.
Il ne manquait plus à l'armée d'Athéna un régiment d'incontinents et de tetraplégiques pour compléter ce tableau pitoyable. Entre des Saints en armure de clochard, des mômes à peine sevrés et des demeurés, Bane se demandait comment Hadès avait pu perdre contre les armées de la Lumière pendant tant de siècles.
À croire que les humains normaux étaient plus....intelligent dans l'art de la guerre que tous ces pseudos héros.

« Je ne suis ni vivant ni mort mon petit, répondit Bane à Celsius d'un ton condescendant, par conséquent tu peux bien vouloir me prendre ce que tu veux tu n'y parviendras pas. Je suis ici pour une raison bien précise. La prise de vos têtes ne m'est hélas pas dévolue, mais n'ayez crainte, vous pourrez vous battre plus loin. Et lorsque j'en aurait fini avec ma tâche, je viendrai vous saluer au Cocyte. Quant à ce mouchera là, ajouta-t-il en désignant Signun du doigt, je pensais faire preuve de charité en l'abattant. Mais s'il l'animal préfère ramper et mourir seul plus loin je ne le retiendrai pas. Sa Majesté n'est pas patiente lorsqu'il s'agit d'exécuter ses ordres, mentit le vieux Spectre en feignant la dévotion la plus totale à la cause des Enfers, passez et mourrez. De toute façon quelle différence. Vous n'êtes que des humains, des cadavres ambulants. Tôt ou tard vous pourrirez entre deux planches car tel est votre destin. Priez seulement pour que je ne sois pas votre bourreau... »

Tournant les talons, le spectres aux ailes noirs s'envola une fois de plus vers d'autres cieux.

==>Vers le Guidecca

(Passe droit autorisé par le staff)

=> Le temple des Envieux

Du champ de fleurs, il ne restait rien. Brûlé par la vilénie d'un spectre, un autre parmi tant d'autre, il n'était plus que mélange de souffre et de cendre emporté au loin. Odeur âcre, nullement accueillante, alors que la Déesse s'attendait à voir s'étendre devant elle, ces innombrables fleurs aux vives couleurs. Nullement, juste la marque du Saint des Poissons. Ses roses sanguines. Vénéneuses.
L'engrenage du Temps continue son sombre office. Déjà, la constellation du Lion finit de s'éteindre : avant de mourir, celle-ci se cambra pour rugir sa rage à la face de ce substitut de ciel. Plus forte était la volonté des Moires. Les trois Parques, alliée au sombre Chronos.

Engrenage érigé depuis la nuit des temps, mouvement perpétuel qui en appelait à la désolation, aux maux des hommes. Apeurés par le trépas. Des chaînes pour les mortels, des liens d'harmonie et d'équilibre pour les Dieux. Terrible machination? Non, épuration de cette engeance trop présomptueuse et avide de liberté? Des limites érigées, ils voulaient se soustraire. Preuve indéniable de ce fait, cette pauvre âme se dressant sur la route de ses chevaliers. Homme lugubre à la fragrance de pestilence, violent, il l'était sans doute. Et il débordait d'orgueil. De soif de pouvoir. Plus âgé aussi. En témoignait son visage buriné par les méfaits du temps. Ce semblant de masque de mort qui venait orner sa peau cuivrée, que représentait-il?

Voilà ce que se demandait la Sagesse en apparaissant à sa vue. Ses yeux pers détaillèrent cette macabre scène avec une gravité sans pareille. La violence n'avait donc point de limite? L'envie aussi? Athéna se tourna vers la seconde silhouette ailée, celle faite d'or et de clarté. Un signe de la tête à son intention, et la Déesse leva un bras vers les nues, laissant s'y percher le familier de son alliée. Vanadis Freyja.

~° Merci Grande Dame du froid Royaume, ton soutien m'est très précieux en ces heures troubles, mes pensées t'accompagnent alors que tu chemines dans la noirceur. Je te sens toi aussi troublée... Avançons ensemble, libérons mon père... mettons fin à cette folie!°~

D'un geste, ample, elle fit s'envoler le messager à l'éclatant plumage. Pour se tourner à nouveau vers l'imposant spectre. Un regard, une fluctuation de cosmos, et l'attention de la Déesse aux cheveux de feu fut attiré ailleurs. Vers une apparition fantomatique. Une victime de la folie du Bénou. «Ô... Mattheus... te voici donc libéré de ton carcan de chair et de sang, par la main de cet être abject... n'ait crainte chevalier, car je te le promet solennellement, cette folie va cesser. Courageux chevalier, ta lutte n'auras pas été vaine. Si le cœur t'en dis, suis moi et illumine mes pas. Car oui, le chemin jusqu'à Zeus, mon père est encore long.»

Le Bénou venait de disparaître. Dans des biens sinistres paroles.
Vaines, et faussées. Ils n'étaient point des cadavres ambulant, lui l'était. Et cette pensée ironique, fit naître sur son visage, un fin sourire sarcastique. Sa main se porta à la fleur de lotus qui paraît sa chevelure écarlate, la même teinte que ces roses dangereuses.

Un regard entendu vers le Verseau qui cheminait avec elle, et Athéna reprit sa marche. Dans un silence presque austère.

=> La carrière des Avides

Edit Raïmi:
dans 24h.

La tension dans l'air allait s'alourdissant dans l'air du champ de fleur alors que les flammes noires du Spectre devaient faire face à de plus en plus d'assaillants. Avec ces Chevaliers vivants comme morts qui se rassemblaient les uns après les autres pour manifester leur aide à leur camarade blessé, Signun n'avait en vérité plus grand chose à craindre. D'un certain point de vue, on assistait là à une splendide démonstration de la force du lien qui unissait les Saints d'Athéna.
L'Alpha cependant se gardait bien d'être porté par ce sentiment grisant qui pouvait investir les guerriers lorsqu'ils se savaient en surnombre. Dans ces moments là, le courage pouvait devenir imprudence, voir arrogance. Là où ses compagnons provoquaient le Spectre et où ce dernier ne leur renvoyait que haine et dédain, le Dragon Noir se contentait de le considérer froidement, jugeant avec calme de la menace que représentait cet ennemi et de la force que représentaient ces nouveaux alliés.

Au-delà de toutes des paroles quelque peu superflues, Aukoti devait accorder un point à Leene : ils avaient suffisamment perdu leur temps à regarder cet adversaire dans le blanc des yeux. Si elle et le Chevalier des Poissons décidèrent de continuer leur route vers les Enfers et la prison suivante, Fafnir ne les suivit pas immédiatement. Dans sa main, une lame de Cosmos à la lueur orange pâle s'était matérialisée discrètement. Il ne pouvait permettre d'ignorer un Spectre au seul moyen qu'il ne faisait rien dans l'immédiat pour les menacer. S'il s'en prenait aux autres combattants en les attaquants dans le dos ou sur les plans, la formation qui avançait domaine par domaine dans les Enfers risquait de se faire décimer. Il allait devoir le neutraliser, d'une manière ou d'une autre...
Peut-être ce "Bénou", comme le fantôme du Chevalier Mattheus le nommait, avait-il remarqué sa manœuvre, car il ne tarda pas à s'envoler dans un torrent de flammes obscures afin de rejoindre quelque sombre lieu. L'Alpha s'avança de quelques pas, les yeux levés vers le ciel sombre où brillaient les constellations du Zodiaque. Justement, la constellation du Lion venait de s'éteindre. Le temps ne tarderait pas à leur manquer... Il leur fallait se hâter.

« Signun, si tes blessures te gênent, tu devrais veiller à te manéger... D'autres combattants ne tarderont pas à arriver. Il faudra les prévenir : ce qe nous cherchons se trouve quelque part dans les Sphères, mais la majorité des troupes adverses s'y réunissent également. Il nous faut nous regrouper à l'entrée du Cocyte pour les prendre d'assaut. Nous nous y retrouverons, Sagittaire. »

Alors qu'il se tournait à demi pour faire part au Sagittaire de ses plans, Aukoti fit disparaitre sa Star Sword, Amber, pour sortir de son fourreau l’Épée Volcanique que lui avait confié Héphaïstos. La pointant vers les flammes noire du Bénou qui dévoraient encore le Champ de Fleur, l'Alpha y injecta une dose mesurée de son Cosmos qui immédiatement eu pour effet d'attirer le brasier obscur au cœur de la lame, où il fut comme dévoré par l'énergie enflammée du Dieu des Forge. Immédiatement, la lame sacrée retourna au fourreau. L'épéiste ne voulait pas user outre-mesure de cette arme, ce cadeau empoisonné que l'Olympien lui avait confié. Leur ouvrir la voie et empêcher la destruction du Champ de Fleur en dévorant les flammes noires du Bénou était une tâche bien suffisante pour cet artefact...

Derrière lui Athéna était apparue. Visiblement, leur avant garde avait été rejointe par le gros des troupes, la Déesse Grecque à sa tête. Ce Spectre les avait ralenti plus que l'Alpha ne l'aurait pensé. Il leur fallait reprendre la route au plus tôt... Mais cela n'était peut-être pas plus mal. Laissé le moins de distance possible entre leur groupe ne laissait aucune place à un Spectre pour se faufiler en douce et les assaillir au cours de leur avancée.
Tous ses Ases et tous ces Saints qu'il sentait progresser devant lui, derrière lui et à ses côtés étaient comme des lumières de vie au cœur des ténèbres de la Mort. Porté et entrainées les unes par les autres, cette pluie d'étoiles ne saurait être ralentie pas le moindre obstacle pour peu qu'on les organise de la bonne manière. La seule question qui subsistait était... Combien de ces étoiles d'espoirs chuteraient durant leur scintillement?

Athéna était en train de repartir. Le Dragon déploya ses ailes et en fit tout autant en gagnant la voie des airs, devenant comète blanche brillant discrètement dans les cieux nuages du Meikai.

La Carrière des Avides

Les Fleurs du Silence

Guerre Sainte

→ Temple des Envieux.

Sköll avait traîné en route, c'était indéniable. Sa seule motivation pour avancer dans cette sinistre demeure était d'obtenir l'épée dont Aukoti avait la garde. Ayant perdu de vue ce dernier et ne sachant pas où aller, il était logique de le voir freiner des quatre fers. À quoi bon errer sans savoir où aller, si c'était pour se retrouver dans une situation aussi insolite qu'à la précédente prison ? Néanmoins, ses pas finirent par le mener aux abords du champ de fleurs. L'absence totale de construction dans les parages l'empêchait de bifurquer au mauvais endroit ou d'emprunter une trajectoire incongrue. Pour lui qui ne pouvait se fier qu'à son piètre sens de l'orientation, impossible de rêver mieux. Son entrée s'accompagna toutefois de regrets. La présence lugubre d'un Spectre planait encore dans les environs, il avait dû le rater de peu. Il s'en était fallu de peu qu'il puisse se le mettre sous la dent.

Une occasion manquée de plus au compteur, et cela commençait à l'agacer prodigieusement.

On le traînait sur ce champ de bataille sous prétexte qu'il pourrait s'en donner à coeur joie, et quand enfin il se décidait à y mettre les pieds c'était pour voir chaque cible potentielle lui filer entre les doigts. Sa frustration était à son paroxysme, et l'agressivité de son cosmos crevait le plafond. Le froid qui émanait de lui était mortel, quiconque s'exposait à sa morsure sans protection ne s'en relèverait pas. Le champ de fleurs en fut le parfait exemple quand il le traversa à la hâte, n'ayant que faire de ces décors enchanteurs. Son existence jurait affreusement dans ce paysage féerique et il n'avait qu'une envie, celle de le quitter séance tenante pour poursuivre sa route. D'après les roses rouges qui avaient fleuri de part et d'autre, sans parler des marques de calcination que comportait des pans de terre désormais infertiles, cet endroit n'était pas de tout repos comme il pouvait le laisser croire.

Mais il était trop tard pour se joindre aux festivités, car si ces dernières avaient continué ce n'était en tout cas pas ici. Non sans un soupir de résignation à l'idée de marcher jusqu'à tomber sur un lieu qui en vaille la peine, Sköll réprima les ondes glacées de sa cosmo-énergie. Bien sûr, ces banales émanations n'avaient pas suffi à affaiblir ses réserves assez que pour l'inquiéter, mais il était inutile de recouvrir d'une étendue de glace chaque domaine qu'il serait contraint de traverser. Le pas lourd, mais pourtant plus léger d'avoir abandonné son arme, le colosse n'avait plus qu'à s'avancer vers les tranchées infernales pour y débusquer chaque soudard qui aurait cru pouvoir s'y mettre à l'abri. À force de franchir les lignes adverses, il finirait bien par y trouver un adversaire digne de ce nom et aurait tout loisir de se défouler.

Car si son humeur continuait de s'assombrir au fil des différentes étapes de ce périple démoniaque, Aukoti ne pourrait rien en tirer. Rien de bon, en tout cas. Et les querelles intestines n'étaient pas connues pour jouer en faveur d'une armée quand celle-ci a déjà fort à faire pour déborder le front ennemi. Humant l'air, outre l'odeur de brûlé persistante qui nuançait quelque peu le charme de ce territoire floral, il put s'apercevoir qu'Aukoti était passé par ici peu de temps auparavant. Pour une fois, la chance semblait lui sourire : il n'était que trop rare de retrouver son chemin du premier coup quand il lui arrivait de s'égarer. De peur que cette opportunité ne lui échappe comme l'avait fait le Spectre du Bénou, Zeta força l'allure et quitta le champ de fleurs sans s'y attarder, non sans avoir piétiné la majeure partie de ce qu'il restait de son contenu.

→ Carrière des Avides. [dans 24h]

2e Prison

Environ un mètre derrière elle, je suivais silencieusement et d'un pas fatigué notre déesse à travers les différentes prisons des Enfers. Une escorte à la déesse de la Sagesse et de la guerre ? Oui, peut être, mais dans quel état ? Physiquement, mon métabolisme étonnamment développé avait déjà opéré une excellent guérison des blessures. Mais moralement, mentalement, la lassitude et le manque d'envie se faisaient sentir dans chacun de mes gestes. Seuls un sens aigu du devoir et une envie de protéger l'enveloppe d'Athéna, Mashia donc, expliquaient toujours ma présence dans cet Enfer qui m'épuisait un peu plus à chaque nouvelle minute.

Je remarquai soudainement en levant les yeux vers le ciel qu'à son tour la constellation du Lion venait de disparaitre. Cinq heures. Cinq heures que je me trouvais dans le Royaume souterrain et j'avais l'impression de m'y trouver depuis une éternité. Notre arrivée au milieu du champ de fleurs ne raviva pas mon moral, et les sombres pensées continuaient à traverser mon esprit. Ce n'est que lorsque j'entendis Athéna s'adresser à quelqu'un que je fus tiré de mes idées sombres. Elle s'adressait à un fantôme que je reconnus aussitôt : Mattheus, le chevalier à l'armure étrange rencontré à Boston. Il n'avait pas eu autant de chance que moi, et avait succombé face à l'ennemi. J'aurais pu ( et peut être dû ? ) le saluer comme il se devait, mais je n'avais aucune envie de parler en cet instant. Ce fut donc d'un simple salut de la main accompagné d'un sourire à peine visible que je l'accueillis. De toute façon, il était fort probable qu'il accepterait la proposition de notre déesse et nous suivrait, lui aussi. S'il souhaitait parler, nous aurions tout le temps de le faire en chemin.

Athéna se tourna ensuite vers moi, et je pus lire dans son regard qu'elle souhaitait que nous poursuivions notre route en direction de la Carrière des Avides. Toujours silencieux, je répondis à son regard déterminé par un hochement de tête, et lui emboîtai le pas vers la prison suivante. Mon regard balaya une dernière fois le champ de fleurs : je le savais, ce paysage serait le dernier qui amènerait à sourire avant très longtemps...

Décidément il a beau se montrer sous ses airs, Bane n'est pas un spectre digne de ce nom et encore moins digne du Bénou. Tout ce que je vois en train de s'envoler c'est un être qui craint les combats et la mort en le cachant sous des paroles. Le fait d'avoir négligé Celsius des Poissons et d'avoir fuit en est une preuve. Il ne mérite qu'une chose, c'est de finir sous terre. Les paroles qu'il m'a adressé me font bien sourire. Oui je suis mort mais seulement pour quelques temps. De plus par mon statut, je ne peux pas vraiment mourir. Alors non la mort ne me fais pas divaguer, c'est même plus le contraire. Et quoiqu'il arrive, je retrouverais Bane!!

Peu de temps après l'arrivée de Celsius vint celui d'une personne à l'immense cosmos. En sentant ce cosmos et reconnaissant la dame arrivant, je ressens à nouveau une sorte de chaleur en moi. Cela fait bizarre car j'ai l'impression d'être mort depuis longtemps alors que c'est récent.
Athéna, la voir dans les Enfers m'attriste mais me redonne encore plus de forces et d'envie de continuer. Les paroles qu'elles m'adressent sont réconfortantes et amplifient ma confiance envers elle et mes compagnons.

J'ai confiance ma Déesse et j'accepte avec grand plaisir de vous suivre.

Ces mots dits, le Guerrier Divin s'adresse à Signun avant de partir tout comme un autre Ase qui traverse le champ. Je remarque alors la présence de Kappa qui m'adresse un signe de tête avant de partir lui aussi. Il ne me reste plus qu'à me mettre en route!!

Un regard sur Signun puis sur le ciel qui m'indique qu'il ne reste plus que sept heures avant que le passage ne se ferme. Le temps passe mais nous y arriverons. Je pose mon regard sur mon armure veillant toujours sur mon corps puis après un signe de la main, je suis les autres vers la prison suivante.

Carrière des Avides

1ere rprison

C’était trop calme. Bien trop calme.

Comme on dit, c’est la brise avant la tempête, un truc du genre… Ce genre de conneries quoi ! Allez, on va les réveiller un peu les deux lampes torches.

Devant les deux Chevaliers d’Or, une partie du sol se transforma soudain en lumière pure. Peu à peu, un Spectre sortit de l’ouverture, comme provenant tout droit du néant, son corps s’élevant peu à peu depuis le sol. A chaque seconde, il montait d’une vingtaine de centimètres, laissant les deux Chevaliers d’Athéna tout le loisir de se demander comment il pouvait effectuer une telle prouesse.

L’homme portait une Surplis des plus complexes, qui ne laissait presque aucune partie de son corps visible, hormis son visage, d’une beauté saisissante. Il souriait de toutes ses dents. Mais malgré sa beauté, le sourire de l’homme ne disait rien qui vaille. Dans ses pupilles, on pouvait lire toute la folie qui régnait dans son âme. Rien qu’à le voir ainsi, on pouvait deviner qu’il n’était pas sain d’esprit.

Une fois que son corps sortit complètement de l’ouverture, celle-ci se referma aussi vite qu’elle était apparue, replongeant les Enfers dans leur habituelle pénombre, hormis le coin où se tenaient les deux Saints, leur cosmos illuminant la zone.

« Surprise, gamins! »

Seul petit soucis : le Spectre leur barrait le chemin. Et il n’avait pas l’air commode.

« Et bien, on dit que les Chevaliers d’Or sont les guerriers les plus puissants de la terre… Je suis assez d’accord. J’ai vu certains des Douze se battre comme des surhommes. Mais vous deux, je vous ai bien observé. Vous n’êtes pas à la hauteur de vos camarades. Deux petits vers de terre qui ne méritent pas de vivre. Je vais me faire une joie de vous défoncer la gueule. »

Le Spectre agrémenta ses paroles en frappant ses deux poings devant lui, créant une onde de choc d’une noirceur infinie et d’une rare violence, qui souffla la chevelure et les capes des deux hommes en arrière. Il tourna sa tête vers le Chevalier du Verseau.

« Toi, le puceau. Ramène-toi. »

Spoiler:

Mon pas traînant et fatigué s'interrompit brusquement lorsqu'un phénomène étrange se produisit droit devant nous. Aussitôt alerté, Mon regard redevint instantanément vif et je me positionnai devant Athéna pour lui servir de bouclier. Devant nous, le sol se transforma en lumière aveuglante, et petit à petit, un homme en surplis au visage d'ange en surgit lentement. Un visage d'ange, sur lequel quelque chose clochait. Dans ses yeux flottait comme une lueur de folie difficile à décrire mais belle et bien présente. Quant à son sourire mauvais, il ne présageait rien de bon pour la suite.

Lorsqu'il fut totalement apparu, la fissure de lumière se referma, et comme tout spectre qui se respectait, entama un petit monologue de provocation. J'étais épuisé mentalement, mais mettre en pièces ce petit avorton était nécessaire pour avancer, et il était hors de question qu'il souille notre déesse en l'approchant davantage. Son petit du discours me fit froncer les sourcils, tandis que sans lui répondre, je dis à ma déesse et à mes amis d'un ton dangereusement froid :
- Allez y, princesse. Partez devant. Je vais m'occuper de lui...

Demeurant silencieux le temps qu'ils s'éloignent, je répondis finalement au spectre :
- Puisque tu sembles vouloir en finir avec la vie, je vais exaucer ton souhait. Je suis peut être fatigué par mes précédents combats, mais il me reste suffisamment de force pour te renvoyer là d'où tu n'aurais jamais dû sortir.

Un jeu d'observation s'installa aussitôt entre nous, une recherche de la moindre faille de l'ennemi. Il souhaitait une démonstration de force de la puissance des chevaliers d'Or ? Il n'allait pas être déçu...
- Je suis Kappa, le chevalier d'Or du Verseau. Retiens bien ce nom, tu ne l'oublieras pas de sitôt... ajoutai-je en l'observant toujours d'un regard glacial. Voyons un peu ce que tu sais faire... conclus-je en me préparant au combat.

Spoiler:

Le Spectre leva un sourcil. En fait, il se demandait sérieusement qui était réellement ce type du Verseau. Il était vraiment pas net. Pour commencer, il avait les cheveux bleus-vert, pas terrible comme coloration. De plus, il les portait plus long qu’Athéna elle-même. Niveau virilité, c’était raté. Mais ce qu’il fit confirma les suppositions de Nas Choka : ce type était dingue.

Primo, il commença à parler à Athéna alors qu’elle était plus là.

Secundo, il voulait renvoyer Nas Choka de l’endroit d’où il n’aurait jamais dû sortir, sauf que, petit soucis, il ne savait pas d’où Nas Choka sortait. Comment voulait-il raccompagner le Spectre alors qu’il ne savait pas d’où il venait ?

Tertio, il s’appelait Kappa.

Nas Choka n’en pouvait plus. C’en était trop pour lui. Lorsque Kappa termina sa tirade, le Spectre explosa de rire, se tenant le bide tellement il avait mal, éructant plein de bave sur son ennemi.

« Sérieux, mec, t’es vraiment un Chevalier d’Or ? Faut que t’arrêtes le bédo vieux ! Ta Déesse elle est plus là, tu parles tout seul, t’as pas remarqué ? Tu sais même pas d’où je viens, et t’as un prénom pourri ! Kappa, c’est bien ça ? Tes parents c’étaient des clowns ou quoi ? On dirait un nom de chaussures !... »

Contenant son fou rire, le Spectre se retourna, s’enfonçant plus dans le champ de fleur. Il leva une main au dessus de son épaule, invitant le Saint à le suivre avec une désinvolture excessive.

« Allez, ramène toi par là, le givré. Je sens qu’on va bien se marrer, monsieur le Chevalier d’Or… »

Le Spectre repartit dans un fou rire, incapable de contenir ses larmes qui tombaient sur les plantes. Le combat était prometteur.

Topic de combat. Merci Kappa pour ce fou rire!

La fatigue était réellement éprouvante, et un nouveau combat dans mon état n'était certes pas très raisonnable. Mais une aura particulièrement noire se dégageait de ce visage d'ange. Une aura qu'il fallait éradiquer au plus vite afin d'éviter qu'elle ne cause plus de dégâts qu'elle ne l'avait déjà fait. Celle ci était d'ailleurs tellement différente de ce physique angélique que le contraste en était saisissant, et pas naturel. Quelque chose n'était vraiment pas clair avec ce spectre, et je comptais bien découvrir quoi...

La remarque du spectre me fit faire volte face aussitôt, pour constater avec un regard ahuri, qu'en effet Athéna avait disparu. Depuis combien de temps était je seul au champ de fleurs ? La fièvre me faisait elle délirer ? Etait je seulement en état de santé pour affronter un nouvel adversaire. La sueur suintait pour tous les pores de ma peau, confirmant la thèse de la fièvre. Mais il n'était plus temps de me poser des questions, le combat était sur le point de commencer. A nouveau, un léger vertige me fit tourner de l'oeil, avant que brusquement, je ne retrouve toute ma lucidité. Mon regard se fit aussitôt assuré et glacial, grâce à une seule phrase de Nas Choka :
- Tes parents c’étaient des clowns ou quoi ?

Si son discours ne m'atteignit absolument pas outre mesure, cette seule remarque suffit à sceller le destin de l'ennemi. Jamais je ne lui pardonnerais une telle chose. Blessé ou pas, fiévreux ou pas, à la fin de ce combat, je serais debout, et il serait mort... Mes poings et mes dents se serrèrent pour conserver mon calme. Je savais ce qu'il essayait de faire. Me déstabiliser pour tenter de prendre le dessus par le mental. J'étais moi même doué à ce jeu là. Mais il était hors de question que je le laisse faire. Sans un mot, je suivis lentement le spectre jusqu'à une zone reculée du champ de fleurs avant de finalement m'arrêter. Le combat aurait lieu à cet endroit, que cela lui plaise ou non.
- Tu as une haute opinon de toi, n'est ce pas ? lâchai-je soudain en détaillant d'un oeil inquisiteur mon adversaire.

Peu importaient ses discours, rires et remarques. A la fin de ce combat, j'aurais largement la possibilité de lui rendre la monnaie de sa pièce. La patience était une vertu. Lorsqu'il trainerait sur le sol, rampant pour être épargné, et que dans son regard flotterait la peur dans toute sa splendeur, j'aurais tout le loisir de lui rappeler ses propos, avant de l'achever...

Topic de combat

Bien des personnes sont arrivées, des saints, des ases, même Athéna en personne s'était rendue dans les profondeurs de l'enfer. Signun regarda bien distant ceux qui l'entouraient et ceux qui s'en allaient, s'en voulant d'être aussi inutile dans cette situation de crise. Mais en même temps, il était fier d'appartenir à une telle armée œuvrant pour la justice. Avec de telles effectifs, la victoire ne pouvait que leur appartenir.

Même s'il n'était pas particulièrement en meilleur forme, le chevalier du sagittaire observa un moment les fleurs des enfers avant de s'en détourner, définitivement peut être. Car au loin, il ressentait le cosmos de ses compagnons combattre les ennemis de la liberté et de la vie. D'ailleurs, en son fort intérieur, il savait lui même qu'il aurait à combattre un spectre ou une autre créature infernale, c'est juste que l'échéance avait été retardée par l'arrivée propice de ses alliés.

" - Je ne peux rester ici alors que les autres se battent, je dois les aider."

Dit-il simplement en faisant comme un serment silencieux d'avancer quoi qu'il arrive et de permettre à ses compagnons de mener leur mission à bien. Alors il déploya ses ailes dorée et le chevalier du sagittaire s'envola pour aller vers sa prochaine destination, la prochaine prison infernale.

La carrière des avides.

[hrp : dsl du post court, je me remet doucement au rp depuis facilement 2 semaines -_-]

==> 2è prison

Le Scorpion serait le prochain à s'éteindre...

Un soupir tandis qu'elle sentait tout l'amour d'Odr émaner de son diadème. Son retour auprès de son époux et la vision de Brunissen l'avaient marquée. C'était comme si un nouveau passage venait de s'effectuer. Le merveilleux regard de jade avait repris toute sa bonté. Les traces laissées par les déserteurs et les traîtres étaient derrière elle.

Elle ne pensait pas à blesser davantage Aurora. Peut-être la jeune femme y verrait plus clair et se rendrait compte des pouvoirs immenses que la déesse lui avait confiés. Les épreuves étaient un passage et Brunissen Freyja avait aussi eu sa croix à porter. Cela n'était plus que le passé mais il avait toujours son influence sur le présent.

Perdre la mémoire aurait été si simple. Mais la fuite n'était pas dans ses habitudes. Elle avait failli mourir et s'était brûlée au contact de Zeus et de sa Foudre mais maintenant, la blonde déesse était comme délivrée des nuisances que provoquait chaque mot du Papillon des Ombres.

Tu ne fais que servir ta déesse mais manque cruellement d'informations et je ne peux me permettre de t'offrir l'arme pour me poignarder. Tu ne sais rien des Ases. Tous ne sont pas des Sköll ou des Ysselda. Comment le prendrais-tu si je disais que tous les Marinas sont des Kyro ?

Une infinité de parfums lui enchantèrent soudain les sens. Une annonce pour ce qui allait apparaître devant elle. Des fleurs, une véritable mer de fleurs...

Elle sourit cherchant du regard la blanche dragonne. Ceridwen la rejoindrait sous peu. Elle espérait juste que Fiora ne lui avait pas joué un de ses tours. Freyja ne pouvait que répéter ce qu'elle avait dit...

Le Trident était trop dangereux entre les mains d'un marina sachant qu'Amphitrite souhaitait l'embrocher.

Chaque chose en son temps mais je n'oublie rien moi non plus...

La déesse se pencha sur les fleurs. Ce lieu était comme un havre hormis le combat qui se déroulait à proximité. Deux énergies connues : celle du spectre qu'elle avait soigné et celle de Kappa du Verseau.

Sinon il n'y avait rien d'autre, juste des cosmos avançant vers les Enfers. Athéna semblait si loin alors que le temps filait...

Inexorablement...

==> 3è prison

~> Le Temple des Envieux

L'Asine avançait à travers cette prison, qui pour la première fois depuis son arrivée ici, sortait de l'ordinaire. Point de noirceur, point de bruit de combat, juste un lieu qui inspirait calme et sérénité. une douce fragrance vint chatouiller ses narines, lui rappelant le délicieux parfum qu'invoquait parfois Eldir pour elle lorsqu'il lui concoctait quelques bouquets de fleurs.

Elle était certaine que son jeune élève aurait apprécié la beauté des lieux, songeait-elle tout en avançant parmi les fleurs. Que devenait donc son protégé à cette heure ci? Elle espérait que pour lui tout allait bien. Elle avait beau le savoir débrouillard et dégourdi il n'en demeurait pas moins qu'il demeurait une personne chère à son coeur. Aussi, comme tout humain qui se respecte, et qui s'en fait pour une personne dont elle est proche, Ceridwen éprouvait-elle la crainte.

Lentement, elle secoua la tête, agitant sa magnifique chevelure à la teinte des flammes, comme pour sortir de sa tête toutes ces sombres pensées. Eldir le lui reprocherait très certainement s'il savait qu'elle broyait du noir plutôt que de se concentrer sur sa mission. Comme un fait exprès, elle venait juste de s'approcher d'un brin de muguet.

La Blanche dragonne s'accroupit alors, venant effleurer du bout des doigts le dit brin, s'amusant à observer le balancement des blanche clochette.

*Sois prudent.* Prière muette à l'encontre de l'ancien Guerrier Runique, avant qu'elle ne se redresse pour reprendre sa route. Il n'y avait rien ici, et à moins que quelqu'un ne vienne lui barrer la route, elle n'avait aucune raison de rester là. Freyja allait rapidement pour rejoindre Athéna et elle devrait en faire de même.

~> La Carrière des Avides (d'ici 24H si personne ne m'arrête)

Post de Récup

Dans chacun de mes gestes, dans chaque muscle, l'épuisement se faisait ressentir. Enchaîner les combats sans pouvoir prendre le temps de récupérer, c'était véritablement la première fois que j'étais confronté à un tel test d'endurance. Si la guerre sainte continuait trop longtemps, tôt ou tard, mon corps me trahirait à nouveau. Et peut être que je n'aurais pas la chance d'être soutenu par Aurora ou Athéna pour me redresser...

Un regard vers la voûte Céleste me fit aussitôt froncer les sourcils : il ne nous restait plus que cinq heures... Le temps passait vite, très vite. Beaucoup trop vite, en fait... Tout en me déplaçant à vive allure, je scrutais les différents cosmos présents dans la région. C'est alors que je le ressentis. Mes jambes s'immobilisèrent d'elles mêmes, et je demeurai plusieurs secondes comme suspendu au milieu des fleurs. Je reconnaîtrais ce cosmos entre mille : le Requin... Il était donc venu jusqu'en Enfer. Je ne savais pas grand chose sur lui, mais une chose était sûre : je me méfiais de ce Marina comme de la peste. C'était l'un des pires de son espèce.

Un autre cosmos bien connu et beaucoup plus puissant attira mon attention de l'autre côté : Freyja, la déesse de l'amour et de la Fertilité. Elle aussi était à présent aux Enfers. Les pions se mettaient peu à peu en place pour le dénouement final. Une fois les déesses rassemblées, d'une manière ou d'une autre, cette guerre prendrait fin, c'était une certitude...

Tournant les talons vers la Demeure du Jugement, je repris mon chemin en fonçant droit sur l'ennemi. Je ne connaissais pas ses intentions, mais de toutes façons, autant couvrir les arrières de Dame Freyja. Athéna était trop loin pour être rattrapée et elle était déjà escortée, je pouvais ressentir le cosmos de Shion jusqu'ici.
- A nous deux, Requin... murmurai-je en quittant le champ de Fleurs.

Demeure du Jugement

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