| Déferlante sur les Enfers | |
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Auteur | Message |
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Wimber Nouvel Éveillé
| Sujet: Déferlante sur les Enfers Lun 14 Juin - 10:51 | |
| Jardin de Corail Les coraux d’Unity le conduisirent tout droit vers le Royaume des Ombres, domaine incontesté du Sombre Monarque, le tristement célèbre Hadès. Au fur et à mesure qu’il s’éloignait des profondeurs marines, Unity sentait un malaise s’installer en lui. Il n’était pas à sa place loin de l’Empire de Poséidon, loin de la vie benthique et des littoraux balayés par les vents. Mais il avait une mission à accomplir et celle ci passait avant tout le reste. Une fois celle tâche accomplie, il pourrait retourner vers les abysses qui lui étaient si chers.
Il arriva bientôt à l’entrée du Mekkaï, et le ciel, hésitant entre le noir d’encre et le rouge sang, n’augurait rien de bon. Il avançait d’un pas prudent, et se retrouva bientôt devant une arche gigantesque qui devait être là depuis maintes générations de mortels. Aucune plante, aucun oiseau, pas même un souffle de vent. La mort et le silence régnaient en maîtres absolus en ces lieux, et revêtu qu’il était de son écaille flamboyante, il se dit qu’il devait ressembler à un soleil au cœur des ténèbres. Sa protection ne ressemblait en rien à celles que portaient les 108 étoiles maléfiques, forgées à partir de minerais issus des mines infernales. Il leva les yeux et put lire.
"Vous qui entrez ici, abandonnez tout espoir". Retirant son casque qui cachait complètement son visage, il s’avança bien que l’espoir était toujours présent en son cœur. L’utopie de l’Empereur des Mers verrait enfin le jour. De ses ruines, l’ancienne Babylone renaîtrait et Séraphina pourra enfin vivre la vie à laquelle elle aspirait, loin de Blue Graad et de ses rigueurs… Restant attentif à ce qui se passait autour de lui, Unity s’arrêta alors, ne pénétrant pas plus avant ce domaine, préférant attendre que l’un des redoutables spectres se présente à lui.
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| | | | Sujet: Re: Déferlante sur les Enfers Mar 15 Juin - 16:18 | |
| Jardin de Corail J’avais suivis Unity laissant derrière moi Miss antipathique et Phantasos. Certes, je ne le connaissais pas et je n’avais pas envie non plus de faire copain copain avec une personne qui avait mis l’empereur des mers et des océans en colère. Quoique, de ce que je savais sur la mythologie, c’était habituel chez le souverain. Mais bon, ce n’était pas du tout mon problème, j’étais qui moi pour le juger. Je n’étais rien pour lui, une simple néréide du rang le plus bas possible. Amphitrite m’avait choisi pour sa protection tout comme celle de la prêtresse. Et c’est le cœur plein d’inquiétude que j’étais parti en mission.
L’aura d’Unity était puissante, plus puissante même qu’Ondine et comment avais je réussi à venir jusqu'ici? Je n’en savais guère, mais une chose était sur, j’avais été aidé pour accomplir ses exploits car j’étais maintenant au côté d’Unity. Un sentiment de malaise m’avait envahis à mon arrivé. L’horreur se lisait sur mon visage, je secouai la tête afin de chasser tout ça et mon regard se posa sur l’arche ne comprenant rien du tout à ce qu’il était écrit. Mes yeux se détachant alors sur ceux d’Unity je lui posa ma question sans timidité.
- Que veut dire ses instructions tout là haut ???
Mon regard se posa alors de nouveau sur l’arche et mon malaise partit plus vers une peur panique qu’autre chose. Mais il fallait que je contiennes ça. Pourquoi je ressentais tout ça? Il est vrai que je préférais de loin le paysage subaquatique. Et pour le peu de temps que j’y étais restée, l’Atlantide me manquait, je n’aurai pas cru penser cela mais c’était bel et bien vrai !
Prenant alors mon courage à deux mains, je pris le pas derrière Unity tout en regardant les falaises sombres, ce ciel tout aussi morbide. La mort, tout ça sentait la mort… Je me demandais à ce moment comment faisaient ceux qui vivaient en ces lieux? Et un soupir s'évacua en pensant à Ondine. Qu’allait elle encore dire ? Quelles seront encore ses réactions ? Ferait elle encore la fière dans ce monde si lugubre ? Allait elle nous faciliter la tâche sur la mission que Poséidon nous avait incombé ? Je pensais trop, voir même trop fort peut être…
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| | | Ondine Nouvel Éveillé
| Sujet: Re: Déferlante sur les Enfers Ven 18 Juin - 19:23 | |
| Jardin de Corail Vagabonde, aux couleurs ternes, la peau si pâle que telle une morte exsangue, je divaguais aussi loin que je le pouvais. J’étais encore secoué par le trajet, un profond noir m’ayant habité soudain, sans me souvenir de quoi que se soit. Tentant d’ouvrir les yeux, je me rendis compte que la fatigue s’était éprise de moi, alors qu’une fois de plus, la lourdeur d’une chute se faisait lourde sur mes membres. Etais-je destiné à tomber à chaque fois plus basse que terre ? Ouvrant alors les yeux d’un seul coup, avant même que quiconque n’ai le temps de venir me porter secours, je me relevai tant bien que mal, ma chevelure encore gorgée d’eau salée, je la voyais pendre lamentablement devant mon visage, cachant ainsi les différentes égratignures qui avaient librement déchiré mon si beau visage. Cette fois-ci, étrangement, je les avais sentis, à l’inverse de ma première blessure au front qui avait disparu silencieusement et sans douleur. Encore bien des mystères qui tournaient autour de moi et que j’aurais tant aimé bannir au plus profond de moi.
Enfin redressé, je pouvais voir de nouveaux ces deux serviteurs de Poséidon, tout fier d’être parvenu jusqu’ici, heureux ou presque d’avoir atteint le domaine sacré et secret de celui qui disait seul maître des morts : Hadès. La vue moins trouble je pu enfin voir ce qui ressemblait à l’entrée des enfers. Et soudain, sans prévenir, un violent pic atteint mon cœur comme un pieu ensanglanté de poison me transperçant la poitrine avec une certaine joie dans la douleur. Mais qu’elle était cette profonde sensation qui me fascinait autant qu’elle me dérangeait ? Je ne pouvais néanmoins pas vivre avec. Posant définitivement mon attention sur l’au-delà de l’ouverture, marquée par l’imposante porte marbrée aux allures décrépies, ce ne fut qu’horreur et désarroi qui parvinrent jusqu’à mon esprit. Sans l’expliquer réellement, je savais que si nous franchissions cette entrée, le retour nous serez impossible jusqu’aux terres de Poséidon. Et j’avais ce cri terrible, désireux de s’enfuir de ma gorge, de briser mes lèvres pour crier à ces pauvres innocents qu’allait plus loin serait synonyme de non retour. Mais je ne pouvais pas, non je ne pouvais pas appartenir leur monde. Il m’en était impossible. Je devais penser à me sauver moi avant tout. Dans ce monde comme dans celui d’où je venais, chacun devait vivre pour soi et non pas pour le reste du monde.
Sans pour autant laisser mon corps parler, je tentais difficilement de cacher mes rides de méfiance face à royaume qui s’offrait à nous. Et dans un simple murmure, qui apparaissait comme un cri à l’écho dans ce silence de mort :
♦ Et bien, quant à moi, je vais vous laisser ici bande d’inconscient… Et dire que vous avez pensé que je serais sous les ordres de cet… Cet… ♦ Ma bouche ne voulait pas articuler une seule insulte envers ce Poséidon et mon cerveau lui-même ne trouvait aucun trait négatif à cet être particulier. Pourtant, sans attendre, je filai déjà à travers le vent souple, sachant que le dieu des images ne me retiendrait pas, alors que le braillard et la pimbêche ne se gêneraient pas pour me laisser filer. En remontant à la surface, j’étais sûr de pouvoir m’enfuir. La liberté était aux bouts de mes doigts. [HRP: j'espère que l'un d'entre vous va rattraper Ondine ]
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| | | Phantasos002 Nouvel Éveillé
| Sujet: Re: Déferlante sur les Enfers Dim 20 Juin - 18:27 | |
| Les Enfers, parlons en. Havre de souffrance pour les "pêcheurs", cet endroit regroupe tout ce qui se fait de mieux en matière de torture. Bains de goudron bouillant, tombes profanées, vents mauvais, supplice à la Sisyphe... Un véritable paradis pour les sadiques en tout genre, de quoi rendre fou le plus solide des suppliciés, pour le plus grand bonheur des 108 bourreaux parcourant les terres souterraines en quête de damnés à harceler. Tous ne sont pas comme ça, mais il faut respecter les coutumes de l'endroit où on vit, après tout. C'est ce qu'il font, pour la plupart. Il vaut mieux pour eux, de toute manière. Ici, il y a les morts et les vivants. Les vivants pourrissent la mort des morts. Si jamais il ne le font pas, ils se retrouveront à la place de ceux qu'ils sont censés "titiller". Pour annoncer la couleur, la porte d'entrée d'érèbe affiche un slogan quelque peu désespérant. "Vous qui entrez ici, laissez toute espérance". A glacer le sang, pas vrai? C'est donc dans ce cadre empestant la joie et la bonne humeur qu'apparut la silhouette diffuse d'une divinité que vous connaissez désormais bien, accompagnée d'un petite troupe de deux félins aux yeux pénétrants. Le trio infernal croisa d'ailleurs une des trois marinas de Poséidon, qui semblait absolument enchantée à l'idée de faire une fugue et de fausser compagnie à ses compagnons et à celui qu'elle devait raccompagner. Manque de pot, elle se fit intercepter par Songe et Mélodrame, qui lui firent redescendre la pente par la force. Une fois que tout le monde fut en bas, la distorsion du réel ordonna a ses deux félidés de surveiller étroitement la fuyarde.
~~ Je vous rend votre sac en crocodile.
~~ Mais quelle peste.
~ Je m'en lèche les babines.
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| | | Wimber Nouvel Éveillé
| Sujet: Re: Déferlante sur les Enfers Dim 20 Juin - 20:19 | |
| Les minutes semblaient s’écouler au monde des Morts plus lentement que n’importe où ailleurs. Etrangement, le jeune sibérien se demanda quelle heure il pouvait bien être et devina que cette luminosité terne et blafarde était invariable en ces lieux, baignant le domaine d’un éternel et triste crépuscule.
Que veulent dire ses instructions tout là haut ???
oOo Ce ne sont guère des paroles de bienvenue, il s’agit plutôt d’une mise en garde… L’espoir doit quitter le cœur des imprudents qui osent pénétrer le royaume du Sombre Monarque. oOo répondit il à Marine sans détacher ses yeux de l’arche maudite. Puis bientôt arrivèrent Ondine et Phantasos. Les deux faisait la paire, il fallait bien l’avouer. Le Général des nymphes aquatiques semblait détester au plus haut point cet endroit, et Unity ne pouvait que la comprendre. Il n’était pas ici de gaité de cœur mais ils avaient tous trois une mission sacrée à accomplir : trouver un représentant d’Hadès semblait la première étape logique à accomplir. Cette divinité des rêves semblait bien trop fantasque pour aborder un tel sujet, et il ne devrait pas être trop difficile de mettre la main sur un haut gradé des Enfers à la porte même de ce royaume. Du moins c’était ce que le Dragon des Mers espérait secrètement. La simple perspective de s’attarder ici loin de l’immensité infinie de l’Océan lui était insupportable.
♦ Et bien, quant à moi, je vais vous laisser ici bande d’inconscient… Et dire que vous avez pensé que je serais sous les ordres de cet… Cet… ♦
Contrairement à toutes attentes, ce fut bien de l’intérieur de la petite troupe que vinrent les problèmes. Ondine avait tout simplement décidé de se faire la malle et d’abandonner ses deux partenaires au cœur des Ombres alors que Phantasos essayait de l’en empêcher grâce à ses deux félins spectraux. Mais les deux chats semblaient bien en peine à tenter de canaliser la protectrice de l’Antarctique. L’espace de quelques secondes, Unity hésita. Il ne portait certes pas la jeune femme dans son cœur et son attitude lui était clairement antipathique, mais d’un autre côté, il ne pouvait pas laisser l’un des 7 généraux marins fuir de la sorte ses responsabilités.
oOo Cette petite grue suffisante commence à me les hacher menu ! oOo pensa le Général pour lui même alors qu’il prit la direction par laquelle Ondine tentait de s’échapper. Il prit rapidement sa décision. Il ne pouvait pas assister à sa fuite sans au moins lui demander des comptes, au nom de Poséidon, leur dieu à tous trois.
Tendant une main vers celle qui déshonorait son dieu, Unity ne déploya aucune once de cosmos, ne sachant pas si cela serait prit pour une agression par les spectres, mais déploya ses étranges coraux organiques aux couleurs flamboyantes tout autour de la Général. C’était comme si la vie des profondeurs investissait le Royaume des Ombres, apportant un peu de son éclat à ce monde qui en était si dépourvu. Les coraux enserrèrent ses membres avec une vigueur et une délicatesse qu’elle n’aurait pas cru possible, l’empêchant ainsi de s’enfuir sans s’être au moins expliquée.
oOo Ondine, nous avons une mission sacrée, l’as tu oublié ? Poséidon, l’un des trois grands maîtres de l’Univers compte sur nous pour la mener à bien ! L’Ecaille que tu revêts ne représente-elle rien à tes yeux ? oOo demanda Unity à Ondine de sa voix belle et grave, alors qu’il se plaçait devant elle, les bras croisés. Son regard brûlait d'un feu glacial et dans la pénombre ambiante, ses yeux étaient semblables à deux lances de lumière.
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| | | | Sujet: Re: Déferlante sur les Enfers Dim 20 Juin - 22:01 | |
| Naturellement, Unity me répondit. Ca faisait froid dans le dos! L'espoir, mais justement, c'était ça qui me faisait vivre. L'espoir d'un monde meilleur...
Puis enfin Ondine arriva et là volte face! Je m'attendais à une réaction de sa part mais ça! NON pas du tout. Une chose était sur elle partait, elle filait et dans un sens heureusement que Phantasos était là avec... C'est quoi ça??? Bref, c'était pas beau et ils voulaient la manger on aurait dit... Combien m'y fasse, avec Miss antipathique... L'indigestion était à coup sûr, même pour des créatures de l'enfer!"Sac de crocodile?? Peste"... Ok pour peste, mais pas sac de croco, qui voudrait vendre sa peau? Pas moi en tout cas! Puis Unity intervint, il tendit sa main et d'étranges coraux revinrent de nouveaux. Ses coraux que j'avais vu avant, ses coraux qui m'appellaient en tant que néréide. Sauf que ma colère était suffisante. Mon aura multicoloré s'étendirent de nouveau comme auparavant. Sauf que j'étais consciente cette fois ci. Je fis quelques bonds et j'arrivai vers le général emprisonné. De là Unity lui dit c'est quatre vérités! oOo Ondine, nous avons une mission sacrée, l’as tu oublié ? Poséidon, l’un des trois grands maîtres de l’Univers compte sur nous pour la mener à bien ! L’Ecaille que tu revêts ne représente-elle rien à tes yeux ? oOo Ca c'est clair que rien ne représentait à ses yeux! Elle ne voyait que sa petite personne. Sauf que moi, ma colère était tel que je ne pouvais pas la canaliser comme Unity le faisait si bien. Non, elle explosait directement par une belle giffle. Elle claqua tellement fort que je me fis mal à ma propre main. Dieu que ça faisait mal!
Ma voix si douce en général, ne l'était pas cette fois ci. Mon regard était froid et hautain.- Ondine! Je me fous de ton grade! Je ne vois qu'une chose! TON EGOISME! Tu crois que tu es la seule à ne rien comprendre? Figure toi que non! Moi même je ne comprends rien pourtant notre déesse Amphitrite est venu à moi! Et là, je ne vois qu'une chose! Tu t'enfuis et ça ce n'est pas supportable! Tu ne penses pas à Poséidon et donc tu ne penses pas à son épouse! Ce n'est pas pardonnable! Tout ce qui atteint le couple impériale m'atteint!Puis sans que je le souhaite, mon cosmos s'intensifia pour donner une boule lumineuse se dirigeant vers ma poitrine et de là sortit une magnifique épée. La douleur fut insupportable, elle me cassa littéralement les jambes. Dans le même court instant où je l'extirpais, j'entendis cette voix. Mes yeux étaient de nouveau dans le vide, voilaient de nouveau. *Ô Roses du noble château, Ô puissance de Dios qui sommeille en moi, Entend ton maître et réveille-toi.* A peine sortit, elle disparut, tout comme mon cosmos s'éteignit. Ruisselante de sueur, je me demandais ce qui m'était encore arrivée. Avec peine, je me remis debout et tourna les talons et alla vers l'arche. Maintenant j'attendais qu'Ondine se calme et aussi écoutais ce qu'elle allait répondre à Unity.
Pour mon compte perso, j'avais besoin d'être à l'écart, j'avais besoin de m'en remettre aussi sans l'aide de qui que se soit!
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| | | Ondine Nouvel Éveillé
| Sujet: Re: Déferlante sur les Enfers Lun 21 Juin - 16:04 | |
| Sombre ciel, l’amour se flétri, confiance d’un soir, la mort jamais ne s’égare. Une fois encore, on m’avait fait croire à un songe éphémère, on me l’avait fait miroiter au plus profond de mes yeux couleurs de feu, jusqu’à me le retirer avec tempérament du cœur, profitant de ma faiblesse d’esprit, aveuglée par le désir de liberté pour me retirer ce si joli espoir qui hantait mon esprit depuis mon arrivée en ces terres nacreuses. Les corps se frôlent, la rage s’enrôle, ces vieux fantômes, l’espoir me ronge. Et si je pardonne, je m’offre encore, je tremble alors et résonne, je reste contre mon gré je cherche, si j’oubli je donne, ma vie, mon nom, mon âme.
Ligotée comme une male propre, traitée comme une bête aux regards dangereux, mon ascension fut de courte durée, jusqu’à ce qu’on me torde entre ces bras visqueux, reflet de douleur, je n’avais plus vraiment le choix, je devais rester, mais pour combien de temps ? Déjà, je cherchai des yeux un moyen de me libérer, alors que le pseudo général à son maître tentait de me faire la morale. Mais je n’avais que faire de ses discours moralisateurs et de ses pensées sur l’existence du monde et sur la façon dont la Terre se doit de tourner. Tout ce qui m’importait pour le moment était de me cavaler rien de plus. Commençant alors à gigoter de toutes les forces, tordant mon corps dans toutes les positions possibles. Une chose plutôt incroyable apparut : mon armure qui jusqu’ici ne s’était révélée qu’être une simple protection sans grande intérêt brilla tout du long, une seule fois, pour ensuite changer de texture. Le temps d’un battement de cil, la couche extérieure de l’armure était devenue si lisse et si glissante que rien ne pouvait se fixer dessus pas même une étreinte. Encore étonnée par cette réaction de la part de ce bout de métal, je me retrouvai déjà à terre, retombant félinement sur mes jambes avec grâce :
♦ Ce n’est pas tes petits morceaux de géranium qui peuvent m’arrêter imbéci… ♦
Pas même le temps de terminer ma phrase, qu’une violente douleur se fit ressentir sur ma joue gauche. Un écho profond se fit entendre à plusieurs dizaines de mètres à la ronde, alors que déjà je posai ma main sur l’endroit où la jeune femme à la crinière rose venait de frapper avec violence, d’un geste de la main : une claque. Reculant alors de quelques pas après que la furie m’ait hurlé ses quatre vérités, j’avais du mal à remettre mes idées en place dans ma tête. Jusqu’ici, personne ne m’avait touché, personne ne m’avait frôlé et encore moins violenté. Et sur les paroles de ces deux loyaux sujets de Poséidon, j’eu comme une étrange sensation. Pourquoi m’enfuir ? Ou aller ? Que faire ? Qui trouver ? Et plus les mots des deux persécuteurs se répétaient dans mon crâne, et plus je sentais mon corps s’alourdir sous le poids de l’incompréhension. Mon regard se voilant, je ne pus rien faire d’autre que répondre à la question du général corail :
♦Cette… Cette armure… Je n’en voulais pas… Je n’ai jamais voulu être ici… Je… J… ♦
Et sans comprendre ni même attendre, je m’écroulai violement au sol, tombant à genou, les épaules emportant un peu plus mon dos en avant, ma chevelure rousse tombant devant mon visage. Rien, pendant plusieurs secondes rien ne sortit de ma bouche. Se furent mes yeux à la place qui parlèrent sans s’arrêter dans un flot de paroles pourtant incompréhensible mais tellement limpide : des larmes. Ce sentiment de profond dégoût envers le monde, mélangé à la totale incompréhension des choses, voilà ce qui tiraillait mon cœur et même mon corps. Mon armure, je la sentais bouillir sur mon corps, comme si elle me poussait à l’ultimatum : parler ou périr. Alors, sous le poids de la souffrance et de la pression, je m’exécutai. Me relevant face aux trois êtres présents, je posai mes deux mains sur mon bas ventre, pour qu’à cette endroit précis, mon armure se désosse d’elle-même laissant nue mon corps sur un diamètre de 20 centimètres. Et là, à la plus grande surprise de tous, au vue de leurs yeux écarquillés, on put voir sur mon bas ventre qu’aucun nombril n’était présent. Baissant les yeux :
♦ Mon vrai nom n’est pas Ondine. A l’origine, lorsque je fus créé, on me donna le numéro XX5510 comme appellation. Les deux lettres signifient que j’étais une femme, et les chiffres indiquent le nombre… Le nombre de tentative échouée avant la réussite du projet. En clair, 5509 personnes furent tués avant moi pour que je puisse voir le jour. Et pendant longtemps, je vécu dans un bocal cylindrique tout fait de verre, où des hommes ayant fait de la science leur jouet, m’étudiaient, me créer, et m’améliorer. Je ne suis pas humaine comme vous, je suis… Du moins, j’ai en moins une part animale. Je suis né sous le signe du Dauphin. ♦
Marquant une pause, le plus gros étant passé, je me redressai alors que mon armure se refermée d’elle-même, je me décidai à en finir avec ce secret :
♦ Un autre être a été créé après moi, mais avant même qu’il soit mis sous contrôle, il s’enfuit provoquant un violent carnage sur son passage. ♦
C’est alors que les flashs de souvenirs me revinrent. Les humains, ces hommes et femmes, tous dévorés, moi les contrôlant, les obligeant à se rapprocher. Puis ma fuite, ce long couloir, ces cadavres, cette lumière et puis plus rien. Tombant une nouvelle fois à terre, ma tête entre mes mains, je bégayai, les pleurs brouillant mes paroles :
♦ Je porte sur moi la mort de milliers d’êtres qui auraient pu vivre. Je suis un monstre, je ne serais jamais comme vous. Voilà… Voilà… VOILA POURQUOI J’AI TANT VOULU VOUS FUIR ! Je ne mérite pas de vivre.♦
Poussant alors un cri aussi strident que puissant, je sentis ma tête qui allait exploser sous peu. Des ondes soniques résonnèrent, s’échappant de ma bouche, alors que mon armure brillait de nouveau. C’est alors que je vis des images, une jeune femme prise dans la glace, un homme sur un cheval blanc au physique ravageur et encore un autre être, une sorte d’homme étrange, aux bords flous et rêveurs. Je voulais que cette douleur cesse je n’y arrivais pas :
♦ARRETEZ ! ARRETEZ !!♦ Et sans comprendre comment, la jeune femme à l’armure des Lyumnades fit apparaître devant elle ces trois personnes qu’elle venait de voir dans sa tête. Et soudain, sa douleur sembla s’arrêter, sans comprendre comme ni même pourquoi, ce qu’elle venait d’apercevoir, comme des souvenirs venaient de se concrétiser sous le coup de l’émotion. A boue de souffle, elle posa ses deux mains au sol pour soutenir son corps devenu encore plus lourd et moue. Qu’allait-il arriver maintenant ? [HRP: Pour information, étant donné que mon personnage ne maîtrise pas encore le cosmos, c'est sa première vraie utilisation de celui-ci. C'est pourquoi le pouvoir des Lyumnades qui consiste à créer une illusion des personnes qui tiennent le plus au coeur des personnes ciblés ici se matérialisent. Ils sont donc extérieurs au corps d'Ondine ]
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| | | Wimber Nouvel Éveillé
| Sujet: Re: Déferlante sur les Enfers Mer 23 Juin - 0:06 | |
| La mission ne se déroulait pas exactement comme Unity l’avait espéré. Aucun représentant d’Hadès en vue, un Général tentant de prendre la tangente, un Marina perdant son sang froid comme une petite fille. Il fallait avouer que pour cette première étape de sa vie de Marina au service de Poséidon, rien ne se passait comme prévu. Les rebondissements n’en finissaient pas. En effet, Ondine leur apprit qu’elle venait du futur et surtout, qu’elle n’était pas véritablement humaine, du moins si elle l’était, elle n’avait pas été conçue naturellement. Au contraire, elle était le fruit d’une expérience. Cela revenait-il à dire qu’elle n’était pas humaine pour autant ?
Au fond de son cœur, Unity était persuadé que non. Elle ressentait, tout comme lui, des émotions : le doute, la peur, la culpabilité, la colère... Tous ces sentiments qui étaient si fondamentalement caractéristiques de l’être humain, qui leur permettait de survivre et de puiser en eux la force de se battre, ou l’envie d’en finir une fois pour toute. Apparemment, la conscience d’Ondine pesait lourdement sur son âme, elle se disait coupable de la mort de nombreuses personnes. Fermant les yeux sous son casque sans que nul ne puisse s’en apercevoir, Unity eut un flash back terrible. Il revit une scène qu’il avait enfouie au plus profond de son être.
Il observait la scène comme s’il était un simple spectateur. Il se voyait distinctement, dans la grandiose bibliothèque de Blue Graad, se disputant avec son père au sujet de l’avenir de son peuple. Leurs deux visions étaient radicalement opposées. Unity haïssait ce pays de tristesse depuis la mort de sa sœur, et voulait forcer son père à inciter leur peuple à quitter cette terre inhospitalière. Dans un accès de colère, le jeune fils du régent l’accusa d’être directement fautif de la mort de Seraphina. Son père, les yeux révulsés, le frappa de toutes ses forces. Ivre de rage, Unity se releva alors que ses poings s’enflammèrent d’une aura émeraude. Son père ne se releva jamais alors qu’il venait de s’éveiller au cosmos.
Lentement, une larme coulait sur la joue d’Unity. Il regarda s’éloigner la Néréide qui avait soudainement décidé de péter les plombs en bonne et due forme. Toutefois, absorbé par ses souvenirs, il n’avait pas suivi ce qui venait de se passer sous ses yeux.
oOo Ondine, nous avons tous des démons à exorciser. Nous avons tous commis des actes que nous regrettons, au plus profond de notre être. Mais nous ne pouvons qu’espérer de toute notre âme pouvoir nous racheter de nos fautes et réparer nos erreurs. Poséidon nous offre une existence nouvelle, une chance de rédemption et d’accomplissement d’une destinée qui nos dépasse encore... oOo
Alors qu’il s’adressait au Général des Lyumnades, il vit apparaître devant lui la personne qu’il aimait le plus au monde. Il aurait donné sa vie, cent fois, mille fois, pour que puisse revivre sa sœur bien aimée. Séraphina. Elle se tenait devant lui, si réelle et si proche, et son visage n’était pas celui de la tristesse. Au contraire, elle lui souriait comme lorsqu’ils étaient enfants. Il pouvait presque la toucher. Sans qu’il s’en aperçoive, tous les coraux disparurent dans son dos, se repliant lentement, comme repoussé par une force invisible. Le choc de cette vision empêchait tout contrôle psychique sur les étranges êtres marins.
oOo Séraphina, pardonne moi… oOo dit il en tendant la main vers l’image de sa sœur qui bientôt se dissipa dans l’atmosphère oppressante des Enfers. Elle n’avait jamais été là, elle n’était qu’une illusion. Ce constat lui déchira le cœur, aussi surement qu’une épée d'acier trempé.
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| | | Phantasos002 Nouvel Éveillé
| Sujet: Re: Déferlante sur les Enfers Mer 23 Juin - 18:35 | |
| Décidément, l'Irréel Incarné ne s'ennuyait pas. Après avoir allègrement provoqué Poséidon et ses laquais, créé une nouvelle chimère, et rattrapé une fuyarde en quête de liberté, voilà qu'il était spectateur de la perte de raison de cette dernière. Après avoir raconté son histoire, probablement véritable malgré une certain énormité d'effet, elle avait remis sa vie en question, pour finir par hurler comme une démente. Visiblement, elle possédait un pouvoir bien particulier, pile dans le domaine de Phantasos. Elle était capable de créer des illusions basées sur les souvenirs des gens qu'elle vise. Etant devenue quelque peu folle, elle n'avait pas maîtrisé cette capacité et toute personne aux alentours avait droit à une image tout droit sortie de son coeur. Bien entendu, le divin chimérique ne pouvait être atteint par une arcane aussi mal ciselée. Aussi, il profita de ce petit moment de tranquillité pour déployer un peu son cosmos à travers les lieux. Il n'est jamais tranquille lorsqu'il ne domine pas l'endroit où il se trouve. Puis, lassé par le spectacle pitoyable offert par les marinas, il envoya Songe casser la manipulation faite sur Unity, pendant que Mélodrame s'occupait de ramener Marina à la réalité. Il préféra laisser Ondine tranquille avec elle même, il valait mieux. Il avait une question à poser à la néréide et au dragon des mers. Cette question était certes étrange, mais il avait besoin de la poser, pour mieux comprendre ceux à qui il avait affaire.
~ Bien. Je voulais vous demander. Pourquoi servir Poséidon avec tant de dévotion? Il vous utilise comme de la simple chair à canon, après tout. Vous n'êtes que des laquais sous le règne despotique d'un dictateur illégitime. Vous devriez suivre votre propre envie, vos propres lubies. Pas celles d'un pseudo dieu colérique. Notre situation n'est pas si différente, après tout, malgré mon statut de divinité immortelle, mais je ne vous comprends pas. J'ai toujours fait ce que je voulais, parce que vivre ne se résume pas à jouer au chien.
Une musique venant de l'Irréalité retentit alors, un son noir et lugubre servant de son.
¤~ Pourquoi, ne suis-je pas Ne suis-je pas ce que l'on veut de moi?
Je suis petit, je m'en fous J'ai bien le temps, je m'en fous je suis usant, je m'en fous C'est moi qui vous tordrai le cou ~¤
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| | | | Sujet: Re: Déferlante sur les Enfers Mer 23 Juin - 18:51 | |
| La douleur dans ma poitrine s’évapora doucement, Dios s’était envolé aussitôt qu’il était apparu ! Je regagnais mon calme car j’avais vraiment perdu mon sang froid, j’écoutais alors les paroles d’Ondine qui craquait elle aussi. Ma gifle avait eu un effet sur elle, un impact, un électrochoc. Je ne pouvais pas me permettre qu’elle s’enfuie, il fallait bien qu’elle comprenne que nous étions tous dans le même bateau. Ses révélations étaient encore plus surprenantes encore, montrant ainsi au niveau du nombril qu’elle n’en possédait pas! Le futur, comment était le futur si ce qu’elle disait été bel et bien vrai ?- Spoiler:
Je regardais alors cette chevalière que j’avais eu étant petite repensant à lui, mon prince qui m’avait sorti de ce cercueil dans l’église de San Cristoforo, l’église qui est au milieu du cimetière de San Michelle. Il fallait bien l’avouer, je voulais mourir et rejoindre mes parents ! Je n’avais plus d’espoir, je n’avais que cinq ans et c’était lui qui m’avait sauvé la vie et à plusieurs reprises par la suite. Je m’imaginais bel et bien dans ses bras - Spoiler:
Cependant à peine avais je finis d’être dans mes songes que l’aura d’Ondine grandit et là je le vis.- Spoiler:
La parfaite image de mes souvenirs, était ce un rêve ou la réalité ? Ce que je souhaitais le plus au monde, ce que je gardais au plus profond de mon cœur comme le plus pure des trésors était devant moi ! Il était là, descendant de son cheval blanc en me tendant les bras. Mon envie était d’allée le rejoindre et d’être dans ses bras. Ce que je fis et au lieu d’être dans cet habit, l’illusion parfaite jonglait dans ce que je ne désirais plus mettre depuis des lustres : une robe et une tiare de princesse dut à mon rang normalement. - Spoiler:
Mon père avait abdiqué par le fait qu’il avait préféré une roturière à une cours d’hypocrite qui ne voyait que ses privilèges. Bannis, exilé, c’était à Venise que j’avais vu le jour quelques temps plus tard! C’était à Venise qu’il était mort en même temps que ma mère et qu’il reposait maintenant.
Sauf que l’illusion s’arrêta brusquement et le réveil fut brutal par «Mélodrame» Je me releva décidé à aller au plus vite et finir cette mission.- Spoiler:
Néanmoins, Phantasos avait une question à me poser ainsi qu’à Unity…~ Bien. Je voulais vous demander. Pourquoi servir Poséidon avec tant de dévotion? Il vous utilise comme de la simple chair à canon, après tout. Vous n'êtes que des laquais sous le règne despotique d'un dictateur illégitime. Vous devriez suivre votre propre envie, vos propres lubies. Pas celles d'un pseudo dieu colérique. Notre situation n'est pas si différente, après tout, malgré mon statut de divinité immortelle, mais je ne vous comprends pas. J'ai toujours fait ce que je voulais, parce que vivre ne se résume pas à jouer au chien. ~Ma réponse fut simple.-Je sers Poséidon car je suis au service de son épouse. Amphitrite est sœur, Amphitrite est reine. En tant que Néréide, je dois protéger ma déesse et évidemment son époux.
Je ne connais pas comme les autres l’empereur, mais je sais que s’il est contrarié, Amphitrite l’est. Et Cela n’est pas acceptable ! Comprenez vous Phantasos ?La musique alors était une cacophonie, très très désagréable. Je me bouchai les oreilles et alla vers le général des Lyumnades. Ondine n’était pas encore prête. Alors j’attendis un peu. Le désespoir dans son cœur. Perdu, elle était perdue…
D’un pas tranquille et assuré, je revins vers elle et m’accroupis devant. Le fait d’avoir vu, d’avoir ressenti de nouveau par là où j’étais passé et je lui dis avec douceur.-Si la coquille de son œuf n’est pas brisée L’oisillon va mourir ! Nous sommes l’oisillon et l’œuf est le monde ! Si la coquille n’est pas brisée, Nous allons mourir Alors brisons la coquille du monde ! Pour révolutionner le monde !
Tu es comme nous un marina, tu ne peux pas partir comme ça. Tu te dis monstre, moi je dis que tu es perdu. Tu dis venir du futur et moi je suis une exilée orpheline. Je ne connais pas Unity, pourtant il m’inspire et j’ai du respect pour lui. Si tu t’en donnes la peine, toi aussi tu y arriveras. Pour ça Ondine, il va falloir écouter, entendre l’appel des océans. Tu as été élu comme nous. A nous de nous montrer digne. Nous avons une mission à nous de la réussir. Je crains fort que Poséidon n’aime les échecs.
Chacun a besoin de croire en quelque chose et ce n’est pas ça qui va m’arrêter ! Tendant mon doigt vers l'arche.Je me releva alors et alla vers Unity.- Je suis désolée d’avoir perdu mon sang froid. Le fait est qu’Ondine et moi n’avons pas été préparé à tout ça.Après avoir fait preuve de gratitude envers le dieu, d’excuse envers Unity et de générosité d’âme avec Ondine, il était peut être temps de passer à l’étape suivant. Encore un peu de patience… Encore un peu…
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| | | Ondine Nouvel Éveillé
| Sujet: Re: Déferlante sur les Enfers Sam 26 Juin - 23:09 | |
| Alors que la claque précédente de la jeune Marina n'avait même pas laissé de trace, ses paroles si douces et si attentionnées se plantèrent dans ma poitrine aussi fort que s'il s'agissait d'un poignard aux reflets emplis de regrets. Il était vrai que depuis si longtemps, depuis que javais su par je ne sais quel miracle tous ces détails sur ma procréations, je n'avais jamais osé me regarder mon autre face, celle qui noircissait sous le coup répéter des larmes nauséabondes, cette autre moi Que je ne connaissais pas et que je ne voulais peut être pas vraiment découvrir par peur sans doute de voir ce qui m'effrayait le plus: l'inconnu, synonyme de réalité.
Me relevant lentement, je posai mon regard profond et infiniment coupable sur le monde qui s'offrait à nous maintenant. Je ressentais comme une incertitude violente, une pressentiment qui valait la fuite, comme une envie de rebrousser chemin prétextant le talon cassé plutôt Que d'être responsable du danger qui nous guettait. Étais-je la seule a me rendre réellement compte que tout était plus sombre que ce qu'on ne voulait nous faire croire? Tout était étrangement normal: nous venions de pénétrer dans le domaine des morts, lieu interdit aux vivants Et aucun chevaliers aux service de ce gosse zoophile n'était encore venu. De plus, l'air semblait lourd, pesant et asfixiant, une odeur de fin qui planait sévèrement dans l'atmosphère me laissant à penser qu'il serait Nécessaire de surveiller ses arrières autant que Candy qui était revenu dans son pays en compagnie de monstres de foires. En y repensant, connaissaient-ils cette nunuche blondasse refaite de la tête au pieds et qui jouait a la bimbo sainte nitouche dans son paradis imaginaire?
Arrêtant mes divagations, je perçus la question du Dieu à tête de morveux et étrangement elle ne m'était pas destinée. Et puis, que répondre à cela? Il n'était pas mon Dieu ce Poseidon, il n'était ni mon maître, ni mon amant, ni même important. Pourtant, les mots sortirent deux-mêmes:" Nous, les sujets de Poseidon, nous ne decidons pas de notre liberté car cachun est victime des caprices des êtres comme vous - pointant du doigt Phantasos - que nous préférons nous ralier sous des idéaux communes nous permettant de concrétiser nos rêves. Seuls, nous n'aurions que pour seul but de survivre à cette odieuse manipulation auquelle aime jouer les Dieux: le sort du monde." M'avançant un peu plus vers cette arche ancestrale, je levai la tête pour lire le texte qui étrangement m'était limpide. Et montrant d'un mouvement de tête le monument, je continuai:" Abandonner tout espoir... Quelle idiotie! Il est normal que tous ceux qui franchissent les portes de ce monde abandonne tout espoir de retour puisque jamais ils n'ont connu la chance de penser ensemble. L'homme vie pour se battre et pour survivre, ce n'est qu'en posant son pied en ces lieux qu'il comprends que le combat est fini. Perdre c'est accepter la fin du combat incessant entre soi-même et vous - en direction du seul Dieu présent -" Rabaissant la tête, je croisais les bras et décidait qu'il était tant d'avancer et pour terminer avec mes pensées fugaces je conclus:
" Mais dites moi Phantasos, pourquoi asservir ainsi l'irréel, Pourquoi tenir vos bêtes sous votre Joug, Pourquoi restez vous simple serviteur sous les ordres du Songe? Pourquoi pour un Dieu de votre rang, vous acceptez de subir le genre humain? " Satisfaite de ma question, je lançait un regard a Marina puis a Unity. Sans mot, je fis comprendre qu'il était temps de marcher ensemble et tout en gardant mon air farouche, je brulais d'impatience de découvrir ce qui se présentait à nous:" Bon les gosses, au lieu de brayer comme des morveux ont pourrait peut être ammener notre très cher convive à son lieu de vie?!" J'acceptai peut être de les accompagner mais il n'en demeurait pas moins que je restais Ondine et personne d'autre. Cœur de Pierre tel était mon nom.
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| | | Phantasos002 Nouvel Éveillé
| Sujet: Re: Déferlante sur les Enfers Lun 28 Juin - 10:44 | |
| Des questions, des questions, en réponse aux questions. Un vil cercle vicieux se présentait devant la divinité du rêve, qui, pour une fois, avait tout écouté, ce qui était assez rare pour être noté comme un effort. Il ne répondit rien à Marina, car il avait tout à fait compris son point de vue et préféra la laisser en paix, elle qui croyait tant en Amphitrite, sa "maîtresse" en quelque sorte. En revanche, Ondine avait eu une réaction bien plus intéressante, qui méritait d'être approfondie.
~ Des caprices? Quels caprices? Je ne soumet pas les humains à mon autorité, bien au contraire. Je ne pourrais plus voir leurs rêves, si tel était le cas. Quant au sort du monde, il m'importe peu. Je n'ai jamais souhaité, ne souhaite pas, et ne souhaiterai jamais manipuler le destin de ce monde. Je ne suis pas Hadès. Ni Poséidon, d'ailleurs.
La nymphe des lacs fit une nouvelle remarque tout en parlant de l'arche du royaume souterrain, mais l'Irréel Incarné ne lui répondit pas. En revanche, il essaya de s'occuper de celle qui suivit, mais il n'était pas seul.
~~ Il n'asservit pas l'Irréel, il est l'Irréel. Si les Chimères meurent, lui aussi partira en fumée. En revanche, comme il ne peut pas mourir, le contraire n'est point possible.
~~~ Et nous ne sommes pas des bêtes asservies. Nous faisons ce que nous voulons, suivant nos envies. Nous sommes amies avec Phantasos, mais nous ne sommes pas ses esclaves.
~ Merci mes chers. Et nous ne subissons pas le genre humain. C'est notre choix. Mes semblables divins ne rêvent pas. Et comme vous l'avez dit, ils jouent trop avec ce qui ne leur appartient pas. Je les méprise et ils me méprisent, de toute manière, et c'est mieux ainsi. Même mes frères ont une vision du monde qui ne me plaît pas. De plus, certains êtres humains rêvent de leur liberté, aussi, je leur apporte mon soutien dans les rêves, parce que je pense que passer sa vie à servir et à obéir tel un laquais n'est pas une vie.
Le Chimérique, d'un geste élégant, fit apparaître une sphère de rêve dans sa main. Vide.
~ Voilà ce que m'infligent les enfers. Plutôt cruel, n'est-ce-pas? Ah, tiens. Pour ce qui est de mon lieu de vie, il n'y a pas de souci à se faire, nous y sommes presque. Attendons plutôt un spectre.
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| | | Raïmi Nouvel Éveillé
| Sujet: Re: Déferlante sur les Enfers Mar 6 Juil - 13:19 | |
| (Portes des Enfers, qques mètres plus loin) =>
Raïmi avait quitté le groupe de Spectres pour de bon cette fois. Il devancé légèrement la Grande Prêtresse des Enfers, comme pour lui montrer le chemin, ou pour la protéger, en quelque sorte. Il aurait plutôt voulu se poster derrière la belle jeune femme, et ainsi mieux comploter dans son dos à coups de fantasmes, mais son devoir de Spectre avant tout. Heureusement, dans tous les cas, il pouvait compter sur ses nombreuses tentacules virevoltantes, qui étaient capables en permanance, de s'adonner à des jeux de regards sous tous les angles. Même si Charlotte s'en rendait compte clairement, connaissant déjà les intentions sournoises du Ver, elle se devait avant tout de regarder où elle posait les pieds. La terre des Enfers, bien qu'un vaste désert, n'avait rien d'une surface complètement plane, et une bosse, un trou, un défaut dans le sol était si vite arrivé... de quoi trébûcher et salir sa robe, qu'il ne resterait plus qu'à ôter, par exemple ?Bref, le Spectre de la Soumission arriva bientôt en vue d'une bande, tous en armure. Ils attendaient sans doute après que quelqu'un vienne les accueillir. Le Ver reconnut tout de suite le style d'armure dorée. Il en avait déjà croisé du même genre lors de son voyage dans le Sanctuaire sous-marin de Poséidon, justement. Comme il s'imaginait tant, de jolies sirènes avaient fait le déplacement jusqu'ici. Décidément leur divinité des océans avait vraiment bon goût, et embauchait toujours des Marinas au corps bien conçu, telles les courbes des vagues, sur lesquelles il ne restait plus qu'à surfer dessus._ Raïmi, Spectre du Ver, Étoile Terrestre de la Soumission, annonça-t-il, une fois aux pieds de la première femelle des Mers la plus proche.Il se plia en deux, une main sur le torse, le temps d'une révérence de rigueur, mais profita surtout de renifler l'odeur marine de cette belle plante aquatique. En se redressant, comme si tout était déjà prévu, ses gros yeux parcoururent toute l'envergure de son interlocutrice, puis le Ver se glissa sur le côté, pour rejoindre l'autre Marina à la chevelure farouche. Encore un peu, et il lui marchait sur le pied, à défaut de pouvoir la caliner, au vu des circonstances de la situation._ Et permettez-moi de vous présenter notre Grande Prêtresse des Enfers, Charlotte de Battice, reprit-il, en la désignant de ses deux mains, alors qu'elle prenait place à son tour dans le rang.Évidemment, les tentacules du pervers se baladaient déjà au-dessus de ses deux convives, le temps de prendre quelques clichés, afin de se monter un film dans la tête de Raïmi, plus tard. Du coup, il n'avait toujours pas porté un intérêt particulier au dernier Marina restant. Et sans aucun doute, un rival de poids. Mais alors, que le Ver s'empressait de refaire bonne figure devant Charlotte, il remarqua surtout qu'une vieille connaissance s'était amené en ces lieux de ténèbres. Phantasos, le dormeur !* Ce saligaud aurait survécu à toutes les tortures infligées par Poséidon ? S'interrogea Raïmi, avec une grimace de colérique. *Le bougre avait l'air en pleine forme, et de connivence avec le peuple sous-marin. Peut-être avait-il subi un lavage de cerveau ? Le Spectre éclata de rire dans son fort intérieur, bien que s'il servait une autre faction, ça n'arrangeait pas les choses. Il fallait alors espérer que tous ces invités venaient d'abord en paix._ Hé Phantasos ! Je vois que tu as survécu à ton périple, lui lança-t-il, avec un faux sourire. Mais dis-moi, tu nous ramènes du beau monde... en quel honneur ? Poséidon aurait fait son choix ?Raïmi s'était ensuite écarté, lorsque la Dame des Enfers avait pris place pour la suite des opérations. Même s'il ne s'entendait pas spécialement avec le Fils d'Hypnos, peut-être croirait-il qu'en lui portant un peu d'attention, les deux sbires d'Hadès finiraient par devenir potes. Mais rien n'était moins sûr. Pendant ce temps, un inconnu restait toujours dans l'ignorance du Ver. Sans doute, un Général, quand on décortiquait son imposante Écaille._ Bienvenue dans notre Royaume, adressa-t-il à son attention, la bouche entre ses deux mains.Raïmi avait aussi baissé la voix, de peur de couper la parole aux autres qui se seraient manifestés entre temps. Dans tous les cas, pas question d'aller lui serrer la main, si ce n'est que pour mieux lui arracher son bras, en guise de diversion./hrp: bon vala, donc j'arrive avec la Prêtresse. Je suppose qu'elle postera bientôt aussi. (on voit bientôt le bout du tunnel, lol. Patience !)
Dernière édition par Raïmi le Mer 7 Juil - 18:05, édité 1 fois
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| | | Charlotte de Battice Nouvel Éveillé
| Sujet: Re: Déferlante sur les Enfers Mer 7 Juil - 14:16 | |
| Groupe de Spectres en direction du Mont Etna et concentré devant la porte des Enfers Les deux Spectres s'étaient donc éloignés. Le gros de la troupe s'avançait maintenant vers une sortie des Enfers, direction le Mont Etna, les Saints et leur Déesse de pacotille. Pour ce qui était de la nouvelle mission de Charlotte, elle devait se défaire rapidement d'un semblant de pourparler avec la poiscaille de Poséïdon. Vraiment, qu'est-ce que leur Maître leur trouvait? Ils n'étaient même pas dignes d'être des esclaves en lien avec leur cosmos à l'apparence très pâle.Marchant sur ce sol irrégulier comme si elle traversait un champ d'oeufs, elle arriva en vue d'un groupe de soldats en armure. Un Spectre les accompagnait et elle découvrit qu'il était Phantasos. De ce que Raïmi pouvait évoquer, elle comprit qu'ils s'étaient retrouvés au Royaume Sous-Marin et que des fortunes diverses les avaient séparés un temps. Les retrouvailles ne furent pas des plus joyeuses voyant l'attitude réservée du demi-dieu envers celle de Raïmi."Soyez les bienvenus, honorables Marinas de Poséïdon. Je me nomme Charlotte de Battice et suis la Grande Prêtresse de notre Seigneur Hadès. Il m'a envoyé vous accueillir et recueillir vos paroles. Et n'ayez crainte, ce petit être est plus vicieux que méchant..." dit-elle en lançant encore une fois des yeux noirs à l'attention de Raïmi.Elle avait évidemment observé le manège du Spectre de la Soumission. D'habitude, elle ne lui aurait pas fait de remarque. Davantage si cela ne la concernait qu'elle. Mais ici, c'était des ambassadeurs d'où la Paix ou la Guerre entre les deux Royaumes pouvait dépendre. Il n'était donc pas temps de faire un esclandre diplomatique parce qu'un membre irrévérencieux des Enfers avait voulu s'adonner à sa passion préférée, reluquer et fantasmer à gogo sur des formes plus que généreuses et si bien mises en valeur par une armure."Qui est le chef de votre groupe?" demanda-t-elle tout en portant un regard insistant vers celui à l'armure dorée, se doutant qu'il devait être ce fameux émissaire.
Dernière édition par Charlotte de Battice le Mer 7 Juil - 15:01, édité 1 fois
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| | | Wimber Nouvel Éveillé
| Sujet: Re: Déferlante sur les Enfers Mer 7 Juil - 23:24 | |
| Les Enfers semblaient être un lieu propice aux conflits et aux confrontations, exerçant une tension surnaturelle sur l’esprit de chacun, comme si ces lieux de perdition et de tristesse influaient sur le psychique même des individus qui y pénétraient. Ne se laissant pas gagner par la mélancolie inhérente à ce Royaume, Unity préférait observer et surtout écouter les échanges entre les autres marinas et le fils d’Hypnos. La divinité onirique semblait s’intéresser de prêt aux raisons qui poussaient les guerriers des océans à sévir le couple Impérial régnant sur l’empire des eaux. Les réponses d’Ondine et de Marina lui parurent justifiée, même si il était étonné d’entendre dans la bouche du Général des Lyumnades un tel discours, alors qu’elle venait de tenter de fuir sa destinée. Toutefois, il ne désirait pas se confier à un parfait inconnu et préféra répondre simplement.
oOo Pour ma part, divinité des Rêves, les raisons qui me poussent à servir le Dieu des Mers ne regardent que moi, et je ne compte pas en faire part au premier venu ! oOo En son fort intérieur, le jeune prince de Blue Graad espérait secrètement accumuler assez de puissance et surtout assez d’emprise sur Poséidon pour sauver son peuple de la perdition des glaces. Blue Graad était un royaume oublié des hommes et des dieux, et il ne voulait pas que son peuple meure dans l’ignorance générale, engloutit par un hiver sans fin. Mais surtout, la puissance du frère de Zeus était peut être capable d’arracher au monde des morts sa douce sœur, Séraphina, et d’en faire la reine de son peuple. Enfin, les idéaux de Poséidon correspondaient en tous points aux siens, la terre devait être purifiée mais tous les mortels n’étaient pas à mettre dans le même panier, les plantes et les animaux devaient être protégées. Son Utopie se trouvait à mis chemin entre les pensées extrémistes d’Hadès et les idéaux candides d’Athéna.
oOo Voilà enfin le comité d’accueil! oOo se dit il pour lui même alors qu’une chose étrange approchait. Un drôle d’individu arriva, semblant trimballer un plat de spaghettis géantes sur le dos. A première vue, la chose semblait douée de parole et s’intéresser au plus haut point aux belles sirènes du royaume marin. A sa suite venait une bien vaporeuse jeune fille, la prêtresse des Enfers. Ensemble, ces deux individus ne semblaient rien à voir l’un avec l’autre, leur alliance était même saugrenue. Toutefois, la prêtresse semblait avoir un certain ascendant sur le spectre qui l’accompagnait. Une chose était certaine, Charlotte était la personne idéale avec laquelle traiter, à défaut d’Hadés lui même. Bientôt, l’ancien Blue Warrior s’avança vers les deux étrangers.
oOo Merci pour cet accueil, Ramaï, Charlotte. Mon nom est Unity, Général du Dragon des Mers au service de Sa Majesté Poséidon. La néréide Thétys et le Général Ondine m’accompagnent pour cette mission, et nous sommes tous trois habilités à parlementer avec vous. oOo dit il en adressant un sourire furtif à ses deux superbes complices.
oOo Nous nous présentons à vous sur la demande de notre Dieu, afin de vous proposer une alliance entre nos deux Royaumes. Si les puissances infernales et marines venaient à s’allier, rien ni personne ne serait plus en mesure de se mettre en travers de notre chemin. oOo conclut Unity alors qu’une flemme glacée venait illuminer ses yeux d’océan.
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| | | | Sujet: Re: Déferlante sur les Enfers Jeu 8 Juil - 13:13 | |
| Unity restait à l'écard maintenant et ne préféra pas répondre à Phantasos. Puis se ravisa il lui répondit.oOo Pour ma part, divinité des Rêves, les raisons qui me poussent à servir le Dieu des Mers ne regardent que moi, et je ne compte pas en faire part au premier venu ! oOo Un regard, un seul regard et le choc... En attendant, je vis apparaître une silhouette que j'avais déjà apperçu quelque part... Non, non pas possible. C'était bel et bien lui et se présenta à nous._ Raïmi, Spectre du Ver, Étoile Terrestre de la Soumission.Faisant une révérence, le spectre du ver en profita pour des quelques combines salace. mon regard le foudroya aussitôt. Puis il partit vers Ondine. Un petit sourire narquois se dessina sur mes lèvres, puis il reprit._ Et permettez-moi de vous présenter notre Grande Prêtresse des Enfers, Charlotte de Battice.Portant parole, un autre évènement se fit : des tentacules se matérialisa et mon regard se fit encore plus dure. J'avais le sentiment d'être épié dans tout les sens.... Cependant, une chose fit que j'avais envie de l'envoyer faire un petit voyage-voyage! Il avait totalement occulté Unity! Cependant, la prêtresse allait arriver et une autre face de sa personnalité se fit sur son visage de ver. Il vit Phantasos, le dieu de l'iréel et lui parlit._ Hé Phantasos ! Je vois que tu as survécu à ton périple, lui lança-t-il, avec un faux sourire. Mais dis-moi, tu nous ramènes du beau monde... en quel honneur ? Poséidon aurait fait son choix ?Une tension??? Que se passait il chez eux? J'en avais fichtrement rien à faire. Mais bon, passons. Ce que je vis était à la hauteur de Raïmi : il n'étais discret du tout quand il s'adressa à Unity._ Bienvenue dans notre Royaume, adressa-t-il à son attention, la bouche entre ses deux mains.Suite à ça, il fit silence et la prêtresse nous adressa la parole."Soyez les bienvenus, honorables Marinas de Poséïdon. Je me nomme Charlotte de Battice et suis la Grande Prêtresse de notre Seigneur Hadès. Il m'a envoyé vous accueillir et recueillir vos paroles. Et n'ayez crainte, ce petit être est plus vicieux que méchant..."Jetant un regard à Raïmi, je savais que trop bien qu'il était vicieux. Méchant... ça je ne savais pas du tout et je ne préférait pas juger avant de connaître la personne. Puis la prétresse reprit."Qui est le chef de votre groupe?"Mon regard se porta directement vers Unity. Il était de loin celui qui avait le plus d'expérience d'entre nous. Ondine et moi étions nouvelle en Atlantide. Puis il répondit à Charlotte.oOo Merci pour cet accueil, Ramï, Charlotte. Mon nom est Unity, Général du Dragon des Mers au service de Sa Majesté Poséidon. La néréide Thétys et le Général Ondine m’accompagnent pour cette mission, et nous sommes tous trois habilités à parlementer avec vous. oOo Au moment, où il nous présenta avec ce petit sourire furtif, je fis une révérence à la prêtresse comme au spectre. Cachant bien évidemment ma poitrine aux yeux du spectre de la soumission. Puis il reprit pendant que je me relevais.oOo Nous nous présentons à vous sur la demande de notre Dieu, afin de vous proposer une alliance entre nos deux Royaumes. Si les puissances infernales et marines venaient à s’allier, rien ni personne ne serait plus en mesure de se mettre en travers de notre chemin. oOo Rejoignant alors Unity, je me mis à sa droite et suivit la discussion entre Unity et la prêtresse.
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| | | Charlotte de Battice Nouvel Éveillé
| Sujet: Re: Déferlante sur les Enfers Lun 12 Juil - 15:13 | |
| Ne voyant que la Néréide se poster silencieusement aux côtés du Général du Dragon des Mers, Charlotte patienta un instant. Elle espérait que la jeune femme aux cheveux de feu fasse le nécessaire pour se présenter. Mais celle-ci garda le silence. Charlotte lui adressa un rapide coup d'oeil avant de revenir sur le jeune homme.
Il avait parlé d'une manière tout aussi fière qu'était son allure. Drapé dans une écaille dorée, il avait une prestance qu'elle avait rencontrée bien peu dans ce royaume oublié et honni de tous. Quoi qu'il en soit, ils étaient présents et attendaient maintenant une réponse de la part d'Hadès, de sa Grande Prêtresse en son absence. Elle aurait tout de même voulu en connaître davantage sur cette alliance. Elle avait entendu dire que celle proposée en premier par son Seigneur n'avait pas reçu un écho favorable. Et maintenant, il faudrait se montrer courtois avec ces gens-là? Charlotte allait devoir faire des points dans ses poches pour ne pas se montrer trop désagréable. Il ne serait pas temps de se mettre un second adversaire sur le dos. "Je suis enchantée de faire votre connaissance à tous trois. La proposition de votre Dieu me paraît honnête et je promets de la transmettre de la meilleure façon à mon Maître." dit-elle en faisant une courte révérence, tentant d'amadouer au mieux ses vis-à-vis. "Toutefois, je souhaiterais savoir ce que cette alliance entraînerait pour nous? Je pensais que Poséïdon ne voulait pas entrer en guerre avec son frère contre leur nièce. N'ai-je pas raison, Raïmi?" demanda-t-elle en se tournant vers ce ver lubrique.
Elle s'attendait à le retrouver en fâcheuse posture une fois de plus, les loupes braquées sur les courbes généreuses des deux Marinas femelles. Il devait certainement leur attribuer des notes sur leurs corps dénudés sous les écailles suggestives. Plus elle l'observait faire son manège plus l'idée de l'accompagner à l'occasion d'une séance de torture s'imprégnait dans son cerveau.
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| | | Ondine Nouvel Éveillé
| Sujet: Re: Déferlante sur les Enfers Mar 13 Juil - 19:16 | |
| *BIM*
Dans un grand fracas auquel on ajoute une bruit de métal lourd et peut malléable, le général du Dragon des mers s’engouffra profondément sur le sol mortifère des enfers. Comment me direz-vous ? Oh bien sûr, il n’était nullement attient de problème d’équilibre et non il ne venait pas de se prendre les pieds dans ses lacets. Il s’agissait simplement de la générale des Lyumnades qui venait de donner un grand coup de genou dans le dos de celui qui était censé être son camarade de combat. Dans un petit saut vertical, elle s’était immobilisée dans le vide pour affliger ce coup non pas porteur de violence et encore moins de revanche mais simplement pour écarter purement et simplement celui qui se prenait pour le chef.
Maintenant le champ libre, se retrouvant face à celle qui parlait au nom du dieu gouvernant ce pays à la déco plus que douteuse, je me demandai avant d’ouvrir la bouche s’il existait une Valérie Damidot à cette époque. Souriant intérieurement je finis par prendre une voix sèche et direct :
♦ C’est moi la chef ici ! Ces soldats qui me suivent sont la main d’œuvre est-ce clair ? ♦
M’avançant un peu plus près de la porte parole démoniaque, je pointai mon pouce vers ma poitrine volumineuse avant de proclamer mon identité :
♦ Ondine, générale des Lyumnades, au service de celui qu’on appelle Poséidon. – Me penchant vers la prêtresse – C’est donc toi Charlotte ? Joli prénom, ça change, je pensais que vos soldats devaient inspirer la crainte et la mort, mais Charlotte, ça fait plus gentille fi-fille ! – Me redressant posant une main sur ma hanche – Enfin tu es une femme comme moi, tu sais très bien que les apparences sont trompeuses pas vraies ? ♦
Lui faisant un clin d’œil pour lui montrer que je ne lui voulais aucun mal (du moins pas pour le moment), je finis par me pencher vers le spectre qui accompagnait Charlotte. A en juger par son regard, ses manières, son égards envers les jeunes femmes, je me doutais que son seul passe- temps était de se hisser aux portes de l’extase à la force du poignet. Les hommes étaient tous les mêmes peu importait l’époque, le temps et même l’espace. Remettant alors de l’ordre dans ma chevelure, je décidai de m’avancer vers ce spectre qui s’était présenté sous le nom de Raïmi quelques minutes plutôt. Maintenant arrivé juste au niveau de son visage, qui lui-même se retrouvait très proche de ma poitrine à cause de ma grande taille et son allure bossue, je me baissai à nouveau, cette fois-ci vers le mâle, le postérieur bien en valeur vers l’arrière :
♦Huuum… Salut, moi c’est… Ondine. Huuumm…. Je ne savais pas que si beau garçons peuplaient le monde des enfers. Si j’avais su pareil chose je serais venue plutôt… Et dire que vous êtes venu il y a peu de temps dans notre beau pays… Huuumm quelle tristesse dans mon cœur de ne pas vous avoir rencontré plus tôt… humm… ♦
Si proche de ses lèvres, il pouvait sans problème sentir mon haleine sucrée la chaleur de mon corps qui semblait augmenter à chaque seconde passées à ses côtés. Passant la langue langoureusement sur mes lèvres pour éviter de les dessécher, je décidai de me poser sur ces tentacules oculaires que je sentais derrière mon dos depuis tout à l’heure. Si flexible et pourtant si résistante, celles-ci semblèrent épouser d’elles-mêmes les courbes de mon corps pour que je puisse reposer mes jambes. Me retrouvant alors à quelques centimètres du sol, confortablement assise il fallait l’avouer, je continuai mon jeu de séduction, en me rapprochant un peu plus à chaque respiration du spectre. Mais ne perdant pas de vue notre objectif, je demandai d’une voix un peu plus douce à la prêtresse :
♦ Pour le moment Charly, Poséidon aimerait conclure un pacte de non agression entre nos deux clans. La guerre semble faire rage là haut, et il est bon parfois de connaître ses amis bien mieux que ses ennemis n’est-ce pas ? ♦
Me tournant vers Raïmi l’air beaucoup plus aguicheur, lui susurrant à l’oreille :
♦ Et les saintes sont de vraies diablesses n’est-ce pas ? ♦
Jouant le même jeu plusieurs fois, je regardai à nouveau Charlotte :
♦ Et si cela convient à votre maître, peut être que ce pacte pourrait évoluer ♦
Mon regard vers le spectre du ver :
♦ Et plus si… affinité n’est-ce pas ? ♦
Dernière réplique à Charlotte : ♦ Qu’en penses-tu Charlotte ?♦
Décroisant les jambes avec sensualité, pour révéler ce qui se cachait sous cette armure, une magnifique combinaison moulante rouge (donnant presque envie de crier Oups, I did it again !), je faisais les yeux doux au spectre en rut pour le faire trembler de plaisir. Espérant que mon jeu marcherait, j’avais pris le contrôle de mon monde sans grande difficulté, et j’étais fière de moi. Lançant un regard à mes deux camarades qui me regardaient sans doute d'un mauvais oeil, je les fixai, leur lançant un regard pour qu'ils comprennent que je maîtrisais la situation et qu'ils ne devaient pas s'inquiéter. Allaient-ils comprendre?
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| | | Raïmi Nouvel Éveillé
| Sujet: Re: Déferlante sur les Enfers Mar 13 Juil - 20:59 | |
| Le Ver avait alors vu juste. Cet homme des fonds marins représentait donc bien un Général. Celui du Dragon des Mers, pour être exact. Un nom que Raïmi ne raffola pas particulièrement sur le coup. D'autant plus que Unity avait osé écorcher celui du Spectre, en échange. L'avait-il fait exprès, d'ailleurs ? Où était-ce à cause de ses origines, qu'il avait dû mal à prononcer certaines syllabes ? Le bossu s'interrogea en serrant les dents, pour éviter de faire une bêtise. Qui plus est, la Prêtresse avait déjà pris soin de laisser une petite note aux invités, à son égard. Raïmi oublia alors ses idées de vengeance envers le rival. Ce dernier ne mit d'ailleurs pas longtemps à annoncer l'objet de sa visite, avec ses deux escorte-girls. Il proposait une alliance avec les gens de notre monde.
Intéressant. Et étonnant, à la fois. Raïmi aurait pourtant juré, qu'après son départ du Royaume de Poséidon, Phantasos ne resterait pas en vie par la suite, dû à son comportement, pire qu'un député d'assemblée. Ou du moins, qu'il pourrirait au fond d'un puits pour l'éternité. Mais les dons d'un fils de Dieu devait lui avoir servi à quelque chose, sans doute. Enfin, qu'importe ! Le Spectre de la Soumission n'avait qu'à tourner les yeux vers les chefs-d'oeuvres Marinas, pour se rappeler que la réalité valait parfois mieux que tous les rêves de gloire et de conquête réunis.
La Néréide Thétis montra ensuite qu'elle n'était pas consentante aux signes flagrants du Ver. Raïmi lui tendit une moue faussement triste.
* Encore une femme à faire chavirer avec des pincettes... hmmm, oh et puis non. Mes tentacules feront évidemment l'affaire. *
Mais pas pour tout de suite, malheureusement. La Marina colérique avait en prime dissimuler ses atouts, alors qu'elle se penchait légèrement par politesse. Elle s'écarta ensuite de quelques pas, et rejoignit Unity, qui pourrait presque passer pour un garde du corps. Le regard brillant du Spectre suivit la démarche du mannequin aux cheveux roses. En tout cas, c'est ce qu'il s'imagina. La jeune fille avait beau porter une armure plus ou moins épaisse dans un corps si fin, tous ses traits épousaient le métal à la perfection. À croire que le modelage de l'Écaille avait été sculpté directement à même le physique de la femme.
Puis, ce fut le tour de Charlotte. Elle continua la conversation avec les convives, et termina sur une question à l'attention du Spectre. Peut-être pour savoir s'il suivait encore le cours. La tête de ce dernier pivota comme un coq. Par saccade. Il fit mine de réfléchir en se caressant le menton, le nez vers le ciel obscur, et reposa ses pupilles sournoises sur la Prêtresse. Tout ce manège n'avait évidemment qu'un seul but. Toujours épier un peu plus les belles créatures de la mer, grâce à ses longues nouilles gigoteuses sur le dos (merci Unity pour les pâtes, mdr). Deux secondes, par-ci, par-là, étaient toujours bonnes à prendre, à défaut de pouvoir se consacrer au véritable repas de chair tendre, à croquer sous une langue amusée.
La réponse se faisant toujours attendre, le Ver dut bien trouver un truc à dire à son interlocutrice. Alors, fronçant les sourcils et serrant les fesses, il sembla pousser intérieurement, le temps qu'une idée vienne le sauver de son silence, puis lâcha enfin :
_ Oui Madame, c'est bien ça.
Bah quoi ? C'était toujours mieux que rien. Rien de tel qu'être d'accord avec sa supérieure, plutôt que de débattre le vrai du faux, et vice versa. Les Enfers soutenaient déjà Asgard, et voilà maintenant que Poséidon avait apparemment fait son choix, depuis la visite des Spectres en Atlantide. Il ne restait alors plus qu'à déterminer l'issue de la réunion en Etna, et ainsi neutraliser celui qui répondrait de travers. Et après cette simple réplique, Raïmi continua sur sa lancée. Il complimenta son Dieu.
_ Notre Seigneur est bien trop bon pour envisager pareille bataille, sans d'abord avoir trouvé une raison à cela, vanta-t-il, en virant vers le rubis sur pattes des abysses. Mais je suis persuadé que le Grand Poséidon saurait nous en convaincre, si ce jour été amené à se présenter.
Il sourit en large vers les narines de Ondine, à cause sa colonne vertébrale courbée, alors qu'elle se rapprochait toujours un peu plus. Une fois pliée en deux comme une équerre, la Générale n'en finissait plus de dégager tout ce qui faisait d'elle, une femme aguicheuse. Chaleur, odeur, parfum, charme, pulsions. Encore un peu, et le Ver n'avait plus qu'à y coincer sa tête. Les Marinas n'étaient pourtant pas venus assister à ce genre de parade amoureuse. Et la Prêtresse, non plus. Raïmi croyait avoir tout fait pour résister, mais la diva chaleureuse continuait de l'émoustiller. Le Spectre n'avait même pas eu besoin de forcer le passage avec ses célèbres étreintes vigoureuses. À ce propos, maintenant qu'il avait une parfaite vue 3D, la poupée aquatique se mit à ses aises. Elle s'installa le plus naturellement du monde entre les câbles extensibles, comme dans un divan en chocolat fondant Milka. En toute logique, Raïmi ne put s'empêcher de lui enrouler gracieusement les membres, plus pour s'imprégner du corps pétillant que de son cri quand elle souffre... même si une séance de massage brutal ne l'aurait pas dérangé non plus. Peut-être une autre fois ? Mais pour l'heure, en période de négociation, les deux bougres en faisaient sans conteste déjà trop.
Tout ce temps, Raïmi n'avait pas réussi à en placer une. C'était tellement trop beau pour être vrai. Une jolie plante des Mers l'avait courtisé carrément, malgré son physique assez hideux. Mais comme quoi, il y avait des personnes sachant voir plus loin qu'avec leurs yeux... (mdr, à ce moment, j'ai enfin compris ton ptit jeu, Ondine. Donc je m'y précipite, huhu). Il remercierait sans doute la Prêtresse des Enfers plus tard, pour lui avoir permis de s'acquérir de cette tâche avec elle... même s'il méritait surtout une sévère punition.
* On devrait accepter cette proposition, Dame Charlotte, rêva-t-il entre temps. *
Et si c'était un rêve de Phantasos, justement ? Non, il n'aurait pas osé aller jusque là. Et puis, Raïmi l'aurait forcément senti. En tout cas, c'est ce qu'il se résolut à conclure.
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| | | Wimber Nouvel Éveillé
| Sujet: Re: Déferlante sur les Enfers Mer 14 Juil - 10:16 | |
| Contrairement à ce qu’il pensait, le comité d’accueil des Enfers était plutôt surprenant. Il ne s’agissait pas de guerrier obsédé par le simple parfum du sang (quoi que ?) ou de spectres totalement ignorant de la bienséance et des coutumes, mais d’une jeune fille plutôt charmante et d’un spectre qui devait être, pensait il, placé sous la protection de l’étoile du farfelu, ou de la perversité, peut être ! Charlotte semblait intéressée par la proposition des protections des mers mais avec elle, Unity avait l’impression que rien n’était joué d’avance. Il ne fallait pas vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tuer.
"Toutefois, je souhaiterais savoir ce que cette alliance entraînerait pour nous? Je pensais que Poséidon ne voulait pas entrer en guerre avec son frère contre leur nièce. N'ai-je pas raison, Raïmi?"
oOo Tant que la déesse de la Guerre et ses maudits saints seront en vie et surtout, maîtres du Royaume Terrestre, mon Empereur s’engage à ne pas entrer en guerre avec l’armée des 108 spectres. Ainsi, nous pourrons braquer toute l’étendue de notre puissance contre Athéna sans craindre un... désastreux retournement de situation. Soyez certaine que notre Dieu désire autant que le Triste Monarque mettre un terme au règne abject de sa nièce. oOo Soudain, le Général des Lymnades voulait atteindre par surprise le Dragon des Mers, mais elle se retrouva bientôt à terre devant tous, lorsque d’un simple pas, Unity évita l’attaque sournoise d’Ondine. Cette dernière se retrouva à faire un levé de genou ridicule dans le vide avant de s’étaler comme la tarte qui, il fallait bien l’avouer, elle était. Quelle mouche l’avait encore piquée ? Elle devait, clairement, avoir était victime d’un défaut de fabrication dans l’usine à poupée où elle avait été crée. Sans d’autre préambule, elle ajouta en se relevant :
♦ C’est moi la chef ici ! Ces soldats qui me suivent sont la main d’œuvre est-ce clair ? ♦oOo Ce n’est clair que dans ton esprit étroit, torturé et limité de petite fifille capricieuse et instable, pauvre Ondine. oOo lui lança Unity avec une voix emplie de pitié, alors que son rang de Prince de Blue Graad l’empêchait de succomber aux caprices farfelues de la petite niaise de rouge vêtue. oOo Et attaque moi encore une fois dans le dos comme une chienne galeuse et je te ferai regretter de t’être retrouvée à cette époque... oOo conclut le général alors qu’un rire venait ponctuer sa phrase. Il rêva un instant de l'égorger sans autre procès, de laisser son sang chaud s'écouler sur le sol infernal afin de sceller le pacte qu'il devait mener à bien. Quel beau sacrifice en l'honneur d'Hadès !! Il avait tué son père dans un accès de rage, cela ne devait pas se reproduire. Flash. Ses mains pleines de sang. Le corps de son père git devant lui. Du sang. Encore du sang. Trop de sang.
Il se ressaisit alors et put à loisir contempler le petit jeu qui s’était installé entre le spectre du vers et le général des nymphes. Les trainées étaient elles admises au sein de l’armée de l’Empereur et de l’Impératrice. C’était un déshonneur que de se trouver en la présence de cette trainée. Unity se garderait bien de la côtoyer une fois cette mission achevée.
oOo Une ribaude doublée d’une cinglée, rien de plus ! oOo pensa Unity au sujet d’Ondine. Il observait le jeu pervers qu’Ondine était en train de jouer, et celui que le vers se plaisait à mener. Lequel des deux menait la barque? Il ne savait pas qui il devait plaindre ? Le spectre pour oser se retrouver entiché d’une hystérique doublée d’une schizophrène ? Ou Ondine pour se laisser approcher par cette boule de vice tentaculaire ? Seigneur, si ces deux là étaient amenés à concevoir une progéniture, la pauvre bête partirait clairement avec des lacunes dans la vie.
Enfin il se retourna vers Marina pour voir si elle allait bien, lui adressant un regard interrogateur sur cette passivité soudaine qui ne lui ressemblait pas.
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| | | | Sujet: Re: Déferlante sur les Enfers Mer 14 Juil - 14:07 | |
| Restant à la droite d'Unity, j'écoutais les paroles de la prêtresse Charlotte de Battice sans broncher. Elle était la représentante du sombre monarque et tout se qu'elle disait était comme si Miraï parlait elle aussi."Je suis enchantée de faire votre connaissance à tous trois. La proposition de votre Dieu me paraît honnête et je promets de la transmettre de la meilleure façon à mon Maître."
"Toutefois, je souhaiterais savoir ce que cette alliance entraînerait pour nous? Je pensais que Poséidon ne voulait pas entrer en guerre avec son frère contre leur nièce. N'ai-je pas raison, Raïmi?" C'est au moment où Unity allait parler qu'Ondine brusquement interféra. Tous se passa très très vite. Encore une fois, j'ai pu voir l'étendu de la vitesse des généraux. Mon visage pâlit aussi, mon regard se fit froid tout comme mes doigts rentrèrent dans ma chair. Que pouvais je dire? Que pouvais je faire? Si je parlais ma colère que j'étouffais en mon sein explosera à coup sûr! Dios sortirai comme tout à l'heure! Perdre mon sang froid alors que nous étions en mission diplomatique pour l'empereur des mers, à coup sur Poséidon me punirait par je ne sais quel châtiment. Et même Amphitrite dont je suis à sa garde personnelle ne pourra rien faire!♦ C’est moi la chef ici ! Ces soldats qui me suivent sont la main d’œuvre est-ce clair ? ♦ Du menu fretin ! Unity était général et il avait une expérience que nous n’avions pas toute les deux ! Mais l’étendu du lynchage continua. ♦ Ondine, générale des Lyumnades, au service de celui qu’on appelle Poséidon. – Me penchant vers la prêtresse – C’est donc toi Charlotte ? Joli prénom, ça change, je pensais que vos soldats devaient inspirer la crainte et la mort, mais Charlotte, ça fait plus gentille fi-fille ! – Me redressant posant une main sur ma hanche – Enfin tu es une femme comme moi, tu sais très bien que les apparences sont trompeuses pas vraies ? ♦ Mais mais que nous faisait elle ? Savait elle que la prêtresse de par son audacieux stratagème pouvait par oui ou par non donnait son accord ou pas pour que le monarque des enfers ait un infime regard sur notre délégation ?
Et elle continua son manège outrageux. Je regardais Raïmi qui lui pipait mot aux paroles de sa prêtresse tout en essayant de garder un semblant de calme face au manège libertin d'Ondine. Si lui tombait dans son jeu, moi pas du tout. Qu'était le futur? Est-ce que les toutes les femmes étaient ainsi ? Alors qu’à notre époque la plupart des jeunes femmes comme moi restait chaste jusqu’au jour du mariage…
A part évidemment, tout ce qui venait de la cour et de la haute cour. Les femmes de petites vies qui pour quelques pièces se donnaient au plus vieux métier du monde.
Regardant alors la scène, je vis un Unity qui sortait de ses gonds ! De la prestance encore une fois, du charisme. Etait il noble de par son sang ?
Mon regard se porta sur lui admirative. Ses yeux comme à l’habitude était caché. Cependant malgré ma propre version de la moralité, j’ai reconnu très vite qu’il était le chef. De part son expérience surtout. Certes, il était vrai que je détestais la hiérarchie, que les femmes ont le pouvoir de dire et faire ce qui leur semble juste. De notre temps, ce genre de femmes étaient emprisonnées, exécutées. Pourtant pour le bien de cette mission, je préférais faire profil bas. L’enjeu du royaume était en jeu !
J’avais perdu mon calme avant leur intervention, maintenant Unity s’y mettait mêlant pitié et son quelque chose de noble.oOo Ce n’est clair que dans ton esprit étroit, torturé et limité de petite fifille capricieuse et instable, pauvre Ondine. Et attaque moi encore une fois dans le dos comme une chienne galeuse et je te ferai regretter de t’être retrouvée à cette époque... oOo Ça c’était dit… Je n’aurai pas fait mieux ! Puis il se retourna. Gênée par un tel regard inquiet et interrogateur sur le fait que je ne disais rien ou que je n’agissais pas. Mon regard redevint celui de la néréide que j’étais : bon, bienfaiteur remplit de générosité et se baissa vers mes poings encore fermés ruisselant de sang à force de les avoir serrer. Un silence se fit entendre et on pouvait entendre les « Plocs – plocs » des goûtes qui tombaient sur les flaques que l’on entendait à présent. Ce silence fut interrompis par mon explication qui reflétait à cet instant la profondeur de ce que je ressentais.- Ondine n’a rien comprit et je doute qu’elle comprenne l’enjeu Unity. Je pense à la mission, je pense aussi au respect de la prêtresse qu’elle a bafoué en la tutoyant. Charlotte est comme pour nous l’homologue de Miraï. Que devais je faire à ses yeux ? Prendre mon épée et faire taire ce général qui se croit pour un nombril du monde alors qu’elle ne connaît pas les us et coutumes de notre siècle. Je pense à ma déesse Amphitrite qui m’aurait peut être couvert et je pense à la colère de Poséidon face à l’échec des négociations de part la faute d’Ondine ! Notre empereur nous a donné l’ordre de revenir avec l’accord de l’alliance ou du pacte de non agression. Si c’est un « non », nous ne sommes pas prêt de revenir chez nous. Et je suis peut être égoïste, je ne pourrai pas protéger Amphitrite et Miraï si on ne revenait pas en Atlantide ! Je suis et je reste dans la garde personnelle de notre déesse.Tout était dit. Ne pas se donner en spectacle alors que la colère, la rage me ravageait. J’avais parlé avec mon cœur tout en regardant Unity droit dans les yeux. Je savais qu’il pouvait comprendre facilement ma passivité. La mission restait la mission. L’honneur, l’honneur et toujours l’honneur !
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| | | Charlotte de Battice Nouvel Éveillé
| Sujet: Re: Déferlante sur les Enfers Mer 21 Juil - 14:58 | |
| Face à l'intervention honteuse de la Générale, les deux autres Marinas s'accordèrent pour lui jeter le discrédit de son action. Charlotte les regardait piteusement. Quelle honte pour de si glorieux représentants du Royaume Sous-Marin. Et dire qu'elle devrait lier le destin de leurs Terres Maudites aux leurs. Cela la répugnait du plus profond de son être et pourtant elle ne pouvait pas le montrer. Même si l'envie la mangeait de l'intérieur, elle devait se montrer aimable et courtoise avec ces émissaires."Je vois que vos rangs ne sont plus aussi bien tissés que par le passé..." railla-t-elle tout en portant un regard aiguisé à l'attention de Raïmi.
Elle comprit que son compagnon pourrait user de son 'charme' auprès de la Générale tandis qu'elle s'occuperait aisément des deux autres en cas de problèmes. Mais son avis se ravisa quand elle entendit un léger clapotis à la surface de cette terre aride. Des gouttes de sang glissaient des poings de la Marinas. Le sol les absorbait avidement et jouait le rôle d'un Vampire assoiffé, prêt à se jeter sur sa proie pour l'en vider jusqu'à la dernière goutte. S'approchant de la jeune fille, elle lui prit les mains."Marinas,..." dit-elle en plongeant son regard dans le sien."Votre dévotion pour vos maîtres mérite récompense. S'il en va de votre honneur et de celui de ceux que vous servez, soyez sûrs que je réclamerai d'Hadès toute Son attention au sujet de votre visite. Toutefois, je ne peux vous promettre une réponse de sa part dans l'immédiat. Mon Seigneur est imbriqué dans des débats diplomatiques urgents et importants. Tout ce dont je peux vous promettre est que nous scellerons notre alliance dès que Mon Maître rentrera de mission. Un Spectre sera envoyé près de votre Dieu et l'invitera à une cérémonie plus protocolaire." dit-elle avant de se redresser et de sourire à la jeune Néréide."Allez en paix et répandez la nouvelle auprès des vôtres. Je me porte garante auprès de votre Dieu en cas d'attaque de cette perfide Athéna. Si elle ose porter la main sur l'un d'entre les Marinas, aussi simple soit-il, je lui ferai payer une telle offense." dit-elle de sa voix la plus claire."Venez Raïmi, rejoignons nos amis. Hadès doit nous attendre pour rejoindre le point de rendez-vous." dit-elle en se retournant et en oubliant de saluer plus amplement les visiteurs sous-marins et ne laissant guère plus de temps au Spectre du Vers de faire plus amples connaissances avec la Générale, la Néréide ne faisant pas grand cas de ce serviteur. Vers le groupe de Spectres en partance pour le Mont Ethna
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| | | Ondine Nouvel Éveillé
| Sujet: Re: Déferlante sur les Enfers Ven 23 Juil - 11:22 | |
| Offusqué, voilà le terme qui aurait pu au mieux traduire le sentiment de la belle rousse. Elle n’aurait jamais pu imaginer, un seul instant, qu’une femme portant sur ses épaules si frêles le point de prêtresse, s’arrogerait d’un si mauvais comportement en compagnie de convives qui étaient venu quérir audience auprès du dieu gardien des morts, un dieu mystérieux et qui par son seul nom semblait faire trembler bien du monde. Enfin, à en juger par l’agencement des lieux et la décrépitude du paysage, le dieu ne devait sans doute pas être tout net dans sa tête divine. Enfin, Ondine secoua la tête tout en la laissant tomber quelque peu vers l’avant, ce simple mouvement exprimant sa lassitude envers ces discours pompeux et ces faux semblants. Sans vraiment comprendre comment ni même pourquoi, la jeune générale malgré elle était capable de ressentir comme des impressions fortes, les plus imprégnaient au cœur des êtres vivants. Etait-ce donc lié à l’apparition de ces illusions étranges et inconnue précédemment ? Aussi perceptible que le froid mortel de ces lieux peu accueillant, le dégout dégoulinait avec délice des paroles pesantes de la prêtresse alors que chacun, tendu jusqu’à en verser son sang espérait pouvoir s’en sortir sans douleur de cet dialogue enflammé, haut en couleur.
Se rapprochant alors encore un peu plus de son hôte aux milles et un désir, Ondine se dit qu’il était grand temps de faire avancer les choses et peut être permettre aux deux camps de se rapprocher un peu plus. Elle n’avait certes pas été élevée pour ça, ni même programmé pour pareil tâche, mais c’était comme instinctif, plus qu’elle et sans aucune possibilité de faire marche arrière. Etait-elle peut être prévu pour être le simple jouet de ces hommes étranges aux regards lubriques et aux mains froides. Laissant glisser sa main sur l’une de ces tentacules, la jeune femme du futur se souvint combien ces bras métalliques l’avaient manipulés sans douceur sans chaleur sans pudeur, pour l’ajuster, la modifier, la confectionner à l’image de son créateur. Un créateur qui s’était pris pour Dieu. Son sourire s’évadant un instant, elle releva la tête vers ses deux compères, et elle se rendit compte, peu être un peu trop tard, ce que engendrait toute cette mascarade de sentiment : la paix temporaire. Dans le futur, la guerre ravage sans cesse les contrées du monde, sans pouvoir rien y faire. Et même à cette époque, la guerre suit l’homme comme symbole de la discorde. Chassant involontairement la gaité de son visage, ce fut la peine qui s’accrocha sur sa peau blanche tranchant avec son habit d’or. Elle n’avait pas réalisé l’importance de cette mission au point de se laisser conduire par ses pulsions incontrôlables, qui n’avaient au final que fait ternir son rang comme son image.
Mais maintenant qu’elle avait les deux pieds dans le plat, elle n’avait plus d’autre choix que d’avancer quitte à tomber lourdement comme le général Unity aurait du le faire s’il ne se considérait pas comme un Super Man des temps anciens. C’était sans doute à cause d’hommes comme lui qu’Ondine n’acceptait pas la supériorité masculine, dans une société patriarcale, elle n’avait pas sa place, que ce soit à cette époque ou bien dans son futur présent. L’homme, trop habile pour évincer la réalité, trop faible pour accepter la faiblesse de son esprit, l’homme dans toute sa grandeur, représentait par son bon vouloir tel un chien galeux, incapable d’admettre qu’il n’est rien face au reste. Unity, tout comme beaucoup d’autres hommes du royaume Sous-Marins présentaient ce trait de caractères, sans doute proclamait par Poséidon, ce dieu si farouche et si puissant, original des humains et pourtant immortel véhiculait le premier ce sentiment de supériorité. Mais elle vivante, jamais Ondine ne laisserait un homme lui marcher sur les pieds. Même au prix de sa vie, elle tuerait pour prouver que l’homme n’est rien face à elle. Et sur ce point, elle ne comprenait pas pourquoi Marina, si forte et si grande d’âme, se rabaissait à un imbécile pareil.
Se laissant alors glisser le long d’un câble extensible avec grâce et délicatesse, Ondine se releva de ce siège tout de même confortable pour se présenter face au Ver lubrique. Lui au moins, il était naturel et vrai, c’était peut être même le moins repoussant de tous en comparaison à ce général soumis à cet amour qu’avait entraperçu la bombe rousse en entrant dans son esprit involontairement. Se penchant alors vers Raïmi, tout en gardant ses mains sur le bas de ses cuisses fermes et fines, sa poitrine ballant vers l’avant, elle repris ce visage langoureux et ampli de douceur, qui aurait sans doute fait craquer n’importe quel homme, (mise à part Unity et sa bande, eux, exemptés de sentiments et de cœur à la fabrication, représentant le genre mâle seulement grâce au sexe qui pendait de leur jambe) :
♦ J’aimerai que tu me rendes visite en bas, sous les océans… Tu es si… Huuum… ♦
Souriant délicatement sans montrer sa belle dentition, Ondine souleva son menton du bout de son index pour le fixer droit dans les yeux :
♦ J’aurais tellement aimé que ta prêtresse accepte notre alliance, au moins, nous pourrions nous voir sans peur d’être réprimandé… ♦
Et tout en s’approchant de son oreille, elle chuchota à travers ce silence pesant :
♦ J’ai un lit 3 personnes et je n’ai pas encore acheté de pyjama… ♦
Riant alors follement, elle se replaça devant son visage, pour enfin se relever légèrement et embrasser le spectre sur le haut de son front, agrippant ses deux oreilles pour avancer sa tête, et l’obliger à le blottir contre sa poitrine démesurée. Retirant alors ses mains de ses oreilles poisseuses, elle évita une grimace pour ne pas le vexer et enfin elle se recula, rejoignant le groupe avec un déhanché magnifique et parfait. Dépassant la prêtresse, Ondine lui fit un signe de la main, comme si deux amies de longue date se disaient à plus tard. C’était une femme avant tout, elle a comprenait sans doute au fond tout comme Marina, qui au-delà de son rôle qu’elle jouait à la perfection, était une femme qui enviait sans doute la folie perpétuelle de la grande rousse. Enfin, Ondine avait souvent du mal à faire la différence entre ce qui était vraiment et ce qu’elle pensait être vraie. Se retournant pour se placer entre ses deux camarades, elle croisa les bras, reposait sur une hanche, reprenant son air froid et distant. Et pour dernière parole, elle lança :
♦ Je comprends votre décision, et j’espère cependant que vos paroles ne sont pas mensonges pour nous faire fuir. J’aimerai tout de même imposer une légère condition si vous le permettez Charlotte… - pointant du doigt Raïmi – je veux que ce spectre vienne en Atlantide pour répondre, favorablement cela va de soit, à notre demande ! ♦
Mais déjà la prêtresse ampli de grands airs s’éloignait au loin, mais sans aucun doute à travers ce silence plat elle avait entendu les paroles de la générale, au pire Raïmi lui répéterait. Ondine, jugea alors qu’elle en avait fini avec tout cela. Sur un ton sec elle finit :
♦ Alors on y va ? Ou nous ramenons le gosse ? ♦
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| | | Raïmi Nouvel Éveillé
| Sujet: Re: Déferlante sur les Enfers Ven 23 Juil - 18:41 | |
| Hein ? Quoi ? C'était déjà fini ? Oh, flûte alors. Tout semblait s'être enchaîné si vite, tandis que le spectacle de la Générale des Lyumnades avait l'air d'avoir duré pourtant des heures, bien que si cela venait à s'étaler sur plusieurs jours, Raïmi n'aurait sûrement pas vu la différence non plus.Quoiqu'il en soit, Ondine s'extirpa avec délicatesse des liens du Ver. La matière du Surplis brûlait intérieurement désormais. Ou alors, était-ce la température de Raïmi qui bouillonnait, étouffé dans son armure si serrée tout à coup. Et ça empira alors que la jeune femme se tortillait à son avantage. Elle se sentit presque obligée de dissimuler certaines interstices. Que ce soit à la vue du Ver, ou tout bonnement au reste des spectateurs. De plus, tout le monde n'avait pas mérité ses faveurs.Puis, Raïmi écarquilla les yeux, alors que Ondine lui recentrait le regard dans ses propres yeux. Elle laissait sous-entendre qu'il était le bienvenu en Atlantide. Et pas juste pour fouiller les fonds océaniques à l'aide de ses tentacules, cette fois. À ce moment, sa dernière visite en ce lieu sous-marin lui revint en mémoire. Il y avait tellement de belles et charmantes habitantes, de quoi pouvoir monter son propre enclos à sirènes, avec un peu de chance. Bah oui ! Pourquoi se contenter d'une seule perle rare, quand on pouvait posséder tout un collier ? Mais déjà qu'il manquait de tentacules pour une seule prise, il y avait donc un risque d'être complètement débordé, s'il ne savait plus compter les proies sur les doigts de ses deux mains.La Générale lui embrassa ensuite le front, comme un gosse qu'on venait de border. Alors que tout le visage du Spectre était séquestré dans l'énorme poitrine mangeuse d'hommes, il tenta tout de même de prononcer quelque chose, même si ça ne s'avéra peut-être pas compréhensible._ Ne t'inquiète pas pour ça, marmonna Raïmi, qui bécotait plus le torse de la fille, qu'autre chose. Tant que mes tentacules te retrouveront, je peux m'introduire dans ton Royaume comme ça me chante. Sans que personne ne me remarque.Un peu trop de zèle ou non, le Ver se voyait déjà l'intrus discret par excellence. En tout cas, une chose était sûre. Il avait déjà croisé et parlementé avec pas mal de monde du monde sous-marin, alors y retourner l'arrangeait plus ou moins. D'autant plus qu'il avait le foutoir de Phantasos a réparé, et donc, son échec face à Sa Majesté Hadès à se faire pardonner. Quoi de plus normal alors que de se dévouer, afin de finaliser pour de bon cette mission d'ambassadeur. Il suffirait juste d'oublier les colères de Poséidon, et le tour était joué._ Je te remercie pour l'opportunité que tu m'accordes, ma chère, afin de revenir séjourner parmi ton peuple, mais surtout aussi, répondre devant le Grand Poséidon.Il se pencha légèrement avec une main sur le buste, en laissant échapper un sourire sournois. Ou complice, plutôt ? D'un côté, il se rachetait en quelque sorte. Et de l'autre, il avait l'occasion de retrouver la coquine dans un grand lit. Pour la suite, romance ou violence... nul ne le savait vraiment.Pendant ce temps, Charlotte de Battice avait mis un terme à l'entretien, et rappela le Spectre à ses côtés. D'autres ordres les attendaient à quelques mètres de là... à leur point de départ, en fin de compte. Raïmi abandonna alors sa promise, et chaque faction s'apprêtait à repartir. Ainsi, il découvrit seulement maintenant que la Néréide avait fait couler son propre sang sur le désert des Enfers. Pourquoi ? Il avait dû louper un épisode, sans doute trop plongé dans les abysses d'une autre sirène. Qu'à cela ne tienne ! Une nouvelle saveur pour les âmes errantes dessous auraient de quoi leur faire plaisir. Même pour quelques gouttes. Quant à Unity, il avait apparemment gueulé sur la Générale tout à l'heure. Le bossu n'y avait pas prêté attention, pas plus qu'un tutoiement déplacé, voire irrespectueux, envers la Grande Dame des Enfers._ Bon retour chez vous, conclut-il, d'un grand geste de la main.Le Spectre s'éloigna ensuite avec Charlotte, en empruntant le chemin inverse, et laissa les soldats d'Écaille aux bons soins de Phantasos. Raccompagnerait-il les invités ou servirait-il de portier pour les prochains arrivants ? Bonne question, même si Raïmi ne s'en inquiéta pas outre mesure.=> Retour vers l'autre topic aux Portes des Enfers, avec les autres Spectres.
/hrp: bon j'ai essayé de "replacer" tout le monde, mais comment dire... il n'y a pas que les collines qui ont des yeux, ahem ahem. Donc, ça a été dur, je vous avoue.
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| | | | Sujet: Re: Déferlante sur les Enfers Mar 27 Juil - 10:20 | |
| "Je vois que vos rangs ne sont plus aussi bien tissés que par le passé..."les mots de la prêtresse avait été sans appel vers Unity. Je ne connaissais pas du tout, les us et coutumes d'Atlantide, la façon dont un marinas devait se conduire et c'était d'un naturel que je me conduisis.
Certes, j'en avais vu des choses en extérieur depuis la mort de mes parents mais jamais au nom jamais une tel conduite aussi néfaste m'avais envahis. J'ai toujours fonctionné sous ma propre moralité que je m'étais soumis après avoir vu tels et tels injustices. La misère, la faim, la corruption, le vol etc etc n'étaient pas dans ma liste des objectifs et je voulais révolutionner ma vie et mon existence. Changer mon destin pour justement permettre de donner à ceux qui en avait le plus besoin et Amphitrite est apparu.
Au moment où je pensais que tout était perdu pour nous, la prêtresse du sombre monarque vint à moi prenant mes mains en sang en me regardant droit dans les yeux."Marinas,... Votre dévotion pour vos maîtres mérite récompense. S'il en va de votre honneur et de celui de ceux que vous servez, soyez sûrs que je réclamerai d'Hadès toute Son attention au sujet de votre visite. Toutefois, je ne peux vous promettre une réponse de sa part dans l'immédiat. Mon Seigneur est imbriqué dans des débats diplomatiques urgents et importants. Tout ce dont je peux vous promettre est que nous scellerons notre alliance dès que Mon Maître rentrera de mission. Un Spectre sera envoyé près de votre Dieu et l'invitera à une cérémonie plus protocolaire."Charlotte de battice se releva et me sourit, puis d'une voix clair reprit."Allez en paix et répandez la nouvelle auprès des vôtres. Je me porte garante auprès de votre Dieu en cas d'attaque de cette perfide Athéna. Si elle ose porter la main sur l'un d'entre les Marinas, aussi simple soit-il, je lui ferai payer une telle offense."La saluant d'une révérence noble et gracieuse tout en mettant de nouveau ma main gauche sur ma poitrine, elle prit congés et appella son serviteur à la rejoindre.
Dès qu'ils furent assez éloigné, je me retourna vers Ondine. La réalité revint brusquement. Ma colère revenait sur le comportement d'Ondine et là, il n'y avait plus de prêtresse ou de spectre pour être témoin à part Unity qui faisait silence radio.
Mes poings ne saignaient presque plus et sans le vouloir le sacrifice de mon sang sur les terres du Mikai avait changé la donne. J'avais évité un coup de tête par la chose qui était ma source de vie afin d'empêcher tout débordement de ma part devant la délégation spectrale. Cependant, celle ci se brisa tel un miroir dès leurs départs. Mon aura grandit et d'un bond, le poing parta sur le visage d'Ondine.
Ma colère était tel que j'avais vraiment envie de la tuer de part son comportement et ses paroles. Néanmoins malgré ma colère contre celle qui se disait "Général", ma voix fut très calme par contre mes paroles et mon regard était aussi tranchant qu'une épée.- Ondine, tu as fait capoter notre mission. Comment va réagir Poséidon! Sur Dios, il est clair que tout sera rapporté et j'espère oh oui, j'espère qu'Amphitrite pourra calmer les ardeurs de notre empereur.Sur tout cela, j'en avais assez de tout cela. Je ressentais fortement une distance entre Unity et Ondine. Heureusement que leur piliers étaient à une certaine distance de leur propre personne. Il était temps de rentré et il fallait que je me soigne avant d'aller donner mon rapport final.- Je rentre! Je vous retrouve au sanctuaire.Et je partis ignorant maintenant Unity et Ondine. Il fallait vraiment que je respire et être au calme. Quoique, il était certain que je retrouve Unity au pilier de l'atlantique Nord. Amphitrite m'avait affilié à cet monument afin que je sois proche de son palais. Le Jardin de Corail
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