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 Je défendrais de ma vie ce que j'ai jadis détruit.

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Arbhaal


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Arbhaal

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MessageSujet: Je défendrais de ma vie ce que j'ai jadis détruit.   Je défendrais de ma vie ce que j'ai jadis détruit. EmptyMer 29 Juil - 14:02

Arrow Temple du dragon (poissons)

La traversée en sens inverse m'avait paru d'une rapidité étonnante. Pour tout dire, je demeurais si perdu dans mes pensées, que j'aurais pu franchir dix fois cette distance sans en être affecté. Selon la stratégie de Minos, je me retrouvais donc à tenir les hauteurs du Sanctuaire. Du moins le point stratégique, qui avait changer le cours de la dernière guerre sainte. Serais-je en mesure de défendre la frontière que j'avais moi même traverser ? Telle était la question. Mais plus encore, je craignais de me retrouver face à l'enveloppe charnelle de la femme que j'aimais tant. La vaincre ne serait pas simple. Mais de nous deux, je soupçonnais que je serais le seul qui souffrirait de devoir porter la main sur l'autre. Pourtant, je me devais de rester fort face à une telle situation. Il était hors de question que cette bande de rapaces qu'étaient les marinas s'emparent si facilement de ce lieu que nous avions eu tant de mal à conquérir. A bien y penser, une seule cible me conviendrait : Jack. Nous avions beaucoup de choses à nous dire. Je le soupçonnais d'être à l'origine de l'état actuel de Satine, et si cela s'avérait exact... Je lui arracherais la gorge de mes mains.
Pour l'heure, les envahisseurs étaient déjà trois, dont Satine. Nos armées, soldats de base et spectres d'importance se préparaient déjà. Chacun à son poste. Nos défenses étaient solides, bien qu'insuffisantes pour nous assurer une victoire franche. Personne ne devrait commettre d'erreur. Personne. Je pris lentement place au centre du temple, aussi droit et fixe qu'une statue d'obsidienne, je fermais les yeux et attendit. Cette maison était devenue celle d'Oneiros, et la décoration en attestait la propriété. Le temple de la chimère. Quel nom bien trouvé. Ma foi, j'espérais que le dieu du sommeil ne verrait pas de mal à ce que je devienne le gardien temporaire de sa sublime demeure. Mon cosmos brulant commença à se répandre dans le temple de la chimère, faisant naitre une brise suffocante. Seul signe dans l'obscurité de la présence d'une défenseur. J'étais fin prêt. A affronter la femme de ma vie, à tuer si nécessaire son damné père, mais surtout à défendre les terres conquises par le seigneur Hadès. Mon honneur de juge était en jeu.
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Astre


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MessageSujet: Re: Je défendrais de ma vie ce que j'ai jadis détruit.   Je défendrais de ma vie ce que j'ai jadis détruit. EmptySam 15 Aoû - 19:15

Here we meet our destiny

Arrow Temple du Cancer

Les coups pleuvaient à nouveau, sans que je ne puisse les éviter, lorsque tout à coup, il y eut comme un grésillement dans l’air, le cosmos sembla vibrer. Et ça dura à peine une seconde, même pas tout à fait, lorsque soudainement une explosion retentit autour de nous, me soufflant en arrière, écartant également la brume que j’avais créée, la dissipant entièrement. Et lorsque je rouvris les yeux, baissant les bras que j’avais instinctivement portés à mon visage pour me protéger, je constatais que j’étais désormais seul.

-Huh ? oO

Où était donc passé Caeron ? Et la Spectre, Grenat, ainsi que les autres loufoques ? Je cherchais une trace de leur cosmos, mais rien, c’est comme s’ils avaient disparu en un instant, complètement volatilisés, sans que je comprenne pourquoi. Mon sourcil droit tiqua et une veine sur mon front palpita de rage, tandis que je serrais mon poing. Ils n’avaient tout de même pas… ? Il devait forcément y avoir une explication ! A moins que tout ceci ne soit rien d’autre qu’une immense farce ? Finalement j’explosais, mon cosmos ondulant rageusement autour de moi.

-CAERON !! hurlais-je à travers le temple. Petite pute !! Reviens ici immédiatement, on a pas fini de s’expliquer !! ordonnais-je.

Mais bien sûr, seul le silence me répondit, toujours aucune trace de mes adversaires, ce qui ne fit qu’empirer ma rage, cela va de soi. Aussi je débarquais comme une furie dans la pièce où nous nous étions rencontrés, faisant un rapide tour d’horizon pour voir qu’il n’y avait toujours que les deux mercenaires installés autour du petit déjeuner. Je ne m’arrêtais pas là, et bien décider à retrouver Grenat et Caeron, je filais à toute vitesse en direction du prochain temple...pour revenir trente secondes plus tard, me jetant à moitié sur la nourriture pour attraper deux autres parts de tarte aux myrtilles et des pâtisseries, avant de filer à nouveau en direction de la sortie, adressant un rapide au revoir aux deux hommes.

-Salut Kyro ! lançais-je. Heureux de t’avoir revu et que t’aille bien !! A la revoyure mon pote !! Bisou à ton poto aussi !!

Et je les plantais là, me lançant à nouveau sous la pluie battante, graillant ce que j’avais piqué, en même temps que mes pieds avalaient les escaliers. Et finalement, je distinguais assez rapidement l’entrée du temple du Lion, ce qui me fit accélérer, alors que je sentais un puissant cosmos l’envahir, et sans ralentir, je me précipitais à l’intérieur. Sauf que ce que je n’avais guère prévu, c’était l’obscurité ambiante, et déjà que la pluie dans la gueule m’avait déjà à moitié aveuglé…autant vous dire que le combo fut fatal ! Je n’y voyais absolument rien, et je me vis obligé de ralentir pour ne pas me prendre quelque chose dans la figure.

//BAM//

…Ai-je réellement besoin d’expliquer ce qu’il venait de se passer ? Ouais, vous avez compris, trop tard…comme d’habitude ai-je envie de dire ! Sauf que cette fois ce n’était pas un pilier, la surface sur ma figure était lisse, froide, comme du métal, ce n’était pas de la pierre assurément. Je levais alors les mains, tâtant ce que j’avais rencontré, et je remontais le long de la chose, qui ressemblait à un corps… Je continuais alors à monter les mains pour rencontre un visage, et je dus me rendre à l’évidence : c’était humain. Je m’écartais alors de ce qui semblait être un torse et levais les yeux pour observer ce que j’avais percuté.

-Wow, y’a vraiment des gens narcissiques au point de faire une statue d’eux-mêmes…, remarquais-je. Ou alors un admirateur un peu trop zélé ? Ou un cadeau d’anniversaire de mauvais goût ?

Quoiqu’il y avait une chose qui me dérangeait, une statue pouvait-elle émettre du cosmos ? Car en vérité, celui qui emplissait le temple semblait provenir de cette statue d’obsidienne, qui en y regardant de plus près, maintenant que mes yeux s’habituaient à la pénombre, semblait respirer… En dernier recours, je posais mes deux mains sur ses joues, et devais me rendre à l’évidence : elles étaient chaudes au toucher et c’était bien de la peau que je sentais sous mes doigts !

-Ah non, c’est vivant en fait !! m’exclamais-je. Désolé, j’vous ai pris pour une statue, m’excusais-je.

Je le relâchais alors et observais autour de moi, cherchant une quelconque trace de Grenat ou de Caeron, mais rien, hormis ce cosmos oppressant. Je me retournais donc vers la seule présence vivante de ce temple, hormis moi bien sûr.

-Dites, vous auriez pas vu une femme passer ? lui demandais-je. Elle devait être accompagnée de cinq jeunes hommes, dont un grand blond aux yeux bleus. Ça vous dit rien par hasard, Grenat ? questionnais-je en espérant qu’il sache où étaient partie mes adversaires.

En attendant c’est drôle, mais le surplis ce que portait ce type me semblait familier…

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HRP a écrit:
Salut poto !! Paraît qu'on a des choses à discuter entre deux baffes xD
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Arbhaal


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Arbhaal

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MessageSujet: Re: Je défendrais de ma vie ce que j'ai jadis détruit.   Je défendrais de ma vie ce que j'ai jadis détruit. EmptyLun 17 Aoû - 11:21

Les yeux clos, j'attendais.
Je percevais l'intensité des combats, mais également la chute progressive mais inéluctable de nos forces. Etais-ce donc cela des spectres du sombre monarque ? Certains s'enfuyaient de leurs combats, humiliant de ce fait la réputation de notre maitre. Que craignaient-ils donc ?! La mort ? Pathétique. Heureusement d'autres encore luttaient de leur mieux. Et s'en verraient récompenser par mon respect le moment venu. Je perçus alors une présence discrète au sein du temple du seigneur Oneiros. Ni offensive, ni vindicative. Mais un ennemi tout de même. Parfait.
Je restais de marbre lorsque l'étrange individu me heurta avant de poser ses mains sur moi, me prenant pour une statue. Lorsqu'il réalisa enfin son erreur, il prit la peine de me présenter ses excuses avant de s'enquérir de la présence de la lâche qui venait de fuir son combat. Avec lenteur, je me redressais avant d'ouvrir les yeux, amplifiant par ce simple fait le cosmos ambiant qui baignait l'atmosphère.

Grenat n'est pas parvenue jusqu'à ce temple, je le crains. Dans le cas contrainte, son cadavre reposerait sur le sol de cette demeure. Je ne supporte pas les lâches en temps de guerre.

Je posais un regard neutre, froid sur ce jeune homme dont l'allure et l'attitude dépareillaient grandement avec les circonstances. C'est en croisant son regard que ma curiosité fut piquée. Je le connaissais mais comment ? Son cosmos, ses traits... Je l'avais déjà rencontrer. Je me décidais donc de le laisser quelques instants en paix pour m'enquérir de son identité.

Je suis Rhadamanthe de la Wyvern, l'un des trois juges des enfers. Et je suis au regret de t'annoncer que tu ne pourras pas quitter ce temple, sauf si tu acceptes de rebrousser chemin, jeune marina. D'ailleurs quel est ton nom ? Nous nous sommes déjà rencontrer, j'en suis presque certain.

Le souvenir semblait se terrer à la frontière de ma mémoire. Plus je l'observais plus la certitude d'un lien se faisait réalité. Une intuition soudaine me poussa à poursuivre la conversation d'un ton plus pressant.

Connais tu Mary Red... Enfin Satine de la sirène maléfique ? De manière personnelle, bien entendu.
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Satine


Spectre Céleste
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Satine

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MessageSujet: Re: Je défendrais de ma vie ce que j'ai jadis détruit.   Je défendrais de ma vie ce que j'ai jadis détruit. EmptyLun 17 Aoû - 13:37

Juste un moment de répit






=> Temple du Cancer


La Sorcière des Eaux marqua une courte pause, piquée au vif par l'intervention d'un jeune homme. Ses paroles firent naître de l'incompréhension chez la Sirène Maléfique et non pas parce qu'il lui autorisait le passage. Cet homme-là la connaissait ! Seulement, l'inverse n'était pas vrai. La main du Nimuë avait effacé celle qu'elle fut autrefois, ainsi que quelques pans de son passé. Toujours de dos, sa tête se tourna très légèrement vers lui. Non, une ombre s'était bien posée sur le visage de l'assassin qu'elle avait aidé par le passé, il n'en restait qu'un vague sourire, un sentiment agréable, amical. Il n'était pas un ennemi et ce fut sur cette constatation que la jeune femme reprit son chemin, non sans sentir son cœur se serrer dans sa poitrine face aux derniers mots murmurés. Celui qui se faisait appeler autrefois Jason lui souhaitait bonne chance, ou plutôt, destinait cette chance à « Mary ».

Alors ses yeux se refermèrent et un vague sourire triste para ses lippes. Cette amie est morte, aujourd'hui ne reste que Satine, ô toi l'inconnu effacé de ma mémoire …

***

Ce déluge apporté par les siens ne cesserait donc jamais ? Le cœur de plus en plus lourd de sombres pensées, la plupart tournées vers sa très chère jumelle, Satine continuait de progresser, noire silhouette dans la noirceur des lieux. Autrefois cette terre était parée de lumière sous le regard bienveillant de la Gardienne de l'Humanité, en cette heure sombre on aurait dit que la pluie était la représentation de ses pleurs. Ou non. Un violent orage faisait rage, preuve indéniable que le maître en ces lieux était son Maître, l'ébranleur de Terre, Seigneur des Mers et des Océans. Et son ire était légendaire. Tout comme la puissance de ses troupes : elles non plus ne feraient pas preuve de mansuétude. Au milieu de ce chaos, la frêle silhouette encapuchonnée de la première fille O'Bannon se glissa dans l'ombre d'une colonnade. Non loin, deux personnes se faisaient face.

Le fort clapotis de l'eau couvrait la plupart des sons et, trop loin pour entendre quoique ce soit, elle resterait ignorante de cette conversation qui pourtant la concernait. En se concentrant légèrement la sorcière bleue reconnu le cosmos d'Astre, en même temps qu'elle goûta à la violence de l'autre. Plein de bestialité d'une férocité peu commune qui la paralysa pour une obscure raison. Un éclair zébra le ciel le teintant de pourpre et d'or. Immobile telle une statue, la main contre sa poitrine, la Sirène s'appuya contre la pierre. Ses blessures étaient à peine refermées et une insidieuse douleur se répandait dans ses membres. Or cela ne devait pas l'empêcher de continuer ! Pourquoi cet instant de faiblesse alors ?! En colère contre elle-même, la petite fille de Nimuë songea à sa sœur Ann retenue captive : l'image qui se manifesta dans son esprit n'arrangea en rien son mal être.

Cette eau ruisselant sur elle lui faisait du bien, l'ombre où elle s'était cachée aussi.

Satine ferma les yeux. Juste un moment de répit ...






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Oneiros


Fils d'Hypnos
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Oneiros

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Armure : Surplis divin des Rêves

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MessageSujet: Re: Je défendrais de ma vie ce que j'ai jadis détruit.   Je défendrais de ma vie ce que j'ai jadis détruit. EmptyLun 17 Aoû - 17:45

Précédent : Temple des Gémeaux

Son départ avait dû faire un drôle d'effet à la petite compagnie réunie plus bas. Les leaders ne devaient pas avoir l'habitude d'êtres contredits, avec leur manie de donner des ordres à tout le monde et d'être obéi illico presto. Même le Phénix autrefois noir se faisait aussi docile qu'un agneau en présence de Kappa du Verseau et les généraux des mers parfaitement dressés à réagir avant même que le Grand Prêtre ne perde patience. A la réflexion le dieu songea qu'il aurait dû laisser une chimère sur place, rien que pour voir leur expression lorsqu'il avait traversé de part en part la générale du Chrysaor qui l'avait défié.

Par la suite, son arrivée dans le Temple des Gémeaux fut discrète. S'y trouvaient Kyro, l'ancien hôte d'Hadès, et Inferno, mercenaire désormais connu pour ses ravages au service des Enfers. S'il n'avait qu'aperçu le premier, le second savait qu'il pouvait faire preuve de tempérament rien qu'avec ses mots et que cela pouvait devenir ô combien surprenant. Le dieu les avait salués simplement, se doutant que Minos ne laisserait pas une menace aussi grosse qu'eux deux séjourner dans un temple du zodiaque sans surveillance s'il ne les avait pas lui-même engagés. Il n'y eut rien de plus. Les deux hommes exerçaient leur métier -si tant est que Kyro était compté comme mercenaire aussi- et lui portait son message, rien de plus, rien de moins.

Ce fut avec une certaine satisfaction que l'aîné des Oneiroi atteignit sa propre demeure rénovée. Les statues de chimères étaient encore un seul morceau à l'entrée, de même que les sols, les murs et le plafond. Seule l'obscurité planante lui fit froncer les sourcils. A cause de cette tension ambiante, on ne voyait plus très bien les vitraux représentant le mythe chimérique et les naissances du Lion de Némée et du Sphinx.


"Soyez les bienvenus dans ma demeure ! Lança-t-il en écho. Astre, je vous ai rattrapé malgré votre vivacité. Rhadamanthe, merci de ne pas avoir abîmé les lieux encore. Je tenais à pouvoir accueillir quelqu'un sans rougir d'un pan de mur effondré ou autre sculpture de la sorte."

Émergeant des ombres propagées par le Juge, Oneiros avança dans sa demeure. D'un claquement de doigt il fit s'allumer un nombre incalculable de torches, braséros et bougie aux flammes bleues qui dévoilèrent l'autel à son effigie et celles de son père. Il fit alors un pas vers la dame dissimulée dans l'ombre, comme il avait déjà eu l'occasion à l'entrée du Sanctuaire un mois plus tôt, s'empara délicatement et délibérément de sa main tatouée d'une flamme noire pour venir y poser un baisemain et mettre en évidence la marque de la Wyvern sur sa bien-aimée. Nul ne pouvait se cacher du Rêve lorsqu'il entrait dans son antre. Et aussitôt, une foule de petits lutins apportèrent chaises, table, vin et mets de différentes sortes.

"Je pense que vous avez des choses à vous dire tous les trois. Prenez donc place."

Nul doute que le triangle amoureux allait débuter sa joute. D'une part, l'homme rongé par les flammes de la passion et de l'indifférence forcée, celui dont la graine nommé Antéros croissait paisiblement. De l'autre, un garçon trop jeune issu d'une autre vie, premier époux et premier à avoir couronné veuve la dame aux blancs parements, ainsi que mère.
Et au milieu d'eux, la femme dont il était question, qui ne se rappelait ni de l'un ni de l'autre, grâce à la main aride d'une vieille sorcière et d'Amphitrite. Celle dont il avait recueilli les rêves avant qu'ils ne s'éteignent complètement.
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Himmel


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MessageSujet: Re: Je défendrais de ma vie ce que j'ai jadis détruit.   Je défendrais de ma vie ce que j'ai jadis détruit. EmptyLun 17 Aoû - 19:53

Arrow Temple de la Vierge

Il y avait déjà beaucoup de monde au Temple du Lion, mais peu de Marinas...encore! Les Spectres étaient en surnombre, et Himmel était bien prêt à en profiter. Deux Marinas étaient présents, mais un seul captait réellement son intention, Mary Red bien évidemment! Serait-elle plus enclin à négocier la vie de sa sœur que son père? Qui sait! Mais le Griffon avait l'intuition que cette femme n'était là que pour libérer sa sœur et rien de plus! Il était temps d'en avoir le cœur net! Mais avant cela, un potentiel problème à résoudre subsistait devant lui.

- Dracúl, occupe-toi de l'autre!

Mais, si Mary n'était pas un problème seule, l'arrivée des autres Marinas pouvait être problématique. Ils avaient besoin d'un soutien supplémentaire! Pour cela, Himmel envoya un message important à l'un de ses piliers!

"Garuda! Ta présence est nécessaire en arrière, rejoins-nous au plus vite, l'entrée est perdue!"

Il espérait que son message télépathique arriverait à son destinataire et qu'il serait vite auprès d'eux! Mais, il y avait beaucoup d'ennemis entre eux, ça ne serait clairement pas une tâche aisée!

Oneiros était également sur place, arrivé il y a peu après avoir traversé le front. Il n'avait pas la moindre égratignure, ce qui laissait penser qu'il avait rejoint le Temple du Lion sans trop d'encombres. Il avait beaucoup de questions à lui poser, mais malheureusement peu de temps pour cela!

- Seigneur Oneiros, je suis content de vous revoir enfin de retour! Quelles nouvelles m'apportez-vous? Des Saints se sont introduis au Sanctuaire, savez-vous quelles sont ses intentions?

Puis, le Juge du Griffon se tourna vers son compagnon, un simple geste de la tête, puis il se plaça à ses côtés, en face de la Marina. Première surprise, elle était aveugle et son Cosmos émanait une énergie plus qu'étrange! Le Griffon ignorait ce qui avait bien pu lui arriver depuis la dernière guerre, mais ce n'était pas son problème. Arbhaal pourrait en revanche se montrer plus préoccupé que lui. Il ouvrit finalement le dialogue avec la jeune femme.

- Tu es bien loin des autres Marinas dis-moi! Venir jusqu'ici sans que l'on puisse assurer tes arrières est un bien grand risque! Est-ce que tu as été désigné pour affaiblir nos rangs en échange de ta vie? Ou bien est-ce autre chose qui t'amènes? Comme l'otage que nous retenons par exemple!

Il laissa le silence s'installer l'espace d'un instant, afin de voir la réaction de la jeune femme. Il était évident qu'elle ne resterait pas sans frémir en entendant parler de as sœur jumelle!

- Es-tu venu pour la récupérer ou bien son sort ne te préoccupe guère, comme pour ton père? Vois-tu, il ne m'a pas semblé que récupérer ta sœur était l'une de ses priorités, vu qu'il n'a pas accepté de négocier sa libération! Une attitude bien irréfléchie! Ta sœur n'a plus que quelques minutes à vivre, à moins que je ne donne l'ordre de ne pas l’exécuter! Alors dis-moi, que devrions-nous faire Marina? Combattre? Ou bien tenter une entente plus...cordiale?

Il avait lâché cette bombe, dans le simple but de la mettre dos au mur. Et il voulait aussi lui faire perdre toute volonté de combattre pour le moment. Après tout, elle ne pourrait jamais se débarrasser des trois combattants qu'ils lui faisaient face en quelques minutes! Sa jumelle serait exécutée bien avant cela.
Il ne lui restait donc plus qu'une seule solution...
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Eiso


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MessageSujet: Re: Je défendrais de ma vie ce que j'ai jadis détruit.   Je défendrais de ma vie ce que j'ai jadis détruit. EmptyLun 17 Aoû - 19:54

Arrow Harem de la Vierge

Courant à vive allure, le vampire millénaire descendit les marche arrivant à la sortie du temple du Lion, malgré que les spectres avaient envahi ce lieu, la demeure du Lion demeurait intacte. Des pas résonnaient dans le temple, la créature de la nuit venait de faire son apparition, épée dehors, prêt à combattre. Il vit le seigneur Oneiros ainsi que son supérieur hiérarchique Radamanthe dont il ne savait pas le nom exact.

"Seigneur Oneiros, seigneur Radamanthe ..."

Il fit un pas de côté et les salua, poing sur le thorax de son surplis, il regarda les autres invités ici présent et vit enfin al fille avec les cheveux rouge. Sa peau blanche, ses cheveux, le spectre l'observa de haut en bas, il était émerveillé et chaque détail de sa peau le fascinait. Quel malchance qu'elle n'ait pas un homme comme le vampire mais peut être qu'un jour ça serait si la chance était de leur côté.

"Vous êtes une O' Bannon, je peux le ressentir, vos sangs ont la même odeur et celui du vôtre est particulièrement délicieux pour mon odorat. Soyez la bienvenue Mademoiselle, je suis Dracúl, prince de la nuit."


Le vampire voulut embrasser la main de la belle mais sous le regard du juge de la Wyvern, il s'en passa. Il regarda alors le jeune homme près d'eux, celà devait être un autre marinas et son cosmos ressemblait un peu à celle de la rouquine. D'ailleurs, son seigneur lui intima l'ordre de s'en débarrasser. LE vampire sourit à la vue du freluquet et n'objecta pas.

"Il sera fait selon vos désirs seigneur Minos"

La créature de la nuit avança doucement vers le gamin et eut un rire carnassier.

"Désolé pour toi le môme mais ici c'est pour les grands."


Dracúl d'un pas assuré s'avança vers le marina, une aura rouge le recouvrait, il était prêt )à se battre contre ce jeune homme encore plein de foughe malgré un combat récent au vu de ses blessures. Le vampire le sentit rien qu'au sang qui avait coulé récemment.

"Tu feras une victime de premier pas, ton sang sera mien gamin !"

Le prince noire leva son épée en direction du jeune marina et déploya son cosmos qui prit une teinte violacée. Son combat allait commencer, il ne devait pas décevoir les deux juges de Hadès qui étaient non loin de lui et s'en débarrasser.

"En garde !"


Le combat allait commencer. Le surplis du vampire brillait sous une lumière d'un violer intense, la protection du vampire était l'une des meilleurs parmi les surplis. Elle lui avait déjà si souvent sauvé la mise.


Spoiler:
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Astre


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MessageSujet: Re: Je défendrais de ma vie ce que j'ai jadis détruit.   Je défendrais de ma vie ce que j'ai jadis détruit. EmptyMar 18 Aoû - 0:24

Know this place is only a memory
Haunting as a dream from a far

L’air sembla se charger encore plus de magie, le rendant encore plus lourd si c’était possible, lorsque l’homme face à moi ouvrit les yeux. Et c’est instinctivement que je réagis, ramenant ma propre énergie autour de moi, créant une petite bulle protectrice, réfrénant l’oppression que ce cosmos chargé créait autour de lui, me permettant de respirer plus librement. Et je tiquais légèrement alors qu’il me disait que ni Grenat, ni Caeron n’étaient passés dans le coin, mais ce qui me déplut surtout fut que je voulais être celui qui lui mettrait la raclée de sa vie !! Enfin, de toute façon il fallait déjà que j’lui mette la main dessus, ce qui n’était pas gagné !

Tandis que je réfléchissais à où pouvait bien avoir disparu mon ennemie, je relevais soudainement la tête, lorsqu’il se présenta à moi. Ah mais oui, forcément !! L’un des trois juges des Enfers, voilà pourquoi son surplis ne me laissait pas indifférent ! Bon par contre rebrousser chemin n’était pas une option, voilà trop longtemps que je vivais en regardant en arrière, et l’idée de faire reculons avait plutôt tendance à me faire grimacer. J’étais plutôt tenté de continuer à avancer ! Cependant, ce qui me mit fort mal à l’aise, ce ne fut même pas qu’il puisse me connaître, mais plutôt le fait qu’il connaisse Satine, et surtout sous son véritablement prénom… Très peu de personnes connaissaient réellement sa vraie identité, et le fait que cet homme le sache ne voulait dire qu’une seule chose : il était proche de Satine.

Mais proche à quel point ? Etait-il un véritable ami, en qui elle avait pleinement confiance, un confident ? Ou était-il…autre chose ? Plus proche encore qu’un ami…un amant ? Je frissonnais malgré moi à cette idée, pas tellement que ça me surprenne, même si mon cœur se serrait à cette idée. Mais comment lui en vouloir ? Moi qui l’avais laissée seule avec nos deux enfants ? Elle avait tous les droits de chercher du réconfort dans les bras d’un autre, et si cet homme avait pu la soulager un peu, apaiser un peu sa douleur…


-Que…comment est-ce que…

Je ne parvenais à trouver mes mots, et ma voix était pour le coup hésitante. C’est alors que je sentis l’ombre du cosmos de Satine pénétrer justement dans le temple, plongeant dans l’obscurité… Je fermais alors un instant les yeux, tentant de reprendre mes esprits. Je passais alors une main sur mon visage, avant de poser à nouveau mon regard émeraude sur l’homme qui me faisait face et de prendre une grande inspiration.

-Je suis Astre, me présentais-je alors d’une voix calme et assurée, ancien Prêtre de Llyr, ou Poséidon si vous préférez. Mort, aujourd’hui réincarné, désormais Marin du Dahut, expliquais-je sans détourner le regard. Quant à Satine…il s’agit de ma…

J’hésitais alors un cours moment, durant lequel un autre protagoniste se présenta au sein du temple, celui-là même que j’avais déjà croisé au Bélier. Ainsi il avait fini par me rejoindre comme je le lui avais proposé ! Quoique son arrêt n’était-il pas un temple plus haut ? C’est alors que nombre de braséros et de bougie s’allumèrent d’un coup, alors qu’il venait juste de claque des doigts, et la lumière bleutée que propagèrent leurs flammes firent naître une luminosité qui, si elle chassa en partie les ombres, les rendirent par endroit encore plus inquiétantes. Tout particulièrement celles qui jouèrent dans les creux des deux statues, érigé en effigie à deux Dieux, donc l’un était d’ailleurs présent ici… Ouais nan, donc ça confirmait qu’il y avait réellement des gens assez narcissiques pour ce genre de truc… Je reculais prudemment d’un pas sur le côté, méfiant vis-à-vis de la chose.

Je me concentrais alors de nouveau sur le juge des Enfers que j’avais en face de moi, tandis que des…lutins apportaient chaises et table, boisson et nourriture… Ok, alors surtout faire comme si tout était normal et qu’un des Dieux des Enfers n’ait pas une armée de lutin à son service –bonjour la perte de crédibilité quand même ! Mais alors que je m’apprêtais à reprendre la discussion avec la Wyvern, deux autres zigotos débarquèrent, et aller savoir pourquoi, mais je sentis comme un pan de ma patience s’effriter, tel un château de sable face à la mer, et je sentis une veine palpiter sur mon front, encore plus quand l’autre triple buse donna l’ordre de nous interrompre, la politesse, c’est pas pour les Spectres –et oui c’est moi qui dis ça ! Quand je vous disais que le monde s’était ligué contre moi !!

J’écoutais à peine ce qu’il se disait, seul une espèce de bourdonnement me parvenait, et mon cosmos enflait et refluait, à la manière d’une série de vagues qui roulaient sur la plage, seules prémices d’une tempête. Et le regard que je tournais vers l’abruti qui levait son épée vers moi, était tout sauf amical. Je redressais alors la tête et les épaules, prenant instinctivement la même pose que je prenais il y a de ça fort longtemps, lorsque je donnais mes ordres à mes troupes. D’un geste vif, je chassais l’épée de ma direction et plantais mes yeux d’un vert désormais sombre de colère dans les siens, pointant mon doigt vers lui. Et la voix que j’adressais à celui qui voulait se prétendre mon adversaire était froide et distante, qu’est-ce que j’en avais à faire de sa gueule ?


-Ecoute-moi bien petit con, s’il y a bien une chose dont je suis sûr, c’est que rien ici ne te concerne, lui adressais-je d’une voix sourde de colère. Alors t’es gentil, tu prends ton épée, tu remballes tes couilles et tu retournes gentiment agiter la queue auprès de ton maître, comme le bon chienchien que tu es ! lançais-je avec autorité.

Je pointais par ailleurs mon doigt vers le "maître" en question, qui se trouvait près de Satine, qui était un peu trop entourée de Spectres à mon goût ! Cependant, lorsque mes yeux se posèrent sur elle, mon expression s’adoucit, et mes yeux se firent moins orageux, et je sus dès lors quelle serait ma réponse à la question du juge. J’écouterais mon cœur, quoi qu’on en dise, il appartenait toujours à celle que j’aimais éperdument, peu m’importait qu’elle ait changé, mes sentiments à son égard restaient inchangés. C’est donc un visage désormais serein que je tournais vers la Wyvern, et un regard confiant que je plantais dans le sien.

-Il me semble que je n’ai toujours pas répondu à votre question, faute d’avoir été interrompu, lui dis-je alors d’une voix calme et assurée. Laissez-moi donc vous éclairez sur la nature du lien qui m’unit au Général de la Sirène Maléfique ci présente…

Je prenais alors une grande inspiration et déclarais d’une voix forte, de telle sorte que personne ne puisse ignorer mes paroles.

-Je suis l’époux légitime de celle qui fût nommé Mary Red !!

Je gardais une posture fière, droit comme un I, la tête redressée et plantant toujours mon regard dans celui de mon interlocuteur. Et ma voix n’en était pas moins calme, toujours aussi sûre, lorsque dans un souffle rauque je lui retournais la question.

-Et vous, Rhadamanthe de la Wyvern, juge des Enfers, qu’êtes-vous exactement pour elle ?

De la réponse de cet homme découlerait très certainement la fin, ou le commencement…

Défie refusé
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Arbhaal


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MessageSujet: Re: Je défendrais de ma vie ce que j'ai jadis détruit.   Je défendrais de ma vie ce que j'ai jadis détruit. EmptyMer 19 Aoû - 12:41

Il arrive parfois que tous les évènements se bousculent après une pause méritée. Le marina n'eut pas même le temps de me répondre qu'ELLE arriva enfin. Mon coeur se serra en percevant ce cosmos unique et pourtant si différent de celui que j'avais connu. Elle restait loin de moi, dans un recoin, sans daigner s'approcher assez pour m'adresser la parole. Soit. J'attendrais. Si elle désirait retarder nos retrouvailles, qu'il en soit ainsi. Brièvement, j'étendis mes perceptions pour faire parvenir un message à un interlocuteur situé à proximité. Ce fut d'ailleurs le moment que choisi Oneiros pour nous rejoindre et tenter avec sagesse d'entamer une négociation pacifique. Le dieu déposa un baiser sur la main de Satine, attirant mon attention sur la marque qui la liait encore à moi. Mais avant que nous puissions débuter un dialogue Minos et Dracul firent leur apparition. Je me tus en écoutant le Régent des enfers prendre la parole. Je déplorais son moyen d'action, par la violence et la menace, mais je le comprenais. Ann restait entre nos mains, et même si j'avais fait en sorte qu'elle ne manque de rien, je ne pouvais m'opposer directement à la volonté du Griffon la concernant. Face à de telles menaces, Mary Red aurait répondu par une explosion de fureur. Mais je pris alors conscience que la femme qui me faisait face n'était plus celle que j'avais connu. Cette prise de conscience me déchira d'autant plus l'âme, mais je demeurais silencieux et impassible... Jusqu'à ce que j'entende les propos du jeune marina.
Astre ?! Le premier époux de Mary ? Je me souvins alors où j'avais déjà ressenti son cosmos ! Son corps inerte gisait au coeur du sanctuaire sous-marin, et j'avais jadis combattu Celsius face à s dépouille ! Quelle folle ironie de me retrouver face à un revenant, qui avait fait tant souffrir ma bien-aimée. Qui avait lui aussi participer à sa descente aux enfers. Mais avant que je n'ai le temps de m'interroger davantage sur le retour improbable de cet homme, ce dernier déclama d'une voix presque virile (presque) qu'il n'était autre que l'époux légitime de Satine. Une déclaration qui me fit écarquiller les yeux de surprise. Mon poing se serra à m'en faire saigner les paumes mais je demeurais... calme. Lentement, je m'approchais de l'impudent jusqu'à me tenir à quelques centimètres de lui, mon regard implacable plonger dans le sien, mon cosmos violent et brutal envahissant de nouveau la demeure d'Oneiros.

Je suis celui qui sut lui réapprendre à aimer après qu'elle fut devenue veuve. Je fus son dernier amour avant la perte de sa mémoire. Si vous êtes son époux sur un bout de parchemin probablement réduit en poussière depuis le temps, alors je suis l'homme qui sut véritablement la rendre heureuse. Et croyez-moi je préfère ma place à la votre, revenant.

Avec brutalité, je saisis Astre à la gorge pour l'expédier contre la colonne la plus proche, qui se brisa sous l'impact.

Vous n'avez même pas le cran d'accepter un défi honorable. Hors de ma vue. Vous êtes indigne d'elle.

Je me tournais alors vers la nouvelle Satine, celle qui faisait battre mon coeur sans espoir d'une réciprocité. Je la dévisageais, cherchant une lueur familière dans son regard avant de m'adresser à elle d'un ton sourd.

Ann a été bien traitée, je te le promets. J'y ai moi même veiller. Et nous souhaitons juste négocier pour la libérer dans de bonnes conditions. Jack semble avoir refuser tout compromis, au risque de mettre sa vie en danger. Ne commets pas la même erreur, je t'en conjure.


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Satine


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MessageSujet: Re: Je défendrais de ma vie ce que j'ai jadis détruit.   Je défendrais de ma vie ce que j'ai jadis détruit. EmptyMer 19 Aoû - 16:31

Froide colère







Furent chassées de leur berceau, ces insidieuses ténèbres nées de la main du Juge Rhadamanthe qui, dansant une dernière fois, se retranchèrent où elles le purent. Mais pas des yeux aveugles de la Sorcière des Eaux. Celle-ci demeura parfaitement stoïque face à l'apparition lumineuse d'un des princes onirique pourtant destiné à ce monde de noirceur que représentait l'Enfer. Son visage inexpressif toujours dissimulé dans l'ombrage de sa capuche, Satine se laissa guider, sa main frôlée d'un léger baiser, invitée à prendre place dans une nouvelle mascarade. Drôle de pièce tragi-comique où elle allait revêtir un rôle qu'elle ne connaissait pas, qu'elle ne connaissait plus. Oneiros mettait un point d'honneur à ce que cette scène se déroule de la plus agréable des manières or le cœur de la jeune femme était trop lourd pour ce genre de manège, seule sa sœur comptait et … quelque part son instinct lui dicta de se laisser prendre au jeu. Juste un petit peu.

Elle découvrit donc son visage à la faveur de cette lumière bleue, libérant sa longue chevelure immaculée, ses deux prunelles améthystes, pâles et immobiles, brillant quand même d'un feu sans joie. Sans vie. Éteint. Si elles éveillaient de tristes souvenirs, elle n'y pouvait hélas pas grand chose, comme elle n'en était pas consciente. Sa simple présence déchaînait un ballet de sentiments contradictoires, tantôt doux tantôt d'une férocité sans nom qui la mettait dans l'embarras. Pourquoi faisait-elle naître tant d'intérêt ? Elle n'entendait rien à cette situation ridicule, et allait y mettre un terme en prenant place sereinement quand, interrompant son geste et sa volonté, deux autres forces approchèrent.

Le Juge du Griffon se posta rapidement aux côtés de ses pairs, s'étonnant de la présence si avancée de leur ennemi. Quoique maigre, Astre et elle se dressaient tout de même devant eux, sans peur, sans aucunes appréhensions. Quand bien même le danger pesait lourdement sur leurs épaules, Satine O'Bannon était confiante car ses propres desseins étaient clairs : Délivrer sa sœur et repartir. Seulement voilà, une joute entre l'ancien Prêtre de Poséidon et le Juge de la Wyvern semblait compromettre quelque peu la sérénité que le Dieu voulait instaurer de prime abord, éveillant du même coup une froide colère en son sein. Mais menacer maintenant cette faible tranquillité -pesante- serait aussi stupide que dangereux.

Celui qui se présenta comme étant un Prince de la Nuit attira brièvement l'attention de la Sirène maléfique, non pas tant ses mots pour le moins étranges mais parce qu'il fut le seul à se présenter convenablement à elle. Les autres représentants d'Hadès ne le savaient pas encore, mais celle qui portait autrefois le nom de Mary Red n'avait aucuns souvenirs de leurs personnes. Aussi s'étonna t-elle grandement de la familiarité dont tous ou presque tous faisaient preuve à son endroit.

Prête à répondre aux interrogations de cet autre Juge – non sans noter avec amertume les allusions envers son père – Satine n'en eut pas l'occasion que l'animosité grandissante entre la Wyvern et et Astre éclata comme une vague s'abattant sur des récifs rocheux.

Très rapidement le ton monta et l'ordre d'arrêter le jeune marina déclencha une bravade de trop de ce dernier. Elle le connaissait si bien, que trop bien pour ignorer son emportement. Là encore prête à l'arrêter, l'étoile de la férocité se montra plus prompte à la violence que son ancien époux et alla même jusqu'à commettre un odieux impair. Celui de le frapper en sa présence. Cependant le méfait avait été commis et elle, désœuvrée, laissa transparaître pour quelques instants, sa déception, son incompréhension et sa colère. Les lèvres pincées, ses yeux lilas tournés jusque là vers Astre, se vissèrent dans ceux de Rhadamanthe. D'une dureté implacable, prélude à une tempête qu'il avait déjà essuyé maintes fois … une brusque et vivace lueur du passé.

Impérieuse elle leva l'une de ses mains avant de s'adresser à eux par la voie des esprits. La voix qu'ils purent entendre était éclatante, froide et tranchante comme la lame d'une rapière.

Il suffit !

Son cosmos si particulier aux fragrances capiteuses explosa et sa main, contrastant avec la virulence de ce geste, alla décrocher délicatement la cape qui la recouvrait. Sous celle-ci Satine était drapée d'une robe en satin d'un bleu profond, offert par sa tutrice et grand-mère Nimuë, où de complexes entrelacs en fils d'or et d'argent venaient ourler d'une belle manière les pans de sa mise digne des Prêtresses des Ondes. Devenue sorcière d'eaux, elle portaient des bijoux d'améthystes, et une sorte de couronne qui enserrait son front et qui simulait le mouvement des flots. En son centre une belle pierre de lune, ambrée, signe de son appartenance à la caste de son Impératrice. Nulle trace de son armure, mais ça et là on devinait des traces de sang, vestiges de sa lutte contre le Béhémoth. Cette main dressée en signe de paix était autoritaire et toute ornée de la flamme noire qu'elle ne voyait pas et restait une promesse. Oubliée mais immuable. Cette dernière finit par se porter vers Astre, lui intimant de la conduire à la table qu'Oneiros avait dressé pour eux. Toute trace d'animosité envolée, Satine prit place sur l'un des sièges non sans glisser son regard aveugle vers cet être qui avait eut l'outrecuidance de lever la main sur son partenaire. Et qui en plus lui conseillait de ne pas jouer au même jeu que son père !

Je ne reçois d'ordre ou de conseils de personne. De plus je ne pense pas avoir l'honneur de vous connaître suffisamment pour que vous puissiez prétendre à vous adresser à moi d'une si familière façon ! Restez à votre place, Spectres. Et plus particulièrement à vous, qui … me conjurer ?! Je veux bien m'essayer à la cordialité, si toutefois elle montre quelques signes de sincérité ! Muselez donc vos chiens, et ne levez pas la main sur Astre, Astre, ce n'est ni l'endroit, ni le propos. Tiens toi tranquille, ou je devrais te renvoyer vers mon père.

Le dos bien droit, s'adressant a eux de sa plus belle voix de Roi, la jeune femme se pencha légèrement pour se saisir d'une coupe de vin. Elle en huma les notes sucrées qui agitèrent des brumes autour de son âme.

Si je suis ici c'est pour une unique raison, je veux libérer ma sœur, Ann. Rien de plus. Je ne sert pas … ou plus les mêmes intérêts que mon père. Je suis désormais la Voix de son Impératrice Amphitrite, Sorcière Originelle, gardienne de son trésor et vous détenez l'un d'eux dans vos geôles répugnantes et noires. Et cela, je ne puis le tolérer ! … Mais … si vous êtes ouverts à la négociation, je vous écoute … Que proposez-vous?






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Himmel


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Himmel

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MessageSujet: Re: Je défendrais de ma vie ce que j'ai jadis détruit.   Je défendrais de ma vie ce que j'ai jadis détruit. EmptyJeu 20 Aoû - 14:59

L'amour n'avait pas sa place dans une guerre! Cela rendait tout si instable, imprévisible! Comment diable pouvait-on trouver une once de romantisme dans un scénario de mort et désolation! C'était un spectacle que Himmel aurait préféré ne pas voir être joué devant lui, et pourtant, il venait d'assister à une telle scène bien à son insu!

Les événements se déroulaient sous les yeux du Juge du Griffon qui, pour le moment, se contentait d'observer. Toutes ces joutes, ces provocations, ces agressions. La raison de tout ceci n'était pas le fait que les Spectres et les Marinas soient en guerre, non! La raison était une femme entre deux hommes! Chacun voulant se montrer sous son meilleur jour devant sa belle! C'était tellement pathétique que Himmel en avait presque envie de vomir!

Il s'apprêtait à intervenir, afin de remettre un peu d'ordre avant que les choses deviennent incontrôlables. Mais, le Juge de la Wyvern n'avait, manifestement, pas aimé l'attitude et les paroles du Marina qui s'était présenté à eux comment étant le mari légitime de Mary Red, ce qui n'avait pas dû lui plaire à entendre! Sans crier gare, il l'attrapa par la gorge et l'envoyait valser contre un pilier. Himmel n'était pas sûr que Oneiros apprécie la manière, après le travail qu'il avait eu pour redécorer le Temple du Lion à son image et avoir voulu faire de cette pièce une salle de réunion pacifique. D'ailleurs, avaient-ils réellement besoin de tout cela pour parler du sort d'un otage? Les Dieux avaient vraiment, parfois, des attitudes plus qu'étranges!

Mais tous ces événements ne pourraient entraîner rien de bon. Avant même que le Juge du Griffon ne puisse réagir à l'agression de son compagnon, qui, même si elle était parfaitement justifié au vue des provocations et autres joyeuseté que le Marina avait proféré, allait possiblement entraver toute tentative de négociations. Non que la vie de leur captive ne l'intéresse, mais tuer juste pour tuer n'était clairement pas l'un des objectifs du Griffon. Aussi, s'il parvenait à gagner quelque chose en échange de la vie de cette fille, pourquoi diable s'en priverait-il?

Mary Red laissa alors son Cosmos s'exprimer pour elle. Ne supportant pas, clairement, l'agression à son "époux" lui avait fait perdre patience bien vite. Himmel commençait sincèrement à se perdre au milieu de cette histoire qui ne l'intéressait pas le moins du monde, et n'allait pas supporter bien longtemps tout ce cirque. Ils étaient en guerre et beaucoup d'entre eux semblaient l'oublier manifestement! Répondant à la pression cosmique de la Marina, le Griffon fit exploser le sien avec la même intensité, faisant alors toutes les torches s'éteindre autour d'eux.

- Assez! Vous réglerez vos histoires une autre fois! Si vous n'êtes pas ici pour négocier l'otage, alors battez-vous ou partez! Vous n'êtes pas les bienvenus ici et rien ne me ferait plus plaisir que de vous renvoyer d'où vous venez avec un coup de pied au cul!

La pression semblait se dissiper peu à peu. Le regard du Griffon ne trompait personne, sa patience arrivait à sa limite. Et si la vie de cette Ann était importante pour sa sœur jumelle, alors elle devrait comprendre qu'elle ne pouvait se permettre de la ramener comme elle le voulait, ni même l'imbécile qui lui servait de mari visiblement!

- Je n'admettrai plus une seule provocation de votre part est-ce clair? Sans quoi la vie de notre prisonnière est condamnée, c'est une promesse et je tiens toujours mes promesses!

Reprenant un ton plus serein, Mary Red en revenait au principal, à savoir que son seul objectif était de libérer sa sœur, faite captive un peu plus tôt par le Juge de la Wyvern. Himmel respira, pris son temps et se daigna à répondre finalement.

- Tu sembles déjà plus raisonnable que ton père. Ce dernier n'a pas réfléchi à un seul instant à ma proposition pour libérer sa fille. C'était assez froid et cruel de sa part, même pour nous les Spectres! Nous ne tuons pas par simple plaisir, mais la mort fait partie de notre vie! Quoiqu'il en soit, je te refais la même proposition que j'ai faite plus tôt à Jack O'Bannon, quittez ce lieux et ta sœur te sera rendu! Bien évidemment, je doute que tu ais assez d'autorité pour rappeler tous les Marinas, alors disons que si tu pars et emmène avec toi celui qui te sert d'époux, je te rendrai ta sœur, saine et sauve! Quittez ce lieux et ne revenez pas!

Il lui laissait à présent quelques instants pour réfléchir à sa proposition. Si elle voulait attaquer, elle l'aurait déjà fait, ce qui permettait au Juge d'être certain qu'elle accepterait sa proposition. Mais voilà, rendre une Marina pour se débarrasser d'un seul d'entre eux était peu, même si c'était mieux que...rien! Quoiqu'il en soit, il n'avait plus qu'à attendre sa réponse et observer sa réaction...
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Oneiros


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MessageSujet: Re: Je défendrais de ma vie ce que j'ai jadis détruit.   Je défendrais de ma vie ce que j'ai jadis détruit. EmptyJeu 20 Aoû - 17:06

Les Juges étaient décidément aussi tempétueux que leurs subordonnés mais plus incontrôlables encore du fait de leur puissance. Cela ne faisait qu'une poignée de minutes que le dieu avait repris possession de sa demeure, et déjà le dernier rempart, comme lors de la précédente guerre, se reformait. D'un côté, deux marinas aussi fous l'un que l'autre, de l'autre, un vampire assoiffé et deux représentants des plus hautes autorités infernales. Et parmi tout ce monde, pas un seul ne garda son calme. Pas un seul.

Première à réorienter les menaces positivement, Satine prit place à la table que ses petits avaient dressé, lesquels se changèrent de lutins en petits démons. S'ils étaient bien faibles, ils attaquèrent aussitôt de leurs crocs pointus Astre et Rhadamanthe qui venaient de dégrader ce lieu qu'Oneiros avait voulu hors du temps, hors des conflits.

Bien. Tout d'abord achever sa mission. Le monarque onirique s'approcha du Griffon, sortit le parchemin remis par Shion et marqué de son sceau, puis le lui tendit avec délicatesse.


"Notre demande est acceptée mais retardée. Les Saints ont eu vent du conflit présent et un événement inattendu les a poussés à jouer la prudence. Ils sont venus s'enquérir de leurs alliés et si j'en juge par leur progression, ont été convaincus de se joindre à eux. Je vous donnerai les détails un peu plus tard."

Ainsi les choses étaient claires : le Cygne, le Phénix, le Verseau et l'Adamantine constituaient quatre ennemis supplémentaires, et pas des moindres. Si l'on comptait Kyro et Inferno / Eclair Noir, la balance s'équilibrait légèrement, mais comment être sûr qu'ils tiendraient parole ?

Pour l'heure le fils d'Hypnos concentra son attention sur le Sanctuaire et ses démêlés actuels. Pas question de se laisser distraire. Le Garuda venait de rentrer, comme il l'avait supposé d'abord, de la dimension autre dans laquelle on l'avait mené. Suivi de son adversaire. Les rejoindre ne serait pas chose facile.


"Permettez-moi de compléter, seigneur Minos. Un juste échange serait que nous vous rendions Ann en échange de votre départ, celui de votre ancien mari, ainsi que ceux des prétendants venus pour votre sœur. Je crois savoir qu'au moins deux d'entre eux sont présents actuellement parmi les troupes qui marchent sur nous, et il serait dommage de ne pas les informer du bon déroulement de nos négociations. Vous pourrez ensuite régler vos histoires de famille et d'amour tranquillement, chez vous."

Le dieu coula un regard vers la Wyvern hors d'elle, l’œil sévère.

***Veuillez me rappeler pour quelle raison au juste je vous ai permis de rêver une dernière fois en compagnie de votre amante avant qu'elle ne soit changée ? Vos histoires de cœur n'ont rien à faire dans notre Ordre. Satine porte votre flamme noire, ainsi qu'Antéros en on sein, l'auriez-vous oublié ? Lorsqu'elle prendra conscience de l'un ou de l'autre, vous serez alors libre de la reconquérir. En attendant utilisez vos élans dans le sens du Régent ou vous perdrez tout. Et mon soutien vous sera retiré. Vous n'en avez sans doute que faire, mais je sais, moi, quels services je vous rend.***

Montrant l'exemple, Oneiros s'assit à son tour à sa table, versa une coupe de vin et la leva en direction de la Sirène avant d'en boire une gorgée.


"Au fond, tout ce que nous voulons, c'est la paix sur nos terres et les retrouvailles bien menées. Si vous n'adhérez pas aux idées de votre père, si vous partez simplement aux conditions énoncées, vous n'aurez plus à vous soucier de nous. Et Jack sera forcé d'admettre que sa démarche ne vous concerne plus, que vous n'êtes pas, et n'avez jamais été sous son contrôle.La liberté en somme. Je crois que vous en rêviez, avant."

Il eut un sourire de connivence et fit défiler sous forme de flashs dans son esprit ces envies éperdues qu'elle lui avait confiées.
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Eiso


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MessageSujet: Re: Je défendrais de ma vie ce que j'ai jadis détruit.   Je défendrais de ma vie ce que j'ai jadis détruit. EmptyVen 21 Aoû - 9:14

Le vampire eut un sourire amusé en voyant le sang bouillonné à l'intérieur du freluquet, il vit ses veines gonfler, le sang aller plus vite dans chaque recoin de son corps, la faim du vampire n'en était que plus grande. Le jeune homme sous ses beaux airs n'en était pas un et il aurait beau insulter le prince des ténèbres, rien venant de lui ne pourrait déstabiliser le spectre c'était limite à en avoir un fou rire tellement le marina n'était pas crédible. Néanmoins, Dracúl garda de la méfiance en réserve, il voulut lui répondre comme il se devait mais le juge de la Wyvern en décida autrement suite au discours de Astre qui apparemment était l'époux légitime de la fille en bas nylon, du moins le vampire pensait qu'elle en portait se pinçant encore pour calmer ses instincts pervers. Radamanthe n'hésita pas une seule minute à saisir le marina et à l'envoyer valdinguer contre une colonne à la grande satisfaction du vampire.

"Hé oui gamin, c'est pas la récré ici, faut pas embêter les grandes personnes."


Satine quant à elle, alla s'asseoir auprès du seigneur Oneiros. La diplomatie avec elle venait de commencer, le vampire était comblé en matant enfin en regardant la jeune femme poser ses conditions grondant presque le gamin et ce fut le seigneur Minos qui, d'une explosion de cosmos, montrait qui était le chef ici parlant de la jeune sœur de la rouquine. Il dit clairement qu'elle pourrait récupérer sa chaire jumelle à la seule condition qu'elle quitte le sanctuaire avec les autres marinas ou à défaut elle et le gamin. Oneiros continua gaiement sa diplomatie comme il le fallait.

"Mademoiselle, vous pouvez avoir confiance en mes seigneurs, ils vous rendront votre sœur comme il se doit en un seul morceau et surtout, vivante. Je connais ces deux spectre depuis un bon millénaire et ce n'est pas le genre à tuer pour tuer. La mort n'est pas parfaite mais elle n'a qu'une parole."


Le spectre fit un salut des plus cordial regardant la jeune femme de ses yeux de vampire. Dracúl n'utilisa aucun artifice contre cette femme, il ne le voulait pas par respect pour elle et ses supérieurs. Il alla aux côtés des deux juges et continua à parler:

"Décidément les humains je ne comprendrai jamais rien au mot amour. Je peux rendre les femmes heureuses d'un claquement de doigt, faire semblant de jouer l'amant amoureux et les jeter par après. Il y a tellement de femmes sur terre pourquoi s'en tenir qu'à une seule. Quand je pense que mon descendant, Alucard, en pinçait pour cette vampire, cette Lydia pendant mon sommeil et que je le voyais souffire de son manque infernale, je me dis des fois que l'amour est plus dangereux que la mort elle-même ... Les humains sont si faibles face aux sentiments ..."


Le vampire croisa les bras regardant ce qu'il allait se passer, les négociations venaient de commencer mais il fallait faire vite, il y avait déja un cosmos dans la maison du Cancer c'était le ardent Phoenix et Dracúl ne voulait pas trop se friter à lui ...
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MessageSujet: Re: Je défendrais de ma vie ce que j'ai jadis détruit.   Je défendrais de ma vie ce que j'ai jadis détruit. EmptyDim 23 Aoû - 2:34

All my battles have been won
But the war has just begun

Bon ok, je l’avais peut-être en partie mérité, mais n’était-ce pas lui qui m’avait posé une question ? Et la politesse ne voulait-elle pas qu’on y réponde ? Et un sourire un coin ourla mes lèvres, alors que la réponse ne semblait pas lui plaire, il n’y a que la vérité qui blesse dit-on. Un bruit de mastication sur mon bras me fit lever ce dernier à hauteur de mes yeux, pour voir une espèce de petit diablotin tenter de s'attaquer à mon armure… Il était mignon le petit !! Bon par contre, la perte de crédibilité fut encore pire pour le Dieu, après les lutins des diablotins, à quand les angelots ? Vous croyez qu’ils seront noirs ?

Bref, je me redressais du pilier brisé, qui au final ne m’avait pas fit grand mal, j’avais connu pire bien pire, et sûrement que si la voix de Satine ne m’avait guère ordonné le contraire sur le moment, j’aurais vertement répliqué. Mais pour le moment je coinçais les mots dans ma gorge et saisissais la main de ma belle pour la conduire vers la table, non sans résister à lancer un regard vainqueur et un brin supérieur à la Wyvern. Car si la belle rousse avait été dure avec moi, que dire de la réponse qu’elle avait envoyée à Rhadamanthe ? Intérieurement je jubilais, mais je me reprenais, et une fois mon aimée installée, je reculais d’un pas, me plaçant légèrement derrière elle, et prenant ainsi un rôle de spectateur dans un premier temps.

J’écoutais cette espèce de joute verbale, et je ne répliquais rien dans un premier temps, analysant tout ce qui se disait. Le Griffon qui parla de provocation, de tolérance, de promesses et de sang… La Wyvern qui n’était pas en reste, jurant par monts et par vaux qu’il s’était assuré du bien-être d’Ann. Et le Dieu des Rêves qui en rajouta une couche, parlant de contrôle et de liberté, et je dus me faire violence pour ne pas éclater de rire. Mais un seul avait-il remarqué que mes yeux étaient plus brillants et que j’avais du mal à réprimer un sourire amusé ? Que mon cosmos était désormais plus léger, alors que je me sentais pleinement en confiance ? Non, sûrement que non, aucun ne devait se rendre compte à quel point je les trouvais idiots avec leurs grands discours, aussi contradictoire les uns que les autres ! Et le pire fut sans doute ce Dracùl, alors que son discours se portait sur l’amour, quoiqu’il fût sûrement celui que je connaissais le moins, mais certainement celui dont les mots furent les plus justes.

Je passais une main sur mon visage, tentant de calmer les émotions qui affluaient en moi, mais malgré tout, je dardais un regard encore plus brillant sur chaque personne présente. Ils voulaient parler ? Soit, nous parlerons donc, et plaquant donc un sourire tranquille et confiant sur mon visage, je m’avançais à nouveau, me calant à côté de Satine, debout, augmentant l’intensité de mon cosmos vibrant, afin d’attirer l’attention de chacun sur moi. Et lorsque je fus sûr d’avoir l’intérêt de mon auditoire, je me lançais, dardant en premier mon regard sur celui qui semblait être le chef de cette petite assemblée : Minos du Griffon.


-Excusez-moi mais, il y a certaines nuances que j’ai du mal à comprendre dans leur entièreté, dis-je d’une voix doucereuse, cela vous ennuierait-il qu’on reprenne depuis le début ? leur demandais-je.

Question rhétorique bien sûr, puisque je n’avais nullement l’intention d’attendre leur avis pour continuer sur ma lancée. Aussi je croisais les bras, relevant une main sur mon menton, dans une mimique de réflexion, je penchais même la tête sur le côté pour en accentuer l’effet.

-Si je ne m’abuse, commençai-je donc, vous avez parlé dans un premier temps de provocation, arguant que vous n’hésiteriez pas à tuer Ann, récapitulais-je, nous demandant de sortir si nous n’avions rien à voir avec les négociations… Mais si je ne m’abuse, n’est-ce pas vous qui êtes venus à notre rencontre, interrompant notre discussion de prime abord, qui en effet n’avait rien à voir avec la discussion présente, et qui avez en plus de cela envoyé votre gentil "Prince de la nuit" pour tenter de me tuer ? Je pense que nous n’avons pas la même notion de provocation… Et chose étonnante, vous souhaitez maintenant négocier mon départ avec celui de ma femme ? C’est moi ou vous changez d’avis comme de chemise ? Qu’est-ce qui me dit que vous ne changerez pas encore d’avis ? Rien ne le prouve n’est-ce pas ? Pas plus que votre bonne foi…

Je commençais alors à tourner autour de la table –laissant mes doigts glisser sur le bois vernis–, et donc autour d’eux, à la manière d’un chat qui jaugeait ce qu’il avait en face. Continuer à cracher, ou sauter sur son adversaire maintenant ? Non, continuer à tâter le terrain d’abord, voir jusqu’où cet oiseau de malheur était prêt à aller… Je m’arrêtais donc devant la Wyvern que je regardais, l’étudiant comme si je le voyais pour la première fois, mais mon regard toujours brillant.

-D’ailleurs si je ne m’abuse, repris-je, n’y a-t-il pas quelqu’un parmi vous dont l’honneur est fait de sang ? Après tout, quelqu’un qui se juge digne d’une femme par le simple fait de savoir lancer ses poings contre les autres…peut-on réellement croire sa parole faite de violence ? Violence en combat et en amour, dont l’ardeur n’a d’égale que le sang qu’il fait couler. Qu’est-ce qui me prouve que s’il n’est satisfait de la tournure des évènements, qu’il obéira ? Où est la preuve qu’il ne chercha pas à nous nuire une fois Ann rendue, si je pars avec la Voix d’Amphitrite ?

Je reculais d’un pas, lui tournant délibérément le dos, croisant simplement mes bras sur mon torse, le regardant par-dessus mon épaule, et je faisais une moue contrariée.

-D’autant plus qu’en y réfléchissant, lui-même jure avoir pris soin de votre otage… Venant d’un homme qui est caractérisé par la Violence, qui me dit que sa vision à propos d’un otage "bien traité", est la même que la nôtre ? Comment être persuadé qu’un homme qui ne vit que par la provocation l’a laissée entière et en bonne santé ? Et dans ce cas-là, qu’est-ce qui me dit que ça ne serait pas que pour s’attirer les bonnes grâces de ma femme ? Dans un autre but que notre départ, une autre manigance dans notre dos…? Allez-vous lui demander après de trahir les siens ? De se battre contre nous car vous êtes finalement de bonne foi ?

Et je le plantais là, me tournant vers le troisième protagoniste de cette mascarade, et dire que je m’amusais comme un petit fou eut été un euphémisme. Car si certains ne primaient que par la force, j’avais su la remplacer par quelque chose de bien plus dangereux. La parole pouvait être aussi tranchante que la lame affutée d’une épée, et grande fut leur erreur de songer un seul instant que j’en étais dépourvue. S’ils pensaient avoir à faire un à insignifiant soldat de seconde zone, j’allais leur prouver que ce n’était pas pour rien que j’eus été un ancien Prêtre de Poséidon… Où en étions-nous déjà ? Ah oui ! Et je tapotais donc mon doigt sur mon menton, prenant un air de réflexion intense.

-Ce qui nous amène à la troisième saugrenuité de cette discussion ! lançais-je en plantant mon regard dans celui d’Oneiros. La liberté hein ? N’est-il pas étrange que ce soit un Dieu qui en parle justement ? J’aurais pensé que vous auriez été le mieux placé d’entre nous, encore plus en tant que Dieu des Rêves, pour savoir que la liberté n’était qu’une illusion ! Un rêve après lequel le monde court… Après tout, ne sommes-nous pas tous soumis à la volonté d’une puissance supérieure ? De la même manière que tous les humains sont soumis à la gravité, je me trouve moi-même sous la volonté de Llyr, tout autant que la Sirène Maléfique est désormais tributaire de celle d’Amphitrite, qui sont eux-mêmes assujettis à Zeus, tout comme Hadès et Athéna… Et Zeus lui-même se trouve soumis à son rôle de Roi des Dieux, ainsi même le plus puissant des Dieux se trouve privé de la liberté…

Je me taisais un instant, laissant le temps à mes paroles de parvenir à leurs cerveaux, faire leur petit effet sur l’assemblée. Puis toujours confiant, je reprenais d’un ton tranquille et assuré, le regard sûr et toujours aussi brillant.

-Et donc vous basez la paix que vous recherchez sur une illusion ? Cela en dit long sur tout ce qui vient d’être dit ! Nous rendre Ann en bonne santé et nous laisser partir en toute impunité, tout cela donc ne serait que de belles paroles ? Comment croire en quelque chose d’illusoire ? Nous prendriez-vous pour des naïfs, ou êtes-vous stupides au point de croire que nous prendrions vos paroles pour Evangile ?

Je haussais un sourcil, marquant un air dubitatif, étaient-ils vraiment idiots pour penser un seul instant que je resterais bien sagement dans mon coin ? Ils voulaient parler, je savais donner de la voix, et même si je n’étais du niveau d’un chanteur d’opéra je savais l’utiliser, à bon et mauvais escient cela va sans dire ! Passer autant d’années sur une petite île paumée de Bretagne vous donne souvent l’occasion de vous perfectionner sur de nombreux points, surtout quand vous n’avez pas grand-chose à faire de vos journées !

Bref, je finissais par délaisser Oneiros pour me tourner vers le dernier protagoniste de cette scène pittoresque, haussant de nouveau un sourcil, mais plutôt curieux cette fois. Et je m’adossais à la table derrière moi en l’observant d’un air interrogatif.


-Et s’il y a quelqu’un ici dont la situation ne le concerne en rien, il s’agirait sûrement de vous Dracùl… Et pourtant s’il y a bien des propos qui ne sont dénoués de sens, il s’agit encore une fois des vôtres… Un véritable pied-de-nez à cette histoire et à tout ce qui vient d’être dit ! Mais oui, vous avez parfaitement raison, rien n’est plus dangereux que l’amour ! On vit par amour, mais on meurt également par amour, de la même manière que nous poussons les autres à vivre par l’amour que nous leur portons, autant que nous tuons par amour. L’amour est une chose fabuleuse et magnifique, autant qu’elle est dangereuse et difficile à cerner complètement. Il n’existe rien de plus immuable que la contradiction de l’amour.

Un seul d’entre eux, savait-il seulement que c’était par amour que j’étais mort une première fois ? Parce que j’avais eu peur de disparaître, de ne pouvoir que contempler celle que j’aimais sans plus jamais pouvoir l’aimer par moi-même ? Sans plus jamais pouvoir l’honorer ? Et à elle de devoir courber l’échine devant mon enveloppe corporelle, obliger de m’observer de loin… Obligé d’élever nos enfants sans plus pouvoir compter sur mon soutient, sans pouvoir m’appeler à l‘aide, alors que j’étais là, à quelques mètres ? Non, ce n’était pas la vie qui nous convenait, alors oui, j’avais choisi la mort, pour nous, pour moi, nous sauvant de cette désolation. Des deux maux, j‘avais choisi celui que j’avais jugé le moins pire.

Et je me levais finalement pour reprendre tranquillement ma place auprès de Satine, les toisant tous à nouveau, observant l’assemblée à laquelle nous faisions face.


-Enfin, je suppose que des êtres immortels tels que vous doivent avoir du mal à comprendre la beauté des sentiments… Loin d’être faibles, c’est plutôt ce qui nous fait avancer pauvres mortels, c’est grâce à cela que nous vivons nos vies avec tant d’ardeurs. Parce que nous savons que nous ne vivrons qu’une fois, nous profitons de chaque instant, sans aucun regret. C’est ce qui fait la force des mortels, notre mortalité nous pousse à repousser toujours plus loin nos limites, c’est cette peur de la mort qui nous enjoint à nous battre jusqu’au bout. Aussi, oui, je suppose qu’il est normal que ceux qui ne la craignent guère doivent finir par trouver les sentiments bien fades…

C’était par ailleurs exactement ce que j’avais voulu éviter en connaissant une vie de Dieu ! Non décidément la vie de mortel me convenait parfaitement, et cette deuxième vie qui m’était offerte était vraiment un don pour moi. Revoir Satine et tous ceux que j’avais connus j’avais bien l’intention de vivre cette deuxième vie à fond, sans aucun regret ! Et je me laissais un instant aller, tendant la main vers la femme que j’aimais, replaçant distraitement une mèche rousse derrière son oreille, que je caressais du bout des doigts.

-Mais nous nous écartons du sujet principal ! lançais-je en me reprenant claquant des mains pour regagner l’intérêt de mon auditoire. Donc, pas que je sois contre le fait de partir d’ici avec Ann, mais comme je vous l’ai dit, je suis bien peu enclin à croire paroles faites d’illusions ! Ainsi ma demande sera simple, apportez-nous la preuve irréfutable de la bonne santé d’Ann ! Qu’elle n’ait subi aucun sévice et que vos paroles sont jutes ! Prouvez-nous que vous nous laisserez partir indemnes, une fois que vous nous l’aurez rendue !

Je tournais un instant mes yeux vers Dracùl, lui adressant un petit sourire en coin.

-Vous avez dit que la mort n’avait qu’une parole n’est-ce pas ? Alors moi-même je n’en aurais qu’une ! arguais-je en me tournant de nouveau vers Minos. Rendez-nous la sœur de ma femme, qu’elle soit réellement en bonne santé et apte à nous suivre, et nous nous retirerons sans faire plus d’éclats. Je vous le promets, sur mon honneur, celui-là même qui fit de moi un Prêtre de Poséidon, j’obéirais aux ordres qui me seront donnés !

Et je saluais solennellement l’assemblée qui me faisait face, accentuant ainsi le caractère sacré de mes paroles…
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Arbhaal


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MessageSujet: Re: Je défendrais de ma vie ce que j'ai jadis détruit.   Je défendrais de ma vie ce que j'ai jadis détruit. EmptyDim 23 Aoû - 13:20

La situation tournait en boucle, purement et simplement. Nous étions disposés à libérer Ann dans les meilleures conditions possibles, et Satine n'en demandait pas davantage.
Je pris sur moi pour ne pas réagir à son admonestation, source d'humiliation mais également de douleur. J'avais encore du mal à admettre qu'elle m'eut oublier de la sorte... Minos, puis Oneiros en rajoutèrent une louche, désireux de mettre un terme aux élans de mon sang ardent. Je répondis au dieu des rêves par un simple hochement de tête, attestant de mon acceptation de ses dires, mais également de ma reconnaissance pour cet ultime souvenir avec ma bien-aimée. Le temps n'était pas encore venu.
J'attendis que Dracul eut fini de s'exprimer à son tour avant d'enchainer, mais l'attitude du roquet insolent qui se tenait désormais aux cotés de Satine me cloua le bec de stupeur. Devant mes yeux éberlués, un adolescent bouffi de suffisance offrait un spectacle rien de moins que pathétique. Prompt à se cacher dans les jupons de Satine au moindre danger, totalement inconscient de l'épée qui dansait au dessus de sa tête, Astre s'autorisa une diatribe aussi vaine que puérile, ajoutant la provocation à la provocation. Comment ma bien-aimée avait-elle pu jadis supporter un tel individu ? Je l'écoutais donc, sans mot dire, contenant une envie grandissante d'arracher sa langue pour lui faire manger crue. Une fois son discours aberrant mener à son terme, j'émis un raclement de gorge avant de répondre d'un ton d'une neutralité à toute épreuve.

Il semblerait qu'un détail d'importance vous échappe, Astre... Rien que votre présence en ce lieu soumis à l'autorité du seigneur Hadès est une provocation. Jack O'Bannon a déclaré une guerre à nos armées, et vous trouvez anormal qu'au milieu du camp ennemi vous soyez défier par l'un de nos guerriers ? Nous pourrions bel et bien répondre à la force par la force. Et pourtant, nous tentons de négocier, de bonne foi.

Je pris alors un air observateur, scrutateur même, cherchant à comprendre le sens de paroles insipides et dictées par un aveuglement que je tenais à souligner.

J'avoue avoir du mal à suivre votre raisonnement, Astre... Vous prétendez que la beauté des sentiments échappe aux êtres immortels, c'est bien cela ? Que seuls ceux qui ne vivent qu'une seule et unique fois dispose des élans de la passion et du coeur ? Mais n'êtes vous pas vous même revenu d'entre les morts ? Comment pouvez-vous parler au nom de tous ces humains qui trépassent en un battement de cils, alors que vous êtes le premier à avoir bénéficier d'une seconde chance ? Vous devriez, en vertu de cette opportunité que votre divinité vous a offert, avoir la décence, ou du moins la clairvoyance, de vous exclure de ce que vous appelez, non sans condescendance, les "pauvres mortels". Votre discours n'amène rien à la discussion en cours, je le crains.

Son attaque concernant mon honneur "fait de sang" m'avait brièvement fait sourire. J'enchainais donc d'un ton paternaliste, comme si je m'adressais à un vulgaire enfant buté et borné.

Je ne vois pas l'intérêt que vous avez à mettre ainsi en péril ces négociations par vos doutes infondés... Nous vous offrons un proposition claire, limpide, sans artifices et vous persistez à remettre notre parole en cause ? Qu'y gagnerez-vous, hormis mettre à mal notre bonne volonté ? Vous ne me connaissez pas. Vous jugez, vous accusez, mais au final vos interrogations ne trouveront une réponse ferme et définitive que lorsque Ann sera à vos cotés. Et justement, c'est ce que nous vous proposons... Vous vous êtes engagé à titre personnel, soit. C'est un premier pas salutaire.

Je détournais temporairement mon regard d'Astre pour le poser sur Satine. Je m'adressais alors à elle avec solennité mais également bienveillance, ne pouvant m'empêcher de lui offrir le meilleur de moi même.

Revenons-en au sujet qui nous préoccupe tous, dame Satine. Veuillez pardonner ma familiarité passée mais sachez que votre intérêt me tient tout particulièrement à cœur, pour des raisons personnelles. Les questions de votre suivant ne trouveront une réponse ferme et définitive que lorsque vous aurez accepter notre offre. Ann vous sera rendue dans la minute, et vous pourrez constater que nous n'avons qu'une parole. De toute manière, cette négociation ne peut s'achever que par un accord basé sur la confiance, ou du moins sur la présomption de confiance, ou sur un affrontement vain et potentiellement meurtrier pour les deux camps.

Je tendis alors la main pour faire naitre de mon cosmos un petit dragon de flammes sombres. Un messager.

Minos, le seigneur Oneiros et Astre viennent de définir les termes de l'accord qui nous sera à tous mutuellement profitable. Une fois que votre soeur vous aura été rendue en bonne forme, quittez le Sanctuaire sans davantage de violence, vous et ceux qui sont véritablement intéressés par le sort d'Ann.

Le dragon prit alors son envol pour disparaitre par la sortie la plus proche. Il ne fallu alors que quelques minutes avant que six spectres fassent leur apparition, escortant une jeune femme rousse, certes échevelée, mais en parfaite santé.
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Satine


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MessageSujet: Re: Je défendrais de ma vie ce que j'ai jadis détruit.   Je défendrais de ma vie ce que j'ai jadis détruit. EmptyDim 23 Aoû - 15:34

Fin de la Mascarade







Le sombre liquide rouge tournoyait dans le récipient, dans une main se voulant sûre, presque nonchalante. Cette fausse attitude tranquille ne saurait les leurrer bien longtemps. Elle songeait silencieusement aux propos des Spectres à cette ... véracité qui s'en dégageaient. Détournées, certes, mais résonnaient en eux une faible vérité. Le vin cessa sa danse, Satine y mit fin en faisant un sort à sa coupe, qu'un lutin s'empressa de remplir de nouveau. Ses doigts se crispèrent autour de la tige de cristal, de frustration, d'agacement aussi. Ils ne connaissaient pas son père et ne sauraient porter un jugement : il incarnait Poséidon et ses desseins, et son devoir lui dictait cette conduite. Même si ses sentiments à son égards restaient inchangés, la jeune femme lui portait d'autres griefs, comme celui de ne pas avoir sut négocier comme elle, la libération de sa sœur. Et puis, le prix n'était pas un lourd tribut à payer ! Des Saints s'étaient joints à la mêlée pourquoi hésiter ?

Que de longs discours pour ne rien dire. Ils étaient tous débordant d'une pugnacité si palpable que la Sorcière des Eaux ne sut réprimer une moue de dégoût. Elle s'en fichait pas mal et au final, n'y prit part à aucuns de ces débats stériles.

Ses convictions, elle les gardait pour elle seule. Si la fille O'Bannon était montée jusqu'ici ce n'était pas pour s'essayer à de longs discours pseudo-philosophique ou même songer aux jeux des alliances. Elle n'oubliait pas toutefois qu'elle faisait face à trois représentants de la Mort, les plus hautes autorités des Enfers. Comme l'élue d'Amphitrite ne saurait oublier leurs actes. Ce signe engageant de vouloir un peu de paix dans ce chaos. On lui intimait la confiance, ou un simulacre de confiance. Satine avait dans les mains toutes les cartes qui lui permettraient de voir sa sœur lui revenir. Rien d'autre ne comptait pour l'heure. Cette occasion, elle allait la saisir.

Mais tout à coup, une tempête prit forme dans son esprit. Des souvenirs affluaient en elle avec force qu'elle ne sut en canaliser le cours. Sans penser à mal, l'Oneiroi venait d'ouvrir les vannes de son passé oublié, heurtant la conscience de Satine qui, sur son siège, vacilla. Main plaquée contre son cœur, yeux rivés dans le vide, le visage incliné de façon à ce que sa chevelure rougissante dissimule un vif sentiment de détresse, il lui fallut de longues secondes pour récupérer. Toute pantoise, elle releva son visage blême vers Astre qui se tenait à ses côtés, replaçant avec tendresse l'une des mèches de ses cheveux redevenue immaculée. Le gratifiant d'un pâle sourire, le mauve de ses yeux se ternissait, preuve de son malaise.

Juste encore un peu … Satine ... s'encourageait-elle avant de fermer les yeux et d'étendre sa conscience à celle de son père, Jack O'Bannon. Père, je vais récupérer ma sœur, Ann, que vous avez laissé aux mains des Spectres. Vous avez vos propres intérêts dans cette guerre, mais moi, je n'en vois aucuns. Je vais me retirer avec Astre et Haiken, puisque c'est là tout ce qu'ils souhaitent. Si ils sont suffisamment stupides pour négocier ces départs au lieu de toute notre armée en échange d'Ann et d'une des parties du Trésor d'Amphitrite … alors je pense que vous comprendrez pourquoi je n'hésite pas plus. J'agis pour notre Peuple, peut-être pas de la façon dont vous l'entendez mais … je suis libre. Et … les Saints sont avec vous, enfin, même une poignée pour récupérer LEURS terres. Nous reparlerons de cela plus tard, sur l'île de Circé. En attendant, je vais envoyer Astre aller chercher l'une des armes de la Balance …

Cela n'avait pas échappé à ses sens, quand bien même elle s'était sentie mal pour un instant. Quelque chose la poussait à s'intéresser à ces armes et puisque l'ancien Prêtre de Poséidon avait soif d'aventures – preuve en était son verbe incisif – autant qu'il use de cette fougue dans d'autres projets. Sa voix se porta vers lui justement.

Nous allons accepter leur proposition, je compte sur toi pour une autre mission. Tu dois l'avoir senti aussi … je te demande de nous en rapporter une, c'est vital.

Comment expliquer ce besoin pressant et impérieux ? Pour le moment, Satine gardait ses appréhensions. L'ordre était lancé le tout était de savoir si il s'y plierait ou non. Le jeune homme avait toujours été de ceux qui se laissait porter par le vent …

Callista!

L'apparition de tout un cortège spectral pour une prisonnière la fit se lever avec empressement : mais ce n'était pas n'importe quel otage. Et il était presque certain que la fougueuse pirate ne leur avait pas fait de cadeau ! Faisant fi des convenances et de cette vaste mascarade, les deux femmes s'étreignirent avec effusion. La sentir tout contre elle, sa chaleur, était une bénédiction, un soulagement tel que quelques larmes glissèrent le long de ses joues. La première réaction d'Ann fut de s'inquiéter de l'état de sa sœur, de la rabrouer avec véhémence. Un index sur sa bouche la fit taire, un sourire la rassura.

Haiken ! Ann ! J'ai Ann! Elle est en vie, elle n'a rien. Rejoins-moi sur l'île de Circé. puis elle se tourna vers l'assemblée des Spectres. Vous avez respectez votre parole, je vais respecter ma part du marché. Je saurais m'en souvenir, Spectres.

Le bon, comme le mauvais.

La Magicienne concentra ses dernières forces pour ouvrir un passage. Une brèche dans la trame de la réalité. Au travers on pouvait voir la mer et un temple majestueux dressée au milieu d'une colline. Ses yeux lilas se posèrent sur chacun des hommes présents, toujours aussi fades, sans vie mais plus longuement sur la Wyvern. Sa main ornée de la flamme noire la brûlait légèrement et alla se poser en travers de son ventre douloureux. Une ombre fugace passa sur son visage, un songe qui s'enfuit à l'aube de lointains souvenirs.

Aidée par sa sœur, Satine quitta les lieux. Le portail toujours ouvert.



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Oneiros


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MessageSujet: Re: Je défendrais de ma vie ce que j'ai jadis détruit.   Je défendrais de ma vie ce que j'ai jadis détruit. EmptyMar 25 Aoû - 17:54

Question rhétorique, Astre semblait maîtriser son sujet. Alors que tant bien que mal les négociations démarraient, le voilà qui démontait un à un les argumentaires des spectres. Dracul y passa le premier, suivi de près par un beau morceau réservé à Arbhaal -et quelle passion, quel mordant dans ses mots ! Satine choisissait vraiment des amants hargneux sur son cas.

Bien sûr Oneiros eut droit à son couplet, comment faire autrement quand il était le spectre diplomate par excellence et qu'il se trouvait en sa propre demeure ? Aux propos du marina, loin de se décomposer, un fin sourire orna son visage, qui s'élargissait au fur et à mesure que les mots tombaient. Il acheva sa harangue par un magnifique amalgame concernant la totalité des immortels -et les spectes ne l'étaient pourtant pas, du point de vue d'Oneiros- qui se voulait une juste conclusion avant de revenir, l'air de rien, au sujet initial.


"Je n'ai pas mon mot à dire sur ce que vous reprochez aux autres, mais je dois reconnaître qu'il y a du vrai dans ce que vous dites. La liberté n'existe pas. Non pas parce que les êtres de ce monde sont toujours contraints quoi qu'ils fassent, mais parce qu'elle n'est pas une, il existe autant de définitions de la liberté que de personnes pensantes en ce monde. Pour Ann par exemple, la liberté signifiera sans doute sortir de nos geôles et vous retrouver tous. Pour un esclave ce serait de ne plus porter de chaînes et d'avoir des droits de citoyens. Pour un roi elle reviendrait à ne pas avoir d'opposant politique et que tous obéissent à ses ordres sans discuter. Pour vous, il n'y a aucune liberté, Astre. Tout simplement parce que vous voyez des contraintes dans les fondements les plus élémentaires du monde qui vous permettent seulement d'exister. Vous n'êtes pas libre car il vous faut subir la gravité, le besoin d'air, d'eau, de nourriture, de sommeil, de digestion et ainsi de suite... Relativement à votre pensée... la liberté n'existe pas. Pourtant, vous employez le terme rêve. Un rêve que l'on pourchasse dites-vous ? En ce cas ne cherchez plus, je suis devant vous. Je suis le Rêve. Je suis celui qui cache au fond de vos cœurs tous vos désirs très cher. Je suis celui sans qui les Hommes n'auraient pas la moindre envie de vivre, même dotés de pensée. Votre liberté... c'est moi."

D'un pas tranquille, le dieu s'approcha du jeune homme, leva une main pour venir lui caresser la joue. Et du bout de ses doigts il fit défiler, comme devant les yeux de Satine, les rêves enfouis du Grand Prêtre : sa vie d'avant, avec Satine et leurs enfants, la paix qu'il avait cherchée avec elle. Il fit également parvenir à son esprit l'illusion de ses rêves actuels, ce pour quoi il se battait présentement, ce pour quoi il défendait bec et ongles sa dame et son dieu. Et si cela ne suffisait pas à faire réviser son jugement à cet homme qui pensait pouvoir deviner les pensées, les contraintes et la notion de liberté de Zeus en personne, alors il souffrirait à jamais de sa vision du monde si prisonnier de lui-même.

Sans un mot de plus, tout en écoutant Rhadamanthe énoncer le récapitulatif de ce que chacun venait d'énoncer, Oneiros alla récupérer sa coupe de vin et la vida patiemment. La sirène leur revint, comme promis, sur parole, et Satine ne perdit pas de temps à l'évacuer du Sanctuaire comme promis. Le dieu désigna alors le portail au capitaine d'un geste qui se voulait engageant.


"Si vous le voulez nous reparlerons de ceci dans d'autres circonstances. Votre épouse a parlé."
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MessageSujet: Re: Je défendrais de ma vie ce que j'ai jadis détruit.   Je défendrais de ma vie ce que j'ai jadis détruit. EmptyDim 30 Aoû - 10:17

Que d'ennui, que de discours, que de longueur, le vampire s'ennuyait royalement. Quelle déception que le petit boutonneux n'ait pas accepté de le combattre, au moins ça lui aurait servi de distraction pendant un petit moment au lieu de celà il voulait blesser la créature de la nuit et le pousser dans ses gonds, chose qui ne fonctionnait pas. Dracúl se moqua royalement de ce que pouvait dire le gamin levant les yeux vers le ciel...

Spoiler:

"Tu te trompes gamin, j'aime mes femmes, mais à ma manière et pourtant, alors que tu n'étais même pas encore entre les jambes de ton papa j'ai connu l'amour dont tu parles mais il y a plus de milles ans et c'est cet amour qui m'a fait tourner le dos au dieu des hommes, rejoignant les rang de mon seigneur depuis lors ..."

Dracúl n'en dit pas plus, cette époque du Moyen âge où il s'était battu pour dieu éloignant les envahisseurs de son royaume dans l'Europe de l'est. Evahisseurs qui, une fois vaincus, envoyèrent une missive à sa bien aimée lui disant qu'il n'avait pas survécu à la guerre ce qui a valu son suicide. Les religieux de l'époque au pied de leur dieu inexistant, ne voulurent pas que le prince fasse le nécessaire comme rituel pour elle car elle venait de se suicider. C'est là qu'il planta son épée en pleine croix de l'Eglise, du sang coulant que le vampire avait bu. Mais ce sang était celui de son seigneur et maître Hadès qui le transforma de par sa propriété magique en ce qu'il est aujourd'hui."

Astre continua son récit sur les créatures immortelles, il voulut y répondre mais en vain, le juge de la Wyvern en fit autrement en le reclapant comm il fallait. Il était donc la réacarnation d'un ancien prêtre de Poséidon.

"Pfu ! Je vois, facile de juger quand on est soi même revenu de la mort, pathétique ..."

C'est alors que des gardes vinrent amener la jeune soeur de Satine, en pleine santé. Dracúl fit un large sourire au marina qui s'était trompé du début à la fin. La jeune femme sentait bon elle aussi et le vampire réfrena ses ardeurs, ne bougeant pas d'un iota. Ce qui le travaillait le plus c'est que son cosmos était à l'appelle de l'aura de feu qui se battait ardemment contre cette aura qu'il ne pouvait que reconnaitre, cette aura qui était venu à bout de lui il n'y a pas si longtemps, l'Ombre du requin. Ainsi donc celui qui le combattait venait pour elle ? Il sentait l'odeur de l'oiseau de feu sur la demoiselle, elle portait en elle un objet de cet homme, tout se rejoignait maintenant.

"Pff les humains, combattre par amour, il ne sait pas à quoi s'attendre, il n'en aura pas l'occasion vu la puissance extraordinaire de son opposant au cheveux blanc."

Il regarda alors les deux jeune filles partir dans la dimension ouverte par la rouquine, Astre n'allait pas tarder quand retentit une énorme explosion dans le temple en aval de celui du Lion puis une seconde déflagration qui fit même jusqu'à faire trembler celui ci, de la poussière tombant au sol. La température augmenta aussi, l'explosion était d'une puissance sans pareille, elle pourrait très bien griller le spectre, il en était certain. Les deux auras disparurent ainsi donc le Phoenix avait emporté son adversaire avec lui. Dracúl se retourna vers ses chefs et leur demanda,

"Que fait-on ?"

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Arbhaal


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MessageSujet: Re: Je défendrais de ma vie ce que j'ai jadis détruit.   Je défendrais de ma vie ce que j'ai jadis détruit. EmptyVen 4 Sep - 15:12

(Vu que tout est dit, je me permets de poster pour enchainer dans ce post !)

A mon grand soulagement, Satine tint sa parole et s’empressa de propulser sa jumelle dans les tréfonds d’un portail, dont je connaissais intuitivement la destination. Ma bien-aimée amnésique ne tarda pas à la rejoindre. Un poids de moins sur mes épaules. La guerre allait certes se poursuivre mais au moins je n’aurais plus à craindre de devoir porter la main sur la mère de mon enfant. Seul Astre demeurait en la demeure d’Oneiros. Une chance pour lui, le portail restait béant, lui offrant l’opportunité de quitter les lieux à son tour, comme il s’y était engagé. Maintenant que Satine n’était plus présente, l’envie d’écraser la face de ce roquet arrogant me saisit à la gorge, mais je me refusais de céder à cette pulsion. Au final, hormis son attitude pédante et immature, qu’avais-je à lui reprocher ? Nous avions un point commun : nous aimions la même femme. Et cela je ne pouvais pas lui reprocher. Juste le comprendre. Je me décidais donc à me détourner d’Astre, épargnant sa vie de ce fait.

Bien. Il est temps de cesser de nous terrer dans les hauteurs de notre domaine. Les forces adverses sont affaiblies par le départ de Satine, il faut donc lancer la charge vers notre unique cible. Nous ne gagnerons rien à persister dans notre stratégie défensive à ce stade du conflit. Dracul, ta mission ne change pas. Reste aux cotés de Minos au cas où des adversaires se décideraient à s’unir pour lui faire face.

Un étrange mouvement de cosmos me fit hausser un sourcil. Cette aura appartenait à une armure d’or. Mais laquelle ? Et pourquoi la ressentir d’aussi loin ? Bah, j’aurais tout le temps de m’intéresser à ce fait intrigant une fois les marinas vaincus. La disparition de la cosmo-énergie de Kyro me détourna de mes interrogations. Bon sang ! Diable de mercenaire ! L’adversaire qui venait de lui faire face devait être sacrément coriace pour l’avoir sorti du jeu. Et cela n’arrangeait pas nos affaires… Plus remonté que jamais, je tournais un regard éloquent vers Minos.

J’entame la descente. Nous devons profiter du départ de ces quelques marinas liés à notre ancienne prisonnière pour frapper. Sinon, nous serons fauchés les uns après les autres.

Mon attention se tourna alors vers le maitre des lieux, plus diplomate que combattant.

Seigneur Oneiros, je vous saurais gré de bien vouloir m’accompagner. Votre don de diplomate, ou vos capacités martiales, pourraient me permettre d’atteindre ce damné Jack. Mais si vous préférez rester aux cotés du régent des enfers, je comprendrais.

Drapé d’un halo de flammes avides de calciner les chairs adverses, je me décidais à sortir de cette demeure pour entamer la descente du Sanctuaire. Je m’occuperais du grand-père de mon fils moi-même. Il était grand temps que Jack et moi ayons une petite conversation.

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MessageSujet: Re: Je défendrais de ma vie ce que j'ai jadis détruit.   Je défendrais de ma vie ce que j'ai jadis détruit. EmptyDim 6 Sep - 12:19

Les négociations s'étaient enfin terminés. La Marina avait récupéré sa sœur, en échange elle quitterait le champ de bataille, avec quelques Marinas de surcroît. Jamais Himmel n'aurait pensé que la vie d'une Marina pourrait lui être aussi importante. Mais malgré tout, ce n'était qu'une goutte dans l'océan. La guerre n'était pas gagné pour autant. Une contre-attaque était à présent possible, il était temps d'agir.

- Bien puisque nous sommes tous d'accord! Allons-y!

Il se tourna vers Rhadamanthe et Oneiros. Ils allaient rejoindre Jason au Temple du Cancer. Un combat y avait eu lieu, et c'était probablement terminé, au vue du calme qui y régnait à présent. Il incita Dracúl à rester sur place, tant que Astre n'aurait pas quitté les lieux comme il s'était lui-même proposé à le faire. Mieux valait être prudent!

Avant de partir, Himmel prit le temps de lire la lettre que le Grand Pope, Shion, avait donné à Oneiros. De belles paroles, laissant entrevoir de belles possibilités pour une paix durable, du moins, jusqu'à l'élimination d'une menace bien plus sérieuse, pesant sur eux. Mais, ces paroles sonnaient vides face à l'alliance perpétrée avec les Marinas pour récupérer le Sanctuaire. Pouvaient-ils vraiment faire confiance aux Saints? À l'heure actuelle, un compromis était bien difficile à obtenir, voir impossible! C'est pourquoi, le Juge du Griffon voulait en avoir le coeur net et aller à leur rencontre, afin de connaitre, réellement, leurs intentions!

Les deux Juges d'Hadès, accompagnés par le Dieu des Rêves, quittaient alors le Temple du Lion, en direction de la quatrième demeure du zodiaque. Plusieurs Cosmos se dirigeaient actuellement vers le Cancer. Ce serait le lieu de toutes les décisions, à n'en pas douter!

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MessageSujet: Re: Je défendrais de ma vie ce que j'ai jadis détruit.   Je défendrais de ma vie ce que j'ai jadis détruit. EmptyDim 6 Sep - 22:13

Une nouvelle fois le monde tremblait sur ses fondations. L'ordre établi menaçait de s'effondrer. Tous purent entendre ces quelques mots : telle une malédiction, la Voix de Poséidon s'éleva et claqua dans l'air, pour désigner trois de ses compagnons traîtres à leur patrie. Assurément, si l'on en croyait le caractère fougueux de Jack O'Bannon, il s'agissait des trois personnes qui présentement avaient conçu leur reddition en échange de la sirène aquatique. Un bien grand tourment devait peser sur son âme pour ainsi s'emporter, alors que dès la dernière guerre déjà Satine avait retourné leurs rangs à plusieurs reprises.

Dans le même temps, une étoile que l'on croyait disparue fendait les cieux, se dispersant dans toutes les directions. En temps de paix -toute relative- Oneiros se serait sans doute rendu sur place pour admirer quelle nouvelle tragédie se mettait en place pour les mortels. Malheureusement l'hostilité des marinas, des Saints et désormais des Asgardiens le retenaient ici. Les guerriers des glaces venaient d'émerger à leur tour à l'entrée du Sanctuaire, signant par là une promesse supplémentaire de la déchéance des armées des Enfers pour cette fois.

En réponse, l'ardente Wyvern engagea la riposte. Minos confirma sa volonté d'avancer et les voilà qui s'élançaient au-devant de leur destin, l'invitant à les suivre. Comme un soldat ou comme la quatrième roue du char qui guidait les Enfers ? Oneiros hésita. Peu de temps. Il acquiesça et tourna la tête vers Astre, visiblement peu décidé à abandonner la bataille.


"Vous feriez mieux d'y aller. Vous avez entendu comme moi, vous êtes considéré comme traître désormais. Profitez de ce portail pendant qu'il est encore ouvert."

Sans plus attendre de réponse, le maître des lieux fit signe à Dracul de prendre soin de sa demeure -et d'y séjourner au moins jusqu'à ce que le marina s'en soit allé, bien sûr- puis suivit le chemin emprunté par les deux Juges.

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MessageSujet: Re: Je défendrais de ma vie ce que j'ai jadis détruit.   Je défendrais de ma vie ce que j'ai jadis détruit. EmptyMer 9 Sep - 23:12

La situation n'avait pas changé dans le temple du Lion, les deux femelles marinas étaient donc parties dans un cercle les emportant vers un autre lieu ou la plus jeune des deux seraient sans doute en sécurité. Dracúl avait posé une question à savoir que faire à cela le juge de la Wyvern lui intima de rester ici afin de surveiller le jeunot qui n'avait toujours pas prononcé de mots suite aux derniers instants. Le prince de la nuit ne faisait plus attention à lui mais le gardait d'un coin de l'oeil au cas ou celui ci ne tiendrait pas parole en s'en allant avec les deux jumelles.

"Bien je ferai selon vos ordres seigneur Radhamanthe."


Il regarda du côté de Minos qui choisit lui aussi de ne pas rester et ainsi descendre vers le temple du Cancer, là ou un terrible combat avait eu lieu. LE dieu des rêves en fit de même. Le vampire souffla un peu, il n'aimait pas rester ici à surveiller le freluquet, non il voulait aller combattre au côté de ses compagnons sachant que d'autres cosmos approchaient eux aussi. Les spectres étaient pied et poing liés face à ce nombre d'ennemis qui ne cessaient de grandir.

"Je ne peux pas rester ici à le surveiller, ils auront besoin de moi je le sens, tant pis si je désobéis, ce n'est ni la première ni la dernière fois que ça arrive."


D'un bond fantastique digne d'un félin, Dracúl s'en alla vers les temples inférieurs afin de prêter main forte, d'autres cosmos étaient proches et il sentait qu'il fallait les rejoindre au plus vite et peu importe sur qui il allait tomber.

"Adieu gamin, j'espère que la prochaine fois tu tomberas sous mon joug et que je te prouverai que l'amour en ce monde est futile comparé à l'extase de la soif de sang. Adieu !"


Il fit un autre bond et il dévala les marches tel un loup recherchant sa proie. La pluie tombait toujours sur le sanctuaire d'Athéna, la bataille était loin d'être terminée. Il sentait de nombreux cosmos, les combats allaient bientôt éclater. Le vampire s'en lécha les babines, crocs dehors à la vue du sang qu'il pourrait ingurgiter.


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