RPG Saint Seiya : Saints Of The Past
Bienvenue sur Saints Of The Past !

Venez rejoindre la communauté des Chevaliers du XVIIIème siècle, à l'époque de Shion et Dohko, incarnez votre propre personnage, choisissez votre Armure et participez à l'histoire de l'ancienne Guerre Sainte !

Veuillez vous connecter ou vous inscrire
RPG Saint Seiya : Saints Of The Past
Bienvenue sur Saints Of The Past !

Venez rejoindre la communauté des Chevaliers du XVIIIème siècle, à l'époque de Shion et Dohko, incarnez votre propre personnage, choisissez votre Armure et participez à l'histoire de l'ancienne Guerre Sainte !

Veuillez vous connecter ou vous inscrire


RPG Saint Seiya : Saints Of The Past
 
Le Deal du moment : -40%
-40% sur le Pack Gaming Mario PDP Manette filaire + ...
Voir le deal
29.99 €

Partagez
 

 Combat GS Minos vs Angel Que le spectacle commence ! En scène ce soir, le marionnettiste et la saltimbanque !

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Invité


Invité



Combat GS Minos vs Angel Que le spectacle commence ! En scène ce soir, le marionnettiste et la saltimbanque ! Empty
MessageSujet: Combat GS Minos vs Angel Que le spectacle commence ! En scène ce soir, le marionnettiste et la saltimbanque !   Combat GS Minos vs Angel Que le spectacle commence ! En scène ce soir, le marionnettiste et la saltimbanque ! EmptyVen 2 Mar - 2:12

Combat GS Minos vs Angel Que le spectacle commence ! En scène ce soir, le marionnettiste et la saltimbanque ! Unknow10

Un paysage de cauchemar, un paysage de mort, comparé au lieu enchanteur ou nous nous trouvions encore il y a peu, cet endroit semblait fait pour y accueillir la mort. La souris du sanctuaire ne semblait pas apprécier le cadre. Ha, que les femmes sont frivoles… Je m’arrêtais alors et humant l’air à plein poumons ressentis le doux parfum des fleurs nous parvenir des champs situé en contrebas, mêlé à l'odeur de souffre et de cendre.

« C’est parfait, cet endroits et parfait pour y creuser ta tombe chevalier. Sens-tu le parfum des fleurs qui nous parvient d’en bas ? Ce parfum est comme la vie d’un mortel, éphémère et fugace, il laisse un agréable souvenir dans les esprits. Seras tu comme ce parfum chevalier ? A ta mort, y aura –t-il quelqu’un pour se souvenir de toi ? Et dans 100 ans y auras-t-il-encore quelqu’un qui saura que tu as existé ? Et dans 1000 ans, qui songera à toi, alors que même la poussière de tes os aura disparue ? Moi, dans mille ans, je serais toujours là, immuable et éternel, voilà l’existence qui est la mienne. Mon futur s’étend au-delà du temps que tu peux concevoir et mon passé englobe l’histoire du monde des hommes. Une telle existence peut être tienne chevalier, elle le peut, ploie le genou et rejoins les rangs des spectres du sombre empereur divin Hadès, et tu pourras gouter à l’immortalité, tu vivras éternellement, et la maladie, et la faim ne serons plus que souvenir. »

Je tendais alors la main vers elle l’invitant à s’approcher et à la prendre en guise d’acceptation, elle se trouvait toujours à bonne distance de moi, mais j’attendais sa réponse. Je ne me faisais pas d’illusion, les chevaliers d’Athéna étaient des fanatiques, mon offre avait autant de chance de la convaincre que n’en aurai des papillons essayant d’éteindre un feu de forêt avec leur ailes. Mais je n’avais pas pu m’empêcher de prendre cette pauvre petite chose, fragile et affaiblie, en pitié. A chaque injustice que je contemplais, mon cœur se serrait, depuis des millénaires, il n’avait pu s’endurcir. Je senti le gout amer de cette terrible illusion qu'est l’espoir poindre en moi. Le silence de Lyria prolongeait cette agonie. Était-il possible qu’elle dise oui ? Ce bain de sang pouvait-il être évité ? Je n’osais le croire. sur mon visage devais transparaître mon trouble. Qu'allait -elle en conclure ?

Derrière nous le volcan crachait sa colère comme pour chasser les intrus du territoire infernal et le vent chaud en provenance de l’étang des colériques soufflais de plus en plus fort, balayant les cendres infernales et faisant onduler mes ailes et mes cheveux autour de moi, quelle image pouvais-je bien avoir dans ses yeux ? Celui d’un ange ou d’un démon ? Je n’allais sans doute pas tarder à le savoir.


Revenir en haut Aller en bas
Invité


Invité



Combat GS Minos vs Angel Que le spectacle commence ! En scène ce soir, le marionnettiste et la saltimbanque ! Empty
MessageSujet: Re: Combat GS Minos vs Angel Que le spectacle commence ! En scène ce soir, le marionnettiste et la saltimbanque !   Combat GS Minos vs Angel Que le spectacle commence ! En scène ce soir, le marionnettiste et la saltimbanque ! EmptySam 3 Mar - 11:27

==> champ de fleurs

Angel avait suivi le juge sans hésiter. Elle ne pouvait se résoudre à s'enfuir même face à ce genre d'ennemi. Cela devait arriver de toute façon et elle avait largement eu le temps de s'y préparer. Le voyage jusqu'au champ de fleurs avait pris un certain temps. Et la souris avait eu tout le loisir de se refaire un nouveau moral. Savoir qu'elle n'était pas la seule à arrivée jusqu'ici suffisait à lui mettre du baume au coeur. Eux, les petits rats, étaient déjà parvenus jusqu'ici alors les autres aussi y arriveraient. Ce n'était qu'une question de temps et les golds eux se déplaçaient si vite.

Elle effleura du bout des doigts la cape du chevalier de la Balance. A ce simple contact, elle ressentait toute la puissance de Dohko et son aura franche. Rien que cela lui redonnait confiance.

Elle baissa les yeux, un peu décue de se retrouver aussi vite dans un lieu cauchemardesque avec ses cratères crachant fumées, cendres et flammes. A présent, l'odeur de souffre et de cendre masquaient le parfum des fleurs. La Saltimbanque ne lâcha pas du regard le juge. Lui semblait aux anges.

Sans doute que les fleurs ne doivent pas convenir à un tel homme. Car rien ne me fera croire qu'il ait eu envie d'épargner le seul endroit un peu potable dans ce cloaque nauséabond.

La voix de Minos la sortit de sa réflexion. Il lui parla du parfum et de la fragilité de la vie et du souvenir. De bien touchantes paroles que celles de ce spectre qui semblait la prendre en pitié après lui avoir clairement signifié qu'il la considérait bien comme un chevalier. Une guerrière à éliminer pour servir sa reine et le terrifaint dieu de la mort. Tout comme elle devait lutter pour sa déesse et le monde qui l'avait vu naître.

Le vent bousculait les âmes, faisant danser aussi bien la chevelure que les ailes du juge.

Ainsi, tu souhaites jouer une tragédie, juge Minos. En certaines nuits, nous pouvons faire des représentations d'une rare intensité. Les flambeaux sont là pour nous. Allumons-les et que leurs flammes nous offrent une lumière unique.

En scène !!!


Sa résoltution prise, elle reposa son regard sur cette main tendue vers elle avant d'esquisser un geste. Lent et théatral.

Elle avança la main puis la posa sur son propre coeur. Son cosmos remaniant la cape de Dohko pour qu'elle se change en tenue. Du chevalier en armure brisée, elle passa à la combattante en tenue resplendissante.

Spoiler:

- En dehors de vous, nul ne me verra ainsi, juge Minos. Vous seul pourrez voir mon véritable visage.

Elle se mit en position de combat, son cosmos flambant autour d'elle, faisant apparaître une jeune femme aux cheveux resplendissants. La chevelure de l'ange qui l'avait toujours soutenue se posant sur la sienne.

- Aussi généreuse soit-elle, je crains de ne pouvoir accepter votre proposition tout comme vous n'accepteriez sans doute pas de trahir vos divinités. La vie est éphèmère mais pleine de saveur alors que votre éternité doit être bien ennuyeuse. Vous n'avez aucune surprise aucun changement pas même de véritable défi. En tout cas pas avec moi. Etes-vous seulement vivant, seigneur Minos ? Etes-vous capable de ressentir encore quelques sentiments. De sentir la passion dans vos veines ?

A condition bien sûr que quelqu'un soit capable d'aimer dans un monde aussi sordide que le votre.

Il n'y a en ces lieux que monstres et mort. Peut-être même n'y a-t-il aucune femme pami vous ?


Une voix vibrante et limpide accompagnée par les flambeaux qui venaient d'apparaîte tout autour d'elle, recréant la scène.

- Toujours est-il que votre éternité ne tient qu'à vos maîtres. S'ils plongent, vous plongerez avec eux tout comme eux seuls peuvent l'offrir.

Un autre geste avant qu'elle ne sorte une de ses pièces d'échec. Un simple pion blanc.

- Mon maître me disait souvent que sous ce pion se cachait une autre image... On verra si cela est vrai.

L'ange noir des Enfers contre l'ange blanc du Sanctuaire...

Que le premier acte commence...


Sur ces quelques mots, elle lança le pion qui entama sa longue chute vers les terres infernales.




Citation :
Minos et moi sommes isolés. Aussi seul le juge voit Lyria sous cette apparence, merci d'en tenir compte. Wink
Revenir en haut Aller en bas
Invité


Invité



Combat GS Minos vs Angel Que le spectacle commence ! En scène ce soir, le marionnettiste et la saltimbanque ! Empty
MessageSujet: Re: Combat GS Minos vs Angel Que le spectacle commence ! En scène ce soir, le marionnettiste et la saltimbanque !   Combat GS Minos vs Angel Que le spectacle commence ! En scène ce soir, le marionnettiste et la saltimbanque ! EmptySam 3 Mar - 20:22

Les secondes tombaient comme des lames acérées sur mon âme, chacune d’elles faisant perdurer cette agonie atroce dont j’étais l’architecte. Pendant ce qui me sembla etre une éternité, un silence pesant s’empara de notre scène, n’étant troublé que par les rugissements du vent et le tonnerre de l’éruption lointaine.
Lorsqu’elle releva la tête et que je vis ses douces lèvres délicates s’ouvrir, je sus immédiatement quelle serai sa réponse

« Ainsi, tu souhaites jouer une tragédie, juge Minos. En certaines nuits, nous pouvons faire des représentations d'une rare intensité. Les flambeaux sont là pour nous. Allumons-les et que leurs flammes nous offrent une lumière unique.
En scène !!!
»

Posant les yeux sur ma main tendue, elle porta alors la sienne sur son cœur pour commencer à faire usage de son cosmos, remaniant la cape donné par le chevalier d’or de la balance, elle en fit une splendide tenue. Après m’avoir révélé toute sa gloire elle reprit.

« En dehors de vous, nul ne me verra ainsi, juge Minos. Vous seul pourrez voir mon véritable visage. »

Sa beauté me subjugua, dans ma longue histoire, je n’avais que rarement eu l’occasion de contempler une telle magnificence, Aphrodite elle-même en serai jalouse. Serais-je ainsi le seul être dans l’univers à pouvoir contempler une telle merveille ?
Cela était injuste, une telle beauté ne devrai pas avoir à se cacher, au contraire, elle devrait etre au sommet d’une montagne, à la vue de tous, afin que le monde entier puisse savoir que les dieux existes et qu’ils bénissent le monde des hommes de tel joyaux. Dans une grâce infinie, elle se mise alors dans une position que je devinai être sa position de combat. Sa chevelure devint flamboyante, elle était bien la digne héritière de la grâce et des pouvoirs de Bérénice, autrefois reine de Palestine.

« Aussi généreuse soit-elle, je crains de ne pouvoir accepter votre proposition tout comme vous n'accepteriez sans doute pas de trahir vos divinités. La vie est éphémère mais pleine de saveur alors que votre éternité doit être bien ennuyeuse. Vous n'avez aucune surprise aucun changement pas même de véritable défi. En tout cas pas avec moi. Etes-vous seulement vivant, seigneur Minos ? Etes-vous capable de ressentir encore quelques sentiments. De sentir la passion dans vos veines ?
A condition bien sûr que quelqu'un soit capable d'aimer dans un monde aussi sordide que le vôtre.
Il n'y a en ces lieux que monstres et mort. Peut-être même n'y a-t-il aucune femme parmi vous ?
»

A ses paroles vibrantes, de nombreux flambeaux fantasmagoriques apparurent comme invoqué pour une prestation, la dernière représentation de Bérénice face à son destin. Eclairant cette scène tragique d’une douce lumière apaisante et faisant danser nos ombres sur les rochers nous entourant.

« Toujours est-il que votre éternité ne tient qu'à vos maîtres. S'ils plongent, vous plongerez avec eux tout comme eux seuls peuvent l'offrir. »

Elle fit alors apparaitre un petit pion blanc, un pion d’échec, la première pièce à se déplacer dans ce jeu humain passionnant auquel j’avais déjà eu l’occasion de jouer avec mes frères.

« Mon maître me disait souvent que sous ce pion se cachait une autre image... On verra si cela est vrai.
L'ange noir des Enfers contre l'ange blanc du Sanctuaire...
Que le premier acte commence...
»

Sur ces mots, qui semblait etre les derniers qu’elle prononcera, elle lança vers moi ce modeste petit pion qui entama alors sa chute vers la terre apocalyptique qui lui servirait de lieu de repos final. Etait-ce là comment elle se voyait en ce moment, un petit pion blanc immaculé tombant vers les ténèbres ? Il n’y avait nul doute dans ses yeux, sa décision était prise et irrévocable semblait-il.

La colère s’empara alors de tout mon être, tel le volcan derrière nous, mon cosmos explosa en une terrifiante éruption, balayant les pierres et les cendre autour de moi, creusant le sol sous mes pieds, me laissant léviter au milieu d’un cratère et d’un monde en ruine. Le petit pion s’envola alors au long, vers le champ de fleur, ou il aurait un cadre plus agréable pour demeurer jusqu’à la fin des temps.

Je sentis alors une violente douleur dans mon esprit, comme une brulure au fer rouge appliqué sur mon âme, d’où pouvait-elle bien venir ? De Lyria ? Non, ce n’était pas en le pouvoir d’un mortel aussi puissant soit-il, c’était là le fait d’un dieu... Athéna... Je compris alors. En remaniant mes pouvoirs, en cristallisant mon essence, j’avais mis à nue mon âme brisée, qui désormais ressentais avec douleur la puissance de mon propre cosmos. Cela semblait etre irréparable en l’état actuel des choses. J’étais impuissant face à cette blessure, je ne pouvais que l’endurer.

De toute façon cette douleur n’était rien comparée à la peine que je ressentais en ce moment pour la tragique histoire de Lyria. J’allais participer à un acte abominable en détruisant de mes mains une telle beauté, j’avais voulue épargner le champ de fleur, mais en fin de compte, je n’avais sauvé une fleur que pour faire disparaitre un verger de cerisier en fleur. En cet instant je me mis à songer à la retraite, à la laisser partir, dans toute sa grâce, ne pouvant pas être complice de ce cruel destin ; cela serai si facile, je n’avais qu’à déployer mes ailes et partir… Mais cela n’était hélas pas possible, car ma loyauté envers la divine impératrice du sombre empire était au moins aussi forte que mon envie de sauver ce trésor de son abject destin. De plus, si je ne la tuais pas, un autre s’en chargerait, avec des manières certainement plus grossières, n’ayant aucun respect pour sa grâce et sa beauté.

Face à cette déchirure intérieure, la non-mort dans l’âme, je me résolus à mon tour à être le dernier spectateur de ce don des dieux. Quelque chose perla sur mes joues, portant mes doigts à sa rencontre, je les découvris taché de rouge, un rouge sang…

« Il y a de cela une éternité que je n’avais pas versé de larmes… Oui Lyria, les spectres ressentent et pleurent comme un humain,. L'eau, symbole de vie, ne faisant plus partie de nous, seul notre sang peux couler de nos yeux. Tu as des doutes qu’en à l’éternité, je le conçois, il doit etre difficile pour un humain de concevoir ce que serai l’éternité quand tout autour de vous semble voué à la décrépitude et au trépas. Tu t’es révéler à mes yeux dans une gloire divine, et bien que le seul fait de savoir que je serais seul à en profiter me brise le cœur, je t’en remercie infiniment. Aussi pour ma part je vais moi aussi te révéler un secret, quelque chose qu’aucun humain ne sait à notre sujet, mes larmes en sont les premières preuves. Je garderais ton secret jusqu’à ce que l’univers soit remanié et le monde refait, puisse-tu en faire de même.

L’éternité ne nous ôte pas nos passions et nos sentiments, en ce qui me concerne, elle les a même exacerbés.

Mon honneur, ma loyauté, mon sens de la justice, ma force moral… Tout ce qui me compose et fait de moi ce que je suis, c’est-à-dire un individu avec une voix propre et un destin bien à lui, c’est vue magnifier par le temps et le savoir que les siècles m’ont apporté. Vous, humains, parlaient de sentiment et d’émotion comme si ils étaient instantanément compréhensible et à la portée de tous. Mais vous devez bien vous douter que la réalité et plus complexe que cela.

Ce que vous pouvez aux cours de vos brèves existence ressentir et comprendre des choses n’est qu’une infime partie d’un bien plus vaste ensemble, un ensemble si grand que tu ne peux sans doute pas le concevoir.

Comme toutes choses, les sentiments murissent, avec l’aide du temps et du savoir. De ces deux ingrédient essentiel de la sagesse, je me suis abreuvé goulûment depuis des temps immémoriaux tel un goinfre d'épicurien. Un simple humain ne pourra jamais même concevoir ce que peux etre un lien que des siècles ont vu s’épanouir. J’ai certes perdu la vie depuis des millénaires, mais mon âme elle est toujours là, et elle n’a fait que grandir, car s’était pour moi un devoir, une obligation même que de devenir le juge le plus équitable, le spectre le plus droit, le guerrier le plus fidèle, l’âme la plus noble des Enfers en conséquences du don d’immortalité qui m’a était donné. Quel genre d’être serais-je si je ne cherchais pas à rendre l’univers meilleur ?

Pour finir, j’ai moi aussi connu l’amour il y a longtemps, j’ai aussi fait la connaissance d’un vampire, une femme d'une céleste beauté également, au service de sa divine majesté Perséphone qui elle aussi connait l’amour et souffre désormais en cause de lui. Bien qu’étant encore immature dans ses actes, ses sentiments sont pures, même sa soif de sang n’a pu ternir son âme. Aussi croit moi lorsque je t’affirme que nous somme plus connaisseur de la passion et des sentiments humains que vous ne l’êtes-vous même, et cela dans tous leur aspects. Vous nous traitez de monstres, mais les hommes ont de tout temps cherché à diaboliser leur ennemi afin de n’avoir aucuns scrupules à les tuer. Tes mots ne sont sans doute même pas les tiens, mais ceux de ton maître, qui lui même les tenez de son maître, et ainsi de suite, perpétuant ainsi votre propagande guerrière d’avilissement de vos ennemis.

Désormais tu connais la vérité. J’espère simplement que cela te réconforte… Dans la tombe.
»

Je déployais alors des dizaines de fils de cosmos invisible à l’œil nu et les envoya alors sur cette perle de beauté. Elle ne devait pas souffrir inutilement aussi j’avais décidé d’utiliser ma plus puissante attaque.

« Je ne peux rien faire de plus pour toi que cette proposition hélas. Comme tu l’as dit, au final seul les dieux pourraient intervenir dans ton destin. Pour ma part, je ne peux que t’honorer en tant que guerrier ennemi en t’infligeant une mort des plus douces et rapide… Puisses-tu me pardonner par-delà la mort pour le rôle cruel qui est le mien dans cette pièce tragique orchestré par les dieux. »

Je devais en finir le plus vite possible, tant que j’en avais encore la volonté, réunissant mes deux mains paume contre paumes, je les séparais ensuite pour laisser apparaitre dix fils de cosmos d’un blanc étincelant qui virevoltèrent alors autour de moi. Commençant à réciter en grecque ancien les paroles du pacte de sang, les fils vinrent marquer ma chair en profondeurs de prières au dieu des enfers tandis que mon sang coulait abondamment des plaies pour enfin venir mourir sur la cendre…

De sang, d’ombre et de poussière, au final nous ne sommes que cela…

Dès que les premières gouttes atteignirent le sol infernal, des lignes flamboyantes apparurent alors autour de moi dessinant un cercle au centre duquel une étoile à cinq branches se trouvait. Une fois assez de sang versé, au centre de l’étoile apparut alors en lettre de feu, comme écrite de la plus fine des plumes, en anciens grecques les mots Tiens pour l’éternité. Une formidable énergie cosmique s’engouffra alors en moi. J’étais fin prêt pour le dernier acte…

« Maudit soit Zeus pour cette ignominie… »

Les fils de cosmos s’agitèrent alors dans un balai mortel, vingt câbles cosmiques d’une aura bleuté apparurent soudain autour de Lyria afin d’en finir avec sa misère. Fondant sur elle à grande vitesse afin de mordre, de déchirer et de détruire cette œuvre magistrale qu’elle m’avait offerte dans sa bonté.

Maudit soit Zeus pour cette cruelle nécessité, maudit sois Athéna pour cet innommable gâchis, maudis sois-je pour ma complicité à tout ceci…

Les câbles mordirent, déchirèrent et détruisirent alors l’une des plus belle choses que j’avais vue au cours de ma très longue non-vie et je ne parvenais pas à empêcher mes larmes de couler en abondance, marquant ma peau pale de cette couleur si particulière que les dieux semblaient tellement apprécier. Mais hélas ce n’était pas là la fin de mon œuvre horrible. A ce moment les câbles cosmiques invisible que j’avais déposais avec délicatesse sur l’ensemble de son corps gracieux devinrent bleu-nuit et l’emprisonnèrent dans leurs étreintes mortelles et la paralysant entièrement.

Cosmic Marionettion


« Ainsi soit-il Lyria, tu as fait ton choix, j’ai fait le mien. Je ne souhaite pas t’infligeais plus de souffrance que nécessaire, aussi j’ai décidé de te faire mourir par hémorragie, les nombreuses coupures qui constellent l’ensemble de ton corps t’ont déjà fait perdre beaucoup de sang, j’ai pris soin de ne viser que les artères et les veines apparentes. Ainsi tu n’en a plus pour très longtemps. Tu vas d’abord avoir froid et ensuite t’endormir pour ne jamais te réveiller. Au final, ta robe était ton linceul. Puisses-tu me pardonner pour cet acte abject… »




HRP: Même chose que pour Lyria, nous somme seul, merci d'en tenir compte
Revenir en haut Aller en bas
Invité


Invité



Combat GS Minos vs Angel Que le spectacle commence ! En scène ce soir, le marionnettiste et la saltimbanque ! Empty
MessageSujet: Re: Combat GS Minos vs Angel Que le spectacle commence ! En scène ce soir, le marionnettiste et la saltimbanque !   Combat GS Minos vs Angel Que le spectacle commence ! En scène ce soir, le marionnettiste et la saltimbanque ! EmptyDim 4 Mar - 14:16

Un éclat blanc sur le fond de cendre et d'ombre, le trajet d'une simple pièce sur un jeu. Un pion qui achèverait sa course quelque part loin dans les cendres. Lyria avait suivi le début de sa course des yeux alors qu'une nouvelle constellation venait de s'éteindre au-dessus d'eux. Cette pièce, cette chuste symbolisait la sienne et la fatalité de son destin...

Le destin d'une jeune femme encore trop inexpérimentée pour ceux qu'elle rencontrait. Que ce soit Minos qui mette un terme à sa vie aurait au moins un avantage. Peut-être la seule consolation qu'elle aurait si les choses devaient s'achever ainsi.

Une terrible explosion de cosmos infernal suivit d'un déchaînement d'une rare violence. Sous la force du souffle, sa longue robe se souleva en une longue corollle blanche. Ce cosmos-là balayait tout sur son passage. C'était là, une force inconcevable pour elle. L'Etoile de la Noblesse la surpassait largement sur tous les points. Seul un de ses supérieurs à l'habit d'or pourrait faire quelque chose mais plus rien ne semblait bouger.

Etaient-ils eux aussi aux prises avec des ennemis surpuissants pour ne plus pouvoir avancer ? Les Enfers étaient encore plus redoutables qu'elle avait pu l'imaginer pour qu'ils puissent ainsi retenir l'élite de la chevalerie à sa seule entrée alors qu'une nouvelle constellation venait de s'éteindre.

Le temps, le temps nous aura... Si on avance pas... le temps est comme le sable entre nos mains, on ne peut le retenir ni le rattraper lorsqu'il est passé. Il fuit, il s'écoule...

Elle avait fermé les yeux sous l'incroyable explosion. Un réflexe puisqu'elle n'avait plus d'armure pour la préserver. Juste la cape de Dohlko dont elle s'était parée. Soudain tout s'arrêta et le bruit des fragments de roche lui parvint étouffé comme si lointain. Elle souffrait encore de tout ce qui avait précédé. Ses sens déjà bien atteint commençaient à perdre de leur acuité.

Laisse-moi te regarder une dernière fois Minos. Ne vise pas mes yeux. Je veux garder les yeux ouvert et voir la mort en face surtout si elle a tes traits.

Sur ces pensées, ses paupières qu'elle avaient rapidement délivré de la poussière qui voulaient les maintenir fermées s'ouvrirent pour tomber sur l'Etoile de la Noblesse flottant au-dessus d'un vaste cratère. Mais bien plus que cette vision, ce fut ses traces sur le visage de Minos qui retinrent son attention.

Des rivières écarlates.

Des larmes, des larmes de sang qui s'écoulaient en abondance sur son visage. Des larmes qui soulignaient chacune des courbes de ce visage si pâle.

Ainsi même les spectres peuvent pleurer.

Sven était le seul qu'elle avait réellement côtoyé et il lui avait fait tant de mal sans le moindre regret. Pas de scrupules ni d'hésitation, juste le désir de lui faire du mal et de la meurtrir tout en lui disant qu'il l'aimait.

Elle entendit la voix du juge s'élever à nouveau.

Oui, elle ne les connaissait qu'au travers des enseignements qu'elle avait reçus. Le juge Minos disait vouloir améliorer le monde mais en quoi pourrait-il l'améliorer....

Elle ferma les yeux un instant avant de répondre à ses dernières remarques toutes les autres étant hors de sa portée. Le monde des spectres lui était bien trop inconnu pour qu'elle puisse espérer le comprendre. Aussi, préféra-t-elle se pencher sur le dernier point, celui qu'elle espérait le mieux comprendre.

- Ainsi, vous êtes bien capables d'aimer mais ne recevait que souffrance en retour. Peut-être devriez-vous rester entre vous. Puisque personne d'autres ne peut vous comprendre... Vous voir tel que vous êtes derrière votre masque de juge.

Cette jeune femme... vous en parlez avec tant d'émotion. Comme si vous étiez proche d'elle et peiné de la voir s'étioler sans espoir. Tant de tristesse dans votre voix.


Un soupir lui échappa soudain. Personne n'avait tenu à elle. Elle n'avait pas eu le temps de connaître cela même si elle en avait si souvent été témoin mais l'amour véritable, personne ne lui avait fait ressentir jusqu'à présent. La seule personne à lui avoir dit qu'il aimait était le Balrog mais quel sens accorder à ses mots jetés sur un champ de bataille, en plein combat.

Sven, je ne pourrais récupérer cette mèche que tu m'as arrachée...

- Pourtant, je ne peux que vous envier. Même si vous souffrez, au moins, vous avez déjà vraiment aimé.

L'avait-il entendue, elle ne le savait car l'attaque s'était déclenchée juste au moment où elle osait se révéler. Tout fut si rapide. elle ne put rien voir rien sentir.

Son corps ne lui répondait plus. Pourtant, elle ne pouvait se laisser sombrer. Il lui restait une dernière chose à accomplir. Ce spectre était un juge et, dans sa situation, elle n'avait plus rien à perdre.

" Ô Athéna, ma déesse, entend ma prière laisse-moi une dernière fois briller sous le ciel des Enfers. Une seule fois... "

Les derniers morceaux de son armure se brisèrent juste après sous la pression des fils tandis qu'elle se sentait plonger.

Elle ne pouvait pourtant se résoudre à mourir sans savoir.

Les fils entaillèrent sa peau, faisant ruisseler le sang sur sa robe qui lentement commença à changer de teinte.

Non, pas maintenant... Je ne veux au moins savoir cela. Ce ne sont encore que des blessures.

Je suis une guérisseuse, celle qui soignait les femmes et les enfants dans l'ombre.


La guérisseuse de l'ombre que les hommes consultaient en cachette.

Sans doute, le dernier réflexe de Lyria qui stoppa l'hémoragie. Peut-être son utlime sursis mais il valait la peine d'être tenté. Pour ce qu'elle souhaitait lui demander.

Soudain, son cosmos monta ne flèche avant que les cheveux de l'ange n'illuminent le ciel des Enfers et la reine Bérénice elle-même apparaisse à son tour, ses cheveux s'enroulant autour des fils de Minos.

Que la Chevelure de la reine blanche te repousse !!!

Elle était enfin libre et sans plus attendre, profita des derniers fils présents pour enchaîner en le frappant à cinq reprises.

Tout s'arrêta ensuite avant qu'elle ne reprenne la parole, blessée et à bout de force.

- Juge Minos, j'arrive peut-être au terme de ma vie. Aussi, s'il vous reste un peu de respect pour la guerrière que je suis. Dites-moi, mon maître, le chevalier de Lyre est-il parmi les morts des Enfers ? Que je sache enfin...

Des larmes brillèrent avant qu'elle n'achève.

- La pièce d'échec... Je ne sais ce qu'elle est devenue mais j'aimerais que vous la gardiez. Qu'au moins, une personne se souvienne de moi. Je n'ai même pas eu le temps de rencontrer ma déesse.





rotection divine dans ce post= [color=green]Accordé]
Revenir en haut Aller en bas
Invité


Invité



Combat GS Minos vs Angel Que le spectacle commence ! En scène ce soir, le marionnettiste et la saltimbanque ! Empty
MessageSujet: Re: Combat GS Minos vs Angel Que le spectacle commence ! En scène ce soir, le marionnettiste et la saltimbanque !   Combat GS Minos vs Angel Que le spectacle commence ! En scène ce soir, le marionnettiste et la saltimbanque ! EmptyDim 4 Mar - 18:56

« Ainsi, vous êtes bien capables d'aimer mais ne recevait que souffrance en retour. Peut-être devriez-vous rester entre vous. Puisque personne d'autres ne peut vous comprendre... Vous voir tel que vous êtes derrière votre masque de juge.

Cette jeune femme... vous en parlez avec tant d'émotion. Comme si vous étiez proche d'elle et peiné de la voir s'étioler sans espoir. Tant de tristesse dans votre voix.

Pourtant, je ne peux que vous envier. Même si vous souffrez, au moins, vous avez déjà vraiment aimé


Ce furent les derniers mots de Lyria avant que mon attaque ne la frappe. Elle m’enviait à présent… Pauvre petite chose fragile, ton jeune âge t’a sans nul doute privé des plaisirs et les bonheurs de la vie, et ton destin semble etre de mourir ici sans même les avoir expérimenté par toi-même. Quel gâchis… Envoyer des enfants à la guerre… Maudit sanctuaire…
Dans une scène d’une indicible tragédie, la vie et le temps de Lyria s’écoulaient hors de son corps, au rythme des gouttes de sang qui tombaient drues sur les cendres infernales. Tandis que son fluide vitale colorait sa robe, autrefois opaline, d’une teinte écarlate, je contemplais mon œuvre cruelle avec dégout, j’avais participé à ça… De cette scène grandiose, avec l’une des plus belles fleurs qu’il m’avait était donner de contempler, seul les flambeaux et moi-même avaient eu le privilège éphémère d’admirer cette œuvre accomplie… Bientôt le rideau allait tomber et l’étoile s’éteindre… Toute la misère du monde ne pourrait soutenir la comparaison avec celle qui était mienne en ce moment précis. Si jamais dans le futur on me demandait pourquoi avais-je détruit un don des dieux, que pourrais-je bien répondre ? Que c’était mon devoir ? Qu’elle était mon ennemi ? Que je n’avais pas le choix ? Ces maigres consolations ne me firent pas me sentir mieux le moins du monde, au contraire elles pointaient du doigt ma misère et mon impuissance dans ce jeu cruel mise en place par les dieux. Ma seule véritable consolation était que bientôt tout serai fini, l’éternel sommeil allait venir pour elle, et sans un bruit, sans douleur, elle mourra.
Mais quelque chose n’allait pas, ses plaies ne saignaient pas autant qu’elles le devraient, en fait elles ne saignaient presque plus… Le cosmos de Lyria, qui était encore il y a peu sur le point de s’éteindre s’embrasa à nouveau, cette nouvelle force eu un effet des plus surprenant car il brisa ma technique et rendit sa liberté de mouvement au chevalier de Bérénice. Reprenant alors ses moyens, elle lança alors un dernier appel à sa déesse.

« Ô Athéna, ma déesse, entend ma prière laisse-moi une dernière fois briller sous le ciel des Enfers. Une seule fois... »

« Pourquoi… Pourquoi, pourquoi, pourquoi me fais-tu cela ?! Pourquoi me force tu as te frapper à nouveau !? Pourquoi faire durer notre calvaire plus longtemps ?! N’as-tu donc aucune pitié pour ma propre misère, pour le rôle abject qui est le mien ?! Pourquoi…»

J’avais hurlé ma colère à Zeus plus qu’à elle mais hélas, comme à son habitude, le père de l’Olympe resta sourd à mes questions.

Libre de ses mouvements, des fils de cosmos semblable au miens virent à ma rencontre, sans doute pour me faire subir le même sort que j’avais tenté de lui faire subir plus tôt. Je n’avais même pas envie de les bloquer ou de les esquiver, je tombais alors à genoux et laissa la vengeance de Bérénice m’atteindre comme pour m’absoudre de ma responsabilité dans cette scène tragique. Les fils me mordirent la chair avec force, leur puissance étaient grande, hélas pas assez pour me libéré de cette malédiction. J’étais anéanti par la cruauté de ce combat, qui loin de s’annoncer comme une exécution sommaire, allait etre une boucherie longue et absurde. Mes larmes tombaient sur le sol infernal, se mêlant à mon sang versé pour le pacte de sang et par l’attaque du chevalier de la chevelure de Bérénice. La couleur préféré de Zeus, maudit soit-il…

« Juge Minos, j'arrive peut-être au terme de ma vie. Aussi, s'il vous reste un peu de respect pour la guerrière que je suis. Dites-moi, mon maître, le chevalier de Lyre est-il parmi les morts des Enfers ? Que je sache enfin... La pièce d'échec... Je ne sais ce qu'elle est devenue mais j'aimerais que vous la gardiez. Qu'au moins, une personne se souvienne de moi. Je n'ai même pas eu le temps de rencontrer ma déesse. »

C’était donc ça, elle était venue aux enfers pour ça, pour retrouver son maitre… Ou tout du moins voir s’il se trouvait ici… Me relevant alors avec dignité, j’essuyais alors les larmes qui perlaient encore sur mes joues avec ma main. J’étais un spectacle sans doute aussi pathétique que ce combat lui-même. Je devais changer cela, je devais être le seul à porter ce fardeaux, elle ne devait rien en savoir. Mon visage perdit alors cet aspect misérable et désolé pour redevenir celui du juge des enfers, celui de l’étoile céleste de la noblesse. Récitant alors l’invocation, les sombres énergies infernales affluèrent vers moi dans un maelstrom de couleurs violacé aux formes éthérés. Mes plaies se refermèrent et ma puissance fut en partie restaurée. Fini les larmes, fini la faiblesse. Je devais être fort pour elle. Le destin m’avait désigné pour être son bourreau, et la tâche d’un bourreau n’est pas de pleurer sur les condamnés. J’allais auparavant exaucer sa dernière volonté.

« Je vois, chevalier d’Athéna, tu cherches des réponses à tes questions. Je puis en effet te les donner, mais j’ignore le visage de celui que tu cherches, et j’ai vu plus de chevalier de la lyre décédé passer devant moi au cours de ma très longue non-vie que tu ne pourrais connaitre d’humain au long de la tienne. Aussi, si tu souhaites réellement savoir, je vais avoir besoin de tes souvenirs de lui. Je te demanderai en retour la réponse à une seule question…»

M’avançant alors vers elle, je tendis alors la main, une seconde fois, sans doute la dernière…

« Si tu souhaites m’apportais ton aide, alors donne-moi ta main et concentre toi sur celui que tu recherches, j’aurai alors accès à l’ensemble de tes souvenirs le concernant. Ne t’inquiète pas, je te promets sur mon rang de ne pas chercher autre chose dans tes souvenirs. »

Une ultime main tendue, allait-elle la saisir cette fois-ci ?



Revenir en haut Aller en bas
Invité


Invité



Combat GS Minos vs Angel Que le spectacle commence ! En scène ce soir, le marionnettiste et la saltimbanque ! Empty
MessageSujet: Re: Combat GS Minos vs Angel Que le spectacle commence ! En scène ce soir, le marionnettiste et la saltimbanque !   Combat GS Minos vs Angel Que le spectacle commence ! En scène ce soir, le marionnettiste et la saltimbanque ! EmptyLun 5 Mar - 22:06

Splendides, ondulants et parfumés, les fins fils d'or enlacèrent le juge avant de le blesser et le paralyser. Lui un juge, l'un des plus grands guerriers des Enfers. Un être d'une force immense qui commençait à vaciller. Avant de plier genou devant la magnifique jeune femme qui lui faisait face. Sa chevelure entremêlée avec celle de la reine Bérénice la paraient mieux que n'importe quel diadème. Ni lueur satisfaite ni joie dans ses yeux bleu émeraude mais un mélange de douceur et d'incrédulité. Jamais la souris du Sanctuaire n'aurait cru contempler ce spectacle.

Monstrueux et fragiles, tels lui apparaissaient les spectres sous la lumière de la toile d'or. Les larmes ne cessaient de s'écouler sur son visage. Rouges comme la passion comme ce vertige qu'elle ne ressentirait peut-être jamais. Son regard s'attardaient sur ses perles pathétiques qui ruisselaient sur ce visage toujours aussi noble. Même dans la plus grande tristesse.

Sur qui pleures-tu juge ? Sur moi ? Sur toi ? Sur la crauté des dieux qui se jouent de nos vies, de nos sens et de nos sentiments, qui nous enchaînent à des êtres que nous ne pourrons jamais aimer...

Un pas vers lui, lent et si gracieux. Noble et majestueuse, elle était la digne porteuse de l'armure de Bérénice. Reine tragique...

Tu me surpasses en toi. Pourtant, tu n'en épreuves aucune joie, aucune fierté, juste de la honte et de la tristesse.

Tu ne peux empêcher ce combat comme tu n'as pu préserver une de tes Etoiles des flammes de la passion. Tu l'a vu s'embraser sous les rayons de l'un des soleils du Sanctuaire.

Oui... Tout invincible que tu sois, juge, tu es impuissant contre cela. Tu n'as rien pu empêcher.


Une voix douce et assurée en dépit de sa robe devenue rose de son sang. Elle le regardait si intensément. Elle l'aurait bien pris dans ses bras en un réflexe protecteur.

Comment un spectre pouvait-il être aussi touché par la fin d'une ennemie ? Cela lui renvoyait une image si humaine...

Puis, elle sentit un flot d'énergie émaner de cet homme à genoux avant qu'il ne se redresse. Un sourire sur ses lèvres. Le juge se reprenait et étrangement cela lui plaisait.

Il ne tarda pas à se relever, fort et fier, les dernières traces de larmes mourant sur sa peau si pâle. Il avança avant de reprendre la parole, sérieux et grave. Et elle écouta avec attention sa voix.

Elle le vit alors tendre de nouveau la main vers elle. Le même geste qui a débuté le combat qui allait clore le combat.

Une demande du Griffon pour accéder à sa demande. Elle baissa alors la tête, en un signe d'assentiment.

- Je sais que vous ne me trahirez pas juge. Vous êtes trop droit pour cela. Vous êtes la Règle d'Hadès, la droiture et sa main qui s'abat sur les condamné ou guide les élus vers les Champs Elysés.

Et plus qu'une main, ce fut les deux qu'elle tendit vers le juge avant d'enserrer la sienne dans un geste d'une douceur et d'une noblesse infinie.


Revenir en haut Aller en bas
Invité


Invité



Combat GS Minos vs Angel Que le spectacle commence ! En scène ce soir, le marionnettiste et la saltimbanque ! Empty
MessageSujet: Re: Combat GS Minos vs Angel Que le spectacle commence ! En scène ce soir, le marionnettiste et la saltimbanque !   Combat GS Minos vs Angel Que le spectacle commence ! En scène ce soir, le marionnettiste et la saltimbanque ! EmptyMar 6 Mar - 2:24

Je n’eus pas à attendre bien longtemps, sa réponse me parvint sous peu, d’abord sous la forme d’un hochement de tête, puis virent alors ses mots.

« Je sais que vous ne me trahirez pas juge. Vous êtes trop droit pour cela. Vous êtes la Règle d'Hadès, la droiture et sa main qui s'abat sur les condamné ou guide les élus vers les Champs Elysées. »

Et enfin, non pas une, mais deux mains, douces et délicates, enserrèrent la mienne comme ultime preuve d’acquiescement. Il n’y avait aucune trace de doute à mon égard dans ses yeux, seul de la pitié et de la compassion s’y reflétaient. J’étais apparue devant elle ainsi, pathétique et anéantis. Elle m’avait montré sa grâce, je n’avais fait que lui monter ma faiblesse. Ce qui était fait ne pouvait être défait. A présent, je devais m’acquitter de ma tâche avec droiture et noblesse.

« Merci pour ta confiance chevalier d’Athéna, cela ne sera pas long. »

Et je plongea alors dans les souvenirs de Lyria à la recherche de l’unique chose qui m’intéressais en cette instant dans cet esprit précis, le visage du maitre de Lyria, le visage de ce chevalier de la lyre qu’elle recherchait maintenant depuis Hadès sait combien de temps. Cela fut presque instantané, Lyria étant volontaire, j’accédais sans la moindre difficulté aux souvenirs le concernant. Une rencontre dans une nuit d’orage, un sauvetage inattendu sur une scène de bois, une douce musique, des années d’entrainement, un duel amical, chevelure aux tons sauvages et lyre aux cordes tendues, un petit pion blanc, une tour et la reine révélée. Ce petit pion…
J’avais à présent le visage de l’homme qu’elle cherchait, mon lien télépathique temporaire avec ma bibliothèque allait finalement aussi servir à un chevalier d’Athéna, l’ironie de la situation me fit sourire intérieurement, avant que je ne consulte les archives sur les morts passés devant mon jugement. J’y trouva alors la vérité sur son maitre. J’ôtais alors ma main de la sienne avec douceur puis d’une voie solennelle et puissante lui annonça :

« Lyria de la chevelure de Bérénice, ton maitre n’est plus. Il se présenta devant le tribunal des âmes il y a quelque mois seulement. Je ne fus pas son juge car j'étais alors en sommeil, mais mon remplaçant temporaire, le dénommé Rochel, a jugé que sa vie fut celle d’un homme bon, plus qu’un guerrier, c’était un musicien hors pair, il eut pour récompense le droit à la paix éternel dans les Champs Elysées, où avec les nymphes, il joue désormais pour les dieux.

J’ai accomplie ma part du marché, et te demande maintenant de remplir la tienne. Réponds si tu le peux à cette question, que venez-vous faire dans le sombre empire vous les chevaliers d’Athéna et les Ases d’Odin ? Quelle est votre mission ?
»

La nouvelle de la mort de son maitre semblait avoir bouleversé la jeune guerrière, mais après quelques secondes, un air de soulagement apparu sur son visage las et fatigué, sa quête venait de prendre fin grâce à moi. Une page se tournait à présent pour elle, mais il lui resté encore sa parole à respecter, savait-elle la réponse à ma question, je l’espérai. Quelle quel fut, je la croirais sur parole, comme elle m’avait fait confiance, je ne lui ferai pas l’insulte de douter de sa parole. Il ne lui restait donc plus qu’à me répondre, et alors je mettrais un terme à cette rencontre pathétique. Pour son honneur et le mien, je ne faillirai plus.





Revenir en haut Aller en bas
Invité


Invité



Combat GS Minos vs Angel Que le spectacle commence ! En scène ce soir, le marionnettiste et la saltimbanque ! Empty
MessageSujet: Re: Combat GS Minos vs Angel Que le spectacle commence ! En scène ce soir, le marionnettiste et la saltimbanque !   Combat GS Minos vs Angel Que le spectacle commence ! En scène ce soir, le marionnettiste et la saltimbanque ! EmptyMar 6 Mar - 22:02

Le vent venait de retomber. Les cendres elles-mêmes rejoignaient le sol sans un bruit ou si léger. Le contact de leurs peaux, leus mains qui se rejoignaient. Et ce calme, un silence incroyable s’était abattu sur les lieux du combat. A croire que même le volcan semblait aux aguets, retenant son souffle ardent. On aurait presque pu croire que le temps s'était finalement arrêté.

Si seulement, cela pouvait s’avérer être vrai. Que toute cette folie se soit arrêtée et que mes frères ne soient plus en train de lutter contre des ennemis aussi redoutables que Sven ou le juge Minos.

Pas de douleur ni de frisson, cette intrusion dans ses souvenirs fut aussi brève qu’efficace. Lyria avait aussi facilité les choses en laissant son esprit s’ouvrir au spectre de la Noblesse. Des images étaient apparues avant qu'elle ne sente que Minos lui lâchait la main.

Elle le regarda sans un mot, interrogative. Les yeux du juge avaient repris toute leur gravité et ce fut avec une attention toute aussi particulière qu’elle écouta ses paroles. Il lui parla de son maître, le chevalier de la Lyre, mort depuis des mois.

Le cœur de Lyria se serra à ces mots. Celui qu’elle considérait comme son père était mort mais dans ce malheur qui les frappait tous les deux, elle ressentit quand même un certain apaisement. Rien n’effacerait jamais la douleur du chevalier de Bérénice mais savoir que celui qu’elle aimait comme un père n’avait pas fini aux Enfers parmi toutes ces âmes qu’elle avait pu croiser sur le chemin. Toutes ces formes, ces silhouettes si pathétiques qu’on ne demandait qu’à sauver et qui lorsque l’occasion s’en présentait n’hésitait pas un instant à vous poignarder.

Puis il y avait autre chose, ce lieu que nul n’était sensé pour contempler était au final accessible aux chevaliers. Et les juges y envoyaient ceux qu’iles en trouvaient dignes.

Les larmes de Lyria se mirent couler sur ses joues. Elle pleurait en silence. Elle sentait le malheur lui percer le cœur mais en même temps, sa longue quête venait de s’achever. Elle pleurait sans la moindre honte. De toute façon, ce ne serait certainement pas son interlocuteur qui pourrait le lui reprocher.

Elle finit par reprendre la parole, d’une voix troublée par l’émotion, entrecoupée de sanglots qu’elle retenait.

- Merci juge, aussi cruelle que soit cette nouvelle, je suis heureuse de pouvoir enfin connaitre la vérité. Mon maître est heureux parmi les nymphes. Et cela est l’essentiel.

Puis relevant la tête, elle écouta la fin. Un sourire passa sur ses traits lorsqu’il lui posa la question.

- La mission des chevaliers, juge Minos, est restée la même depuis des années, des siècles. Protéger notre déesse et la terre. Que vous répondre de plus sinon, que peut-être certaines choses ne sont pas aussi simples qu’elles le paraîssent. Peut-être sommes-nous, vous et moi, passés à côté de certaines choses.

Ce ne sont que les soupçons d'une petite bronze mais je sais qu'Athéna, notre déesse est juste et proche des hommes tout comme votre dieu est la justice aveugle, intraitable et impitoyable. Mais il n'y a pas que nos maître dans ce jeu. D’autres, bien d'autres divinités peuvent comploter dans l’ombre et profiter de la haine entre saints et spectres qu'elles n'ont de cesse d'attiser. Je ne peux vous dire guère plus que ce que je connais mais tous les saints ne sont pas venus semer la mort ici, certains souhaitaient la paix.

Enfin, je ne peux parler qu'en mon nom, je n’ai même jamais rencontré ma déesse ou mes frères d’armes. Tout c’est passé bien trop vite mais vous avez parlé de cet amour. C’est un amour impossible sans doute…

Mais qu’est-ce qui le rend impossible s’il est partagé, juge Minos ? Si tous deux sont aussi épris l’un que l’autre ? N’est-ce pas plutôt un signe que le danger vient d’ailleurs et que nous risquons plus en nous massacrant ainsi ? Que ce n’est pas Athéna qui veut à tout prix faire chuter les Enfers ? Nous avons tout à y perdre. Les Enfers sont aussi essentiels que les mers comme vous avez besoin de nous pour vous peupler. Votre propre déesse nourrit les hommes lorsqu'elle rejoint le monde de la lumière. Est-ce à vous que je dois dire cela ? Que Perséphone est double, lumineuse et ténébreuses. La lumière et les Ténèbres se détruisent le plus souvent mais la parfaite union est aussi possible. Exceptionnel mais possible, malédiction ou bénédiction... Je ne sais... Si les deux vivent...

Mais il y a une chose que je ne peux m'empêcher de penser. La victoire ne peut-elle pas précipiter la défaite ? Si Athéna et Perséphone meurent...

Mais pardonnez-moi, je ne fais que vous donner mes impressions alors que je ne sais presque rien. Je ne suis qu'une fleur à peine éclose.



[/i]

Revenir en haut Aller en bas
Invité


Invité



Combat GS Minos vs Angel Que le spectacle commence ! En scène ce soir, le marionnettiste et la saltimbanque ! Empty
MessageSujet: Re: Combat GS Minos vs Angel Que le spectacle commence ! En scène ce soir, le marionnettiste et la saltimbanque !   Combat GS Minos vs Angel Que le spectacle commence ! En scène ce soir, le marionnettiste et la saltimbanque ! EmptyMer 7 Mar - 0:24

Rien ne semblait vouloir troubler le silence environnant, Lyria pleurait silencieusement à chaude larme, des larmes dont je ne saurais dire si elles étaient de joie ou de douleur, probablement les deux.

Elle avait accueilli la nouvelle de la mort de son maitre avec courage et fierté. Elle me déclara sa gratitude dans une voix entrecoupé de sanglot que l’émotion tintait tantôt de joie, tantôt de peine.

Puis vint enfin sa réponse à ma question. Elle s’avéra plus évasive que je ne l’aurai imaginé au premier abord, mais les sous-entendus étaient nombreux, et la sagesse des mots employés était surprenante dans la bouche d’une aussi jeune personne.

Elle me révéla que des forces plus grandes que nos seules volontés étaient à l’œuvre dans cette guerre, comme je m’en doutais, des forces capables de faire s’allié des ennemis de toujours dans un but commun.

Elle me dit également que ces forces souhaitaient sans doute un anéantissement total des factions en présence dans une guerre final. La chute des Enfers… Si cela arrivait, les morts n’auraient plus aucun endroit où aller après leur décès, prisonnier de la terre ils y demeureraient sans but et sans fin. Dans la colère d’etre prisonnier à jamais de leur propre corps, privé du droit même de mourir. L’immortalité pour tous sans négociation. Combien d’humains pourraient survivre à cette épreuve ? Combien d’humains pourraient vivre éternellement avec eux-mêmes ? La fin du sanctuaire n'aurais rien de bien réjouissant non plus sur le long terme, d'Athéna, les humains allaient sombrer dans la folie, sans modèle de vertus et de justice pour les guider. Le chaos s’abattrait sur la Terre, tout les dieux restant la revendiquerai pour eux seul, et une nouvelle guerre des dieux éclaterait, entraînant avec elle la douleur, la mort et un avenir chaotique dont seul les plus forts se relèverai et feraient disparaître toute trace des vaincus.

Enfin elle me dit que certain chevalier n’était pas venu en ses lieux pour y semer la mort, mais bien pour y faire la paix. Elle me dit que selon elle nos deux mondes étaient dépendant l’un de l’autre comme les deux faces d’une même pièce. Au final elle parla avec conviction et ferveur. Mais son opinion était encore jeune, comme celui de tous les mortels, certaines informations lui faisaient encore défaut. J’allais donc lui apprendre ces quelques informations en guise de cadeaux d’adieu. Pathétique professeur que je suis.

« Je t’entends jeune humaine et je te remercie. Je suis peiné et confus d’apprendre que tu partages les même doutes que moi sur cette guerre. Bien que tu n’en sache au final pas plus que moi, tes hypothèses semblent justes et ta logique est bonne. Tes mots sont ceux d’une toute jeune femme qui découvre les beautés de l’univers, bien sûr je ne suis hélas moi-même qu’un spectre, mon avantage sur toi proviens de ma longue existence, alors laisse-moi te dire à présent ce que moi je crois. Je crois qu’au moins deux dieux sont derrière cette guerre. Un tel brassage de violence ne peut venir que du dieu de la guerre en personne, et la discorde présente sur Terre comme aux Enfers doit etre le fait de la déesse Eris. Cependant une chose m’échappe, c’est l’immobilisme du père de l’Olympe dans cette affaire. Cela ne lui ressemble en rien, je crains qu’il ne lui soit arrivé quelque chose de grave, de très grave pour qu’il n’intervienne pas en personne pour résoudre ce conflit destructeur pour les deux parti, où comme tu le dis, nous n’avons apparemment rien à gagner. Cependant les enfers tel qu’ils sont maintenant ont été créé par le sombre empereur afin d’inspirer la peur du jugement aux mortels que vous êtes et ainsi améliorer votre espèce, nous vous sommes nécessaire pour vous améliorer, mais au combien l’univers se porterait mieux si nous n’avions pas besoin de faire cette tâche, si les valeurs qui sont les tiennes étaient celle de la Terre entière… Hélas, l’humain est têtu, il ne semble rien vouloir apprendre et cherche toujours à remettre en questions la sagesse des anciens. J'ai condamné au tourments éternel plus d'âme que n'en contient la Terre aujourd'hui avec toute les créatures qui la peuple, ton opinion naïve et tout a ton honneur, puisse-tu ne jamais la perdre, mais je puis t'affirmer avec certitude que certain de vos allier ne sont ici que parce qu'on le leur a ordonné, comme des chiens bien dresser, ils mordent ce qu'on leur désigne comme un ennemi, sans même savoir pourquoi, tel était mon dernier adversaire. Et il n'est surement pas le seul dans son cas, j'ai le pressentiments que dans cette guerre seul les dieux savent vraiment pourquoi nous combattons et mourrons en leur nom... Cela ne changera sans doute jamais...

Regarde cette guerre, les forces qui s’opposent vont s’entredéchirer comme de par le passé, et à nouveau tout recommencera, si tu existais depuis aussi longtemps que moi, tu verrais que l’histoire humaine n’est que recommencement perpétuel, l’essences des dieux qui nous poussent, qui nous guident, qui nous animent, qui nous définissent, qui nous rapprochent, ne pourra jamais disparaitre car elle fait partie du cosmos universel, les dieux eux même y sont soumis, ce que l’on appelle le destin gouverne toutes choses, au pire les dieux sont scellés, mais jamais ils ne meurent, même si parfois leur emprisonnement durent des millier d’année, qu’est-ce que le temps face à l’éternité ?

Je crois pour ma part que tout ceci fait partie du destin, que ce sont nos combats éternels qui forment l’avenir avec du sang et des larmes, que le futur avance inexorablement en tenant compte des fantômes du passé. Au final, par un acte de destruction, il pourrait s’avérer que nous soyons à l’aube d’une ère nouvelle, qui verra de profond changement dans l’univers en bien ou en mal. Bien sur ce n’est encore qu’une hypothèse. Mais les signes sont là. Je prie pour qu’à la fin, l’univers s’en relève, changé en mieux…

Au final, je te remercie de ta bonté et de ta grâce, tu fus un moment de paix dans ma vie de guerrier. Cruel est le destin de nous avoir fait nous rencontrer en de telles circonstances. Je t’en veux pour me forcer à te frapper de nouveau mais je te suis reconnaissant pour la conversation que j’ai eue avec toi. Ta beauté et ta grace on sut me toucher, bien plus que ne l'aurai put tout les mots du monde. Puisses-tu dans la mort me pardonner pour mon geste ignoble. Adieu à présent.
»

J’avais à peine terminé ma phrase que je m’enveloppais dans mes ailes et en leur sein je libérai alors une formidable quantité de cosmos que je fis prendre de la vitesse avant de la libéré sous la forme d’un colossal ouragan qui souffla toute chose sur plusieurs dizaine de mètres à la ronde.

Gigantic Feathers Flap


La cendre s’envola alors dans les airs en même temps que le chevalier de la chevelure de Bérénice qui reçut mon attaque de plein fouet comme une délivrance. Les flambeaux furent soufflés, le spectacle était fini, la souris du sanctuaire avait donnée là sa dernière et certainement sa plus belle représentation. Une fois les vents apaisés, je vis alors un ange chuter à travers les cendres et les braises infernal tandis que derrière elle, plus lentement, tombaient les morceaux de sa robe désormais rouge de son sang. Prenant alors mon envol je vins la saisir avant qu’elle ne s’écrase au sol, et délicatement je la pris dans mes bras.

« Pardonne moi… tu ne seras pas tombée en vain, je ne t’oublierais jamais, et si les dieux le veulent bien, nous nous reverrons. »





Revenir en haut Aller en bas
Invité


Invité



Combat GS Minos vs Angel Que le spectacle commence ! En scène ce soir, le marionnettiste et la saltimbanque ! Empty
MessageSujet: Re: Combat GS Minos vs Angel Que le spectacle commence ! En scène ce soir, le marionnettiste et la saltimbanque !   Combat GS Minos vs Angel Que le spectacle commence ! En scène ce soir, le marionnettiste et la saltimbanque ! EmptyMer 7 Mar - 20:21

Les paroles de Minos s'élevèrent calmes et certaines. Il s'adressait à elle comme un maître envers son élève. Pourtant, ils étaient ennemis, adversaires luttant à mort et sa vie à elle ne tarderait pas à s'éteindre.

Pourtant, ils avaient cela en commun, ces idées se rejoignaient ainsi que les doutes, les craintes de voir que d'autres dieux tiraient les ficelles derrière ceux qu'ils vénéraient. Arès et Eris, elle ne connaissaient ces dieux que de réputation mais Eris avait joué un tel rôle dans la guerre de Troie. La pomme de Discorde, le choix de Paris, la colère d'Héra et celle de la déesse Athéna, l'intervention d'Aphrodite...

Et Arès, ce dieu brutal et sanguinaire n'aimant la guerre pour la guerre, rien de commun avec leur déesse. Ces deux-là pouvaient faire bien des dégâts et leurs associations ne feraient que précipiter le monde dans une guerre perpétuelle jusquà ce que tout s'achève dans le désert et le silence.Faute de combattants, la guerre elle-même s'arrêterait sur un monde dévasté.

Puis, un autre nom vint s'ajouter à la conversation, celui du roi des dieux.

Zeus ?

Mais comment aurait-elle pu savoir, elle qui ignorait jusqu'au visage de sa déesse vénérée.

Athéna...

" Athéna, ma déesse, pardon. Pardonnez-moi d'être aussi faible. Vous m'avez offert votre bénédiction et je suis indigne de vous. Je vous couvre de honte... Pardonnez-moi... "

Une autre larme glissa le long de sa joue. Puis, elle releva la tête écoutant ses dernières paroles. Cela la dépassait tellement qu'aurait-elle pu trouver à répondre ? Elle reprit, douce sur ce dernier mot.

- Le destin...

S'achève dans le vent...

Tout alla si vite elle se sentit décoler avant d'être emportée comme un simple fêtu. Sa robe se déchira telle une fleur dont le vent arracherait les pétales un à un avant que ses yeux ne se ferment...

Maître, je viens vers vous...


Revenir en haut Aller en bas
Invité


Invité



Combat GS Minos vs Angel Que le spectacle commence ! En scène ce soir, le marionnettiste et la saltimbanque ! Empty
MessageSujet: Re: Combat GS Minos vs Angel Que le spectacle commence ! En scène ce soir, le marionnettiste et la saltimbanque !   Combat GS Minos vs Angel Que le spectacle commence ! En scène ce soir, le marionnettiste et la saltimbanque ! EmptyMer 7 Mar - 23:09

Victoire de Minos

Vous pouvez aller faire vos posts de récup


Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





Combat GS Minos vs Angel Que le spectacle commence ! En scène ce soir, le marionnettiste et la saltimbanque ! Empty
MessageSujet: Re: Combat GS Minos vs Angel Que le spectacle commence ! En scène ce soir, le marionnettiste et la saltimbanque !   Combat GS Minos vs Angel Que le spectacle commence ! En scène ce soir, le marionnettiste et la saltimbanque ! Empty

Revenir en haut Aller en bas
 

Combat GS Minos vs Angel Que le spectacle commence ! En scène ce soir, le marionnettiste et la saltimbanque !

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
RPG Saint Seiya : Saints Of The Past :: Théâtre des Guerres Saintes :: Zone RP :: Royaume des Morts :: Enfers :: Champ de Fleurs-