Venez rejoindre la communauté des Chevaliers du XVIIIème siècle, à l'époque de Shion et Dohko, incarnez votre propre personnage, choisissez votre Armure et participez à l'histoire de l'ancienne Guerre Sainte !
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RPG Saint Seiya : Saints Of The Past
Bienvenue sur Saints Of The Past !
Venez rejoindre la communauté des Chevaliers du XVIIIème siècle, à l'époque de Shion et Dohko, incarnez votre propre personnage, choisissez votre Armure et participez à l'histoire de l'ancienne Guerre Sainte !
Les messagers au chant rauque semblaient avoir répondu à l'appel de la jeune musicienne. Leur vol avait changé d'orientation. Elle avait reçu un bouton d'or d'une chaude couleur jaune soleil, ce qui était un signe plutôt encourageant. Soudain, l'un d'entre eux descendit du ciel chargé de nuages empoisonné et fondit sur la jeune aïnoue. Celle-ci n'eut aucun mouvement de recul, elle tendit simplement la main. Aux crôassements qui portaient la voix qu'un interlocuteur inconnu, Tsing avait compris que l'animal devait lui remettre quelque chose ...
Les serres du corbeau se refermèrent sur le gantelet de la marina, et celle-ci recueillit entre le pouce et l'index une plume chargée du cosmos de son correspondant. Elle en apprécia la qualité, puis rangea la plume dans un interstice de son écaille. Peu à peu la nuée de corbeaux se dissipa.
C'est alors qu'elle perçut le message télépathique du général du Kraken. Il avait un vocabulaire très choisi, peu naturel, mais cela n'était pas désagréable à écouter. En tout cas, elle fut prise de cours par son astuce : il enroula un filament d'ombre autour du bras de la jeune femme et cacha l'épée dans un cocon de ténèbres qu'il déposa au fond du tunnel par lequel Raïmi et elle étaient arrivés. Puis il disparut, tout en ayant pris soin de lui interdire de prendre part au duel.
Tsing alla se poster devant le trou pour le surveiller et haussa les épaules. Elle n'avait de comptes à rendre qu'au général de l'Atlantique Sud, au Grand prêtre de Poseidon et aux dieux. S'il n'était plus là pour la menacer de sa puissance, le général de l'Arctique n'avait aucune autorité sur elle. Le système hiérarchique des marinas n'était pas fait pour les marsouins, elle n'était pas non plus simple lieutenant.
Légèrement blasée de devoir poireauter près du trou où avait été plongée l'épée, la musicienne observa le spectacle du combat entre le Ver et l'oiseau, duel qui continuait d'aller bon train. Le Seigneur Raïmi était en train de prendre le dessus. Tsing n'était pas tellement étonnée : on sentait à la qualité de son cosmos que le chevalier d'Athena n'avait pas de raison réellement solide pour se battre. Il le faisait sûrement par avidité. Aussi, il fut facilement maîtrisé.
L'aïnoue fut tirée de sa contemplation par une étrange activité cosmique qui fut suivie par l'apparition d'une étoile filante qui fusa de la forêt jusqu'à ce qu'elle avait identifié comme étant le Sanctuaire. Bientôt, toute une agitation s'empara des environs. L'aïnoue se saisit de sa lyre pour presser son compère d'en finir avec le saint.
~Seigneur Raïmi, les choses prennent une mauvaise tournure, Il faut vite disparaître, et votre différent conclure. ~
Malgré la victoire imminente du Ver, la situation commençait à se compliquer sérieusement. Bientôt, deux puissants guerriers déboulèrent sur le champ de bataille. Le plus rapide d'entre eux les présenta : il s'agissait du général de Chrysaor et d'un chevalier d'Athena, le Verseau. Les yeux noirs de Tsing s'agrandirent de surprise. Un marina et un saint ? Après que leur armée ait aidée celle des Enfers à dévaster les premières maisons du Sanctuaire ?
Hé oui, après avoir vu deux généraux lui faire la morale, Tsing n'était toujours pas au courant des tractations que leur prêtre avait engagées auprès des Saints. Prendre la Tortue Lyre pour une subordonnée sans cervelle allait coûter aux deux hommes sa coopération. Celle-ci remplit néanmoins sa tâche de dame du service des renseignements en jouant de sa lyre ...
~ Tsing de la Tortue Lyre Je fais la route avec Raïmi de la Soumission jusqu'aux Enfers Car sur le Royaume Sous-Marin plane un étrange mystère, Et les spectres sauraient, me dit le Seigneur du Ver, Résoudre l'énigme avant qu'elle ne se révèle délétère. Aussi sur la trace de son dieu l'ai-je escorté Jusqu'à ce que sans raisons, nous soyons attaqués. C'est l'épée du Sombre Monarque d'où émane cette aura. Il faut la lui rendre, elle lui appartient de droit. ~
A peine l'aede des flots eut-elle terminé son morceau de soliste que Raïmi se mit en tête de l'enguirlander à son tour. Jamais deux sans trois. Les sourcils de la jeune fille se froncèrent d'irritation. Cela commençait à bien faire. Où était l'épée ? Dans le tunnel, là où le général du Kraken l'avait cachée : elle n'avait plus le curieux filament d'obscurité autour du poignet depuis l'incident de la comète. Cette désagrégation cosmique était étrange, et pouvait signifier que le général avait décidé de rompre le sort ou alors qu'il était mort ou inconscient ...
Le spectre n'eut aucun mal à mettre la main sur l'épée maudite. La grimace de l'aïnoue qui n'aimait décidément pas cette arme s'aggrava lorsque l'étoile terrestre s'en servit pour bousculer les nouveaux témoins de la scène dans une affreuse déflagration cosmique. Et ce fut reparti pour une séance de travaux sous-terrains dans le sous-sol grec, non sans que la jeune femme ait eu le temps de faire un petit signe d'adieu aux deux guerriers qu'ils plantaient là.
De petites bourasques de vent faisaient légèrement bruisser ma cape blanche et mes cheveux tandis que j'observai le déroulement de la situation avec le plus grand intérêt. Un détail m'extirpa quelques instants de la scène se déroulant quelques dizaines de mètres plus bas : dans les profondeurs de la forêt, le mystérieux cosmos accompagnant le Phénix avait très nettement vacillé : se pourrait il qu'il se batte avec le chevalier de bronze en ce moment même ? Après tout, peut être n'avais-je pas choisi le bon endroit pour surveiller la suite des opérations. La situation semblait se détériorer bien plus vite au cœur de la forêt. Finalement, la volonté de savoir si ce drôle de bonhomme était ou non un spectre l'emporta, et je décidai de demeurer sur place. Je sentis soudain derrière moi un cosmos se dévoiler, un cosmos que je reconnus immédiatement :
- Finalement, ces adieux n’auront pas été si longs, me dit Arjuna en s'avançant à mes côtés.
Je lui répondis d'un simple sourire, avant de reporter mon sérieux et mon attention sur la situation épineuse qui se poursuivait en contrebas. Décidément, le comportement de cette jeune marina transportant une lyre était des plus étranges, mais je n'étais pas vraiment bien placé pour savoir à quoi correspondaient les morceaux qu'elle jouait. La musique n'était vraiment pas mon fort. Le général de Chrysaor balaya à son tour la scène du regard, avant de reprendre :
- J’ai bien l’impression que des gens ont fait une découverte Intéressante. Mais cette découverte est probablement un danger pour la paix que mon Prêtre tente de mettre en place. Inspirant profondément, je demandais à Kappa, Me fais-tu confiance mon ami ? Je l’espère.
Puis, sur ces mots, il s'avança lentement en direction du petit groupe. Une forte hésitation m'envahit. Devais-je suivre mon vieil ami ? J'avais prévu de ne surtout pas intervenir à moins que la situation n'empire. Mais d'un autre côté, Arjuna m'avait en quelque sorte demandé de le suivre. La décision s'imposa finalement d'elle même et mes jambes suivirent le général de Poséidon avant même que je ne m'en rende compte.
En quelques minutes, nous rejoignîmes le groupe. Je ne pus m'empêcher de penser que la vue d'un chevalier d'Or et d'un général de Poséidon marchant côte à côte devait être insolite. Mes doutes concernant l'identité des différents chevaliers s'effacèrent en approchant des mystérieux individus : la jeune fille était bel et bien une marina, et la créature bossue portait en effet un surplis. Quant au dernier, son armure semblait être une armure de bronze d'Athéna, que je ne connaissais pas. Immédiatement, Arjuna se présenta et leur intima l'ordre de stopper tout combat. Après quoi, il se tourna vers la marina et lui demanda de s'expliquer.
Mais le mystérieux individu bossu ne lui en laissa jamais l'occasion. Tout se passa très vite : se sentant coincé, il fit une série de gestes rapides et une puissante attaque jaillit avec une vitesse fulgurante, dégageant une puissance phénoménale, et un souffle destructeur nous fit voler en tous sens, me faisant décoller de plusieurs mètres pour aller percuter un rocher. Usant de la panique ambiante, le spectre disparut en quelques secondes, neutralisant toute possibilité de le suivre.
La poussière dégagée par l'onde de choc mit quelques secondes à se dissiper. Sonné par l'attaque, je mis un moment à me relever, tout en toussant à cause des particules soulevées qui avaient envahi mes poumons. Heureusement, l'armure avait bien encaissé l'attaque du mystérieux spectre. Je pris quelques secondes pour observer cette dernière, et un sentiment de fierté m'envahit soudain : ces armures étaient vraiment d'une résistance exceptionnelle, et possédaient un grand pouvoir. Et c'est à ce moment précis que la réalité me rattrapa : j'étais l'un des douze élus qui portaient ces armures. Un sentiment de devoir se répandit dans mon être. Nous étions les aînés, et nous devions montrer l'exemple à nos cadets. Je me surpris à repenser à la façon dont le spectre s'était enfui :
- Cette fois-ci, il nous a bien eus, pensai-je, un sourire en coin. L'idée que deux chevalier de notre rang se soient faits berner par un tel individu m'arracha à nouveau un sourire.
Alors que j'allais me mettre en quête des autres, un nouveau cosmos d'une grande puissance attira mon attention :
- Encore un ! pestai-je immédiatement.
Une nouvelle fois, les quatre ans que j'avais passé hors du sanctuaire me faisaient défaut : ce cosmos m'était encore inconnu. Cependant, étant donné sa puissance, il me semblait évident qu'il s'agissait d'un gold saint. Celui ci semblait se diriger vers le cœur de la forêt d'Ahirès, précisément là où le phénix ainsi que le second cosmos s'étaient dirigés. En balayant la zone du regard, je ne vis aucune trace des autres, ils avaient dû être emportés un peu plus loin par l'explosion. J'hésitai entre rester ici pour aider Arjuna et me précipiter au cœur de la forêt, qui semblait à présent être le centre de toutes les attentions.
- Il se débrouillera très bien sans moi, pensai-je en référence à ce dernier.
Après avoir épousseté mon armure qui avait été couverte de poussière suite à l'attaque de l'ennemi, j'entrepris de rejoindre les autres qui s'étaient enfoncés loin à l'intérieur de la forêt...
Et bien, j’étais à présent seul entre la ville d’ Ahirès et la forêt qui l’avoisinait. J’époussetais ma cap pleine de poussière et de terre, pensant à l’attaque nous avions subit plus tôt. Mais avant cela les notes de la jeune Marina avaient déclamé des paroles. Quelle étrange sensation que celle-ci. C’était une douce mélodie dont on aurait dit que les notes chantaient un rapport, rapport qui m’était destiné et que je dus écouter, oubliant de profiter de la nocturne. Je dis nocturne parce que les nouvelles qu’elle m’apporta étaient sombres. Le cosmos que nous ressentions émanait donc de l’arme du dieu des Enfers. La curiosité s’empara de moi, se pourrait-il que le mystère dont elle parlait eut un lien avec l’affaire dont m’avait parlé Storm quand à l’apparition d’une terrible créature. Je l’ignorais, mais lorsque je voulus poser cette question, tout en félicitant la Marina pour avoir agit pour la paix et le respect des Dieux, mais je n’en eus pas l’occasion puisque son acolyte qui s’avérait être un Spectre fut soudain prit de panique et gronda des menaces avant de lancer son attaque. Le Cosmos de cet homme ne m’impressionnait pas, et lorsque j’observais son attaque pour en trouver la faille, je réalisais trop tard qu’il tenait la dite épée, et que son grand pouvoir fonçait droit sur nous. Je fus alors forcé de me protéger tant bien que mal, espérant que Kappa ai pu en réchappé indemne.
Quelques instants plus tard, soufflé à quelques mètres de là, je me relevais, honteux de n’avoir pas prévu cette surpuissante attaque. Il semblait d’autant plus que les deux alliés avaient tout deux fuit dans le Tunnel. Je me tournais à droite à gauche, pas de trace de Kappa non plus, mais je ressentais toujours son cosmos dans les alentours. Il allait bien je n’en doutais pas, et tandis que je pensais à mon ami, je m’approchais du trou par lequel ils s’étaient enfui. Devais-je les poursuivre ? Après tout si l’épée d’ Hadès s’était retrouvé dans les mains d’ Athéna, cela n’aurait pu être qu’une source de conflit. Il avait agit directement pour préserver cette paix, bien que j’ignorais ce qu’ils avaient en tête alors, cette idée me suffit et je décidais de rester sur place.
Sondant les environs, je savais maintenant que Kappa avait rejoins tout ces nombreux cosmos, dont l’un que j’avais cru ressentir lorsque j’avais approché le temple du Bélier. Mais ce qui me figea, ce fut cet énorme cosmos qui déboulait à toute vitesse. Il était en approche, et je n’aurais pas aimé me trouver sur sa route alors. Une colère dévastatrice me paralysait des pieds à la tête, et tandis qu’une goute de sueur perla sur mon front, je réalisais que jamais, ôh grand jamais, je ne devrais à l’avenir contrarier Astre, le grand prêtre de Poséidon.
Mais s’il se rendait au milieu de ces cosmos, ma mission était de me rendre à ses côtés pour assurer sa protection en cas de soucis. Mais ma seule présence aurai pu être perçu comme un manque de politesse et de confiance, ce qui pouvait menacer nos futures négociations. Je décidais donc de me rapprocher, mais en gardant mes distances, en signalant ma présence par mon cosmos. Si Kappa était avec eux sans développer son énergie combative, je pouvais probablement avoir confiance. Surtout en ce cosmos serein que je ressentais. Un Cosmos qui semblait dépasser de loin le pouvoir de Kappa. Et le mien…
L'envie de me rendre sur place me gagna de nouveau, mais je devais attendre. Je ne devais pas commettre d'erreur. Mais j'étais tout de même curieux quant au dernier cosmos que je ressentais. Oscillant, en proie au doute et à la colère. Instable et sur le point d'exploser, j’espérais que rien de grave n'était arrivé. bah, mon prêtre serait bientôt là et avec son arrivé je serais probablement fixé sur l'attitude à avoir.
Et pour dire la vérité, je n'étais pas réjouis à l'idée de rencontrer tant de monde d'un coup. Il faut dire que j'ai toujours été plutôt solitaire.
Le vent arrachait dans ses entrelacs les feuilles des arbres, les faisceaux d'un soleil crépusculaire éblouirent le Kraken quand il sortit de la lisière de la forêt. Son visage était marqué par autant de chaleur, ses yeux opalins souffraient de cette éclat lumineux qui n'étaient pas monnaie courante dans le nord. Faisant quelques pas aux abords du village, il regardait toujours au loin le Général de Chrysaor, ses pupilles fendirent alors l'horizon pour rechercher des traces d'activités humaines, après un rapide examen, les lieux semblaient avoir été abandonnés depuis un moment. Bien des questions taraudaient Caeron, mais il n'était point là pour les poser et encore moins y répondre... Il fit quelques pas dans la direction de son compagnon d'armes.
« Général de Chrysaor je présume… Je me présente à vous, Caeron de Fragrance, Général de l'Arctique ! On vient de me mander de vous raccompagner au sanctuaire marin, mais... La voix de Caeron s'étouffa avant de finir sa phrase, il réfléchissait à chaque mot qui allait suivre. Je ne suis pas d'accord avec la décision, et comme je m'en vais, je vous laisse la garde du Seigneur Astre... »
Caeron détourna le regard en direction du chevalier endormi à leurs pieds. Le spectre avait fait un beau travail en enserrant ainsi sa proie, de plus, des traces de brûlures, apparaissant ci et là sur les plaies du chevalier, éclairèrent le visage de l'Atlante d'un étrange sourire. Le regard imperturbable du Général attendait la réponse de son confrère, il émanait de lui un force brute et une excitation à peine cachée, cela fit sourire Caeron. Mais la lassitude était là, toujours prégnante dans son coeur, un effet de la chaleur sûrement, il fit quelques pas pour s'approcher d'un vieux puits encore en état, malgré les tunnels du Ver en ces lieux. Observant un faible miroitement de l'eau au fonds, il concentra son cosmos pour amener à lui quelques embruns qui lui donnèrent un peu de fraîcheur naturelle.
Puis, fatigué, il s'adossa à un pan de mur à demi écroulé et attendit la réponse du Marinas. Son esprit se vida soudainement et une sombre aura glaciale résonnait autour du Général, traversant les monts et les océans, son esprit vagabonda en direction du temple de Poséidon. Il sentit à ce moment là un esprit qu'il ne connaissait que trop bien, la Nymphe l'attendait avec ses bêtes...
La patience est, à travers le monde et les croyances, une qualité essentielle requise pour celui qui aspire à la sagesse. Comme la méditation, la patience s'acquiert et s'exerce ; elle demande un effort de concentration et de maîtrise de soi qui est opposé en général à l'agitation naturelle, à l'impatience innée. Si la patience quotidienne est parfois « récompensée » par un bien – par exemple l'attente sage du petit enfant auquel on offre un cadeau en récompense – la patience religieuse est une clé pour l'aboutissement de soi et n'a pas exactement la même valeur morale. Le sens commun de la patience correspond à une réalité qui est à distinguer de la patience spirituelle, élément essentiel de nombres de croyances. La patience est donc une vertu essentielle à tout chevalier luttant pour une justice noble. Et bien pourtant, bien que je fus l'un des Généraux Gardien de l'empire Marin d' Atlantis, la fameuse patience dont je vous ai parlé précédemment n'était pas mon fort à l'époque. Je n'étais pourtant pas dénué de sagesse, mais la fougue de la jeunesse vous donne parfois des ailes dont vous vous passeriez bien. Et je me retrouvais là, seul, suivant la conversation de loin avec uniquement mon sixième sens pour percevoir vaguement ce qu'il se passait. Et c'est alors que je sondais les environs pour mieux comprendre, que je ressenti cette faible mais présente énergie. Kappa et moi même l'avions totalement oublié, mais il se trouvait encore sur les lieux. Je rouvrais mes yeux brisant ma concentration, à l’affût d'un bout de pied ou d'une mèche de cheveux. Son cosmos était si faible que je parvenais à peine à le sentir, et ce fut au prix de longs efforts que je le découvrais finalement.
Un jeune homme recouvert d'une armure, dont certaines parties évoquaient étrangement un oiseau de proie, se trouvait là, allongé dans un rictus sauvage mêlé à de la haine. Il ne bougeait pas mais pourtant je sentais qu'il n'avait pas franchit les portes infernales. Je me penchais sur lui et posais ma main sur son front. Fermant les yeux, je cherchais en lui la source de sa douleur qui le paralysait. Ses chakra étaient toujours ouvert, déversant son effluve vitale, probablement pour tenter de réparer les dégâts de manière indépendante. Impressionnant, ce chevalier avait une grande vitalité et un bon esprit combatif. Même dans cet état, son Kundalini cherchait en vain à continuer le combat. Un tel esprit méritait une aide, et bien que j'ignorais de quel camp il était, bien que je supposais qu'il appartienne à l'armée d' Athéna, je décidais de l'aider un peu.
- Hum... L'un de ses Chakra portait la marque du Spectre. C'est ce qui paralysait le chevalier. Manipulant mes propres forces avec précaution, j'opérais ce chevalier pour que son chakra ne soit plus gêné et qu'il puisse s'en sortir. Mais il ne se réveillerait sans doute pas tout de suite. Il fallait le ramener aux portes du sanctuaire pour qu'il soit soigné pour ses autres blessures. Après tout, soigner une paralysie, c'était peut-être assez pour un potentiel ennemi. D'autant plus qu'il se battait avec l'un des alliés de Poséidon. Tout cela me laissait pensif. Si bien que je n'avais presque pas réagit quand le Cosmos de mon prêtre s'enflamma avant de se calmer presque aussi tôt. Réalisant avec retard je bondissais de ma position prêt à foncer sur celui qui oserait s'en prendre au Seigneur Astre, mais finalement tout le calme était revenu. Je tournais comme un lion en cage attendant passivement que mon prêtre me fasse signe. Apparaître maintenant pourrait être délicat, d'un autre côté si Kappa se trouvait sur place, ça ne pouvait jouer qu'en notre faveur, du moins l’espérais-je comme un enfant. Rongeant mon frein, je retournais auprès du jeune chevalier blessé pour m'assurer que rien d'autre ne puisse le menacer. c'est alors que je découvrais une sorte de dysfonctionnement dans l'un de ses 7 chakra principaux. Mais ce n'était pas l'oeuvre d'une attaque. Cela semblait venir d'autre chose. Se pourrait-il que je puisse l'aider, me demandais-je alors. Mais avant que je n'essayes quoi que ce soit, je fus interpellé par un puissant Cosmos. L'homme au teint pâle se présenta comme l'un des puissants Généraux de Poséidon, le Gardien du pilier Arctique. Caeron de Fragrance... Il m'indiqua ensuite que nous avions reçu l'ordre de rentrer, mais que le Seigneur Astre lui restait.
- Quelle idée !? lançais-je, aussi surpris que consterné. Hum, avant toute chose, je suis effectivement Arjuna de Chrysaor, Général de l' Océan Indien et Gardien de son pilier. Enchanté Général, et liant le geste aux bonnes paroles, je joignais mes deux mains en m’inclinant respectueusement.
Mais en dehors de mes bonnes manières, un sourire pouvait se lire sur mes lèvres, car je faisais peu à peu la connaissance des miens. Toujours est-il que j'étais un peu prit de cours par ses paroles contradictoires. Peut-être lui aussi pensait-il qu'il valait mieux qu'un homme de confiance reste auprès du prêtre, mais ce n'était surement pas pour les mêmes raisons. Il fallait tout de même que je sache et j'essayais de contenir cette question, aussi lui expliquais-je à mon tour ce qui s'était passé. L'arrive avec Kappa, l'explication de la Marina, l'attaque du Spectre et sa fuite, et j'en arrivais au moment ou je parlais du jeune Saint.
- Il est hors de danger, mais il devrait être soigné. Je vais le raccompagner jusqu'au sanctuaire pour qu'ils s'occupent de lui, et de là, j'irais faire un cours rapport à notre Seigneur au sujet de ce qui se passe au saint Royaume de Poséidon.
Mais toutes ces formalités m'ennuyaient, et toutes les questions que je me posais débordèrent d'un coup. Je ne pouvais plus les retenir et essayait de les formuler de la manière la moins brutale possible.
- Dites moi Général, j'ai ressentit de grande force plus loin, et j'ai noté que vous arriviez du même endroit. Sauriez vous me dire ce qu'il s'est tramé dans cette forêt, et que fait le Seigneur Astre en ce moment ? Demandais-je un sourire au lèvres.
C'était un jour ordinaire, et pourtant, il savait le parcours qu'il devait parcourir. Il n'avait pas le choix, le Phénix lui avait montré qu'il devait surmonter sa peur, si proche du commun des mortels. Se sentant à l'étroit dans son Ecaille en ce moment, vidé de ses rêves et de ses pensées les plus douces, son sang bouillait en lui d'une colère sourde, il ne pouvait admettre que ses souvenirs humains étaient encore si forts en lui. Il n'avait plus le choix, il devait soumettre ou se soumettre aux pulsions humaines ! Impassible, il entendit soudain le jeune Général de Chrysaor, il le vit se mordre la lèvre supérieure au moment de poser une question, mais il avait eut assez de courtoisie pour ne pas outrepasser l'élégance de la discrétion. Caeron ne pût réprimer un sourire à l'écoute des évènements qui avaient eut lieues ici.
Ses épaules se détachant lentement du mur, il regardait maintenant dans les yeux de son compagnon, de son frère d'arme. Les célébrations de la diplomatie allaient pouvoir commencer et Caeron souhaitait ne pas en être, cependant, il jugea bon de rendre compte au futur protecteur du prêtre de Poséidon des dangers de la tâche qui l'attendaient... Se raclant la gorge un instant, ses lèvres exprimèrent ses pensées les plus profondes.
« Seigneur Arjuna de Chrysaor, vous allez avoir une tâche fort rude. Comme disent les Chrétiens, on n'invite pas Satan, il s'invite ! Et le philtre du poison est encore vivace dans les veines de ce peuple ! Moi même, j'ai été le témoin de ce poison qui a failli faire voler en éclats les rêves du représentant divin de Poséidon. On m'a frappé alors que je m'étais désarmer pour prouver ma bonne foi. Parlant toujours avec un débit froid et lent, veillant à ce que chaque mot s'imprègne dans l'âme du jeune Arjuna. Par conséquent, si certains chevaliers, notamment Shion du Bélier, sont des hommes d'honneur, d'autres sont des parjures en puissance ! »
Le regard oblique du Prince d'Atlantis, en direction du corps du chevalier de bronze, apportait la réponse finale à sa vision implacable des Humains. C'était à ce moment là que le Général mentionna les évènements déroulés dans le coeur de la forêt, l'attaque du Phénix, le déchirement de sa psyché et toutes les conséquences qui en suivirent, insistant fortement sur la colère destructrice du Prêtre de Poséidon. Il terminait son propos de manière laconique en précisant qu'il avait pardonné au Phénix, mais à cette seule pensée, les pupilles du Kraken redevinrent intenses et glaciales. Sans le vouloir, il fit cesser le souffle du vent, l'obscurité prit de l'ampleur et donnait au prince d'Eleusis une teinte beaucoup plus sinistre, plus proche de sa personnalité. Ses jambes tremblèrent un moment, puis, il respira une grande bolée d'air frais avant de reprendre son récit.
« Seigneur Arjuna de Chrysaor, mon corps est fatigué, je ne suis pas habitué à une telle chaleur peut-être.... Evidemment, je n'ai aucun ordre à vous donner, ni ne peut vous contraindre, votre honneur et le mien ne peuvent s'y résoudre. Mais, si jamais le Seigneur Astre devait à nouveau se laisser emporter par la colère, une guerre sainte se déclencherait à nouveau, nous sommes sous la loi de Zeus et nous ne pouvons nous permettre cette erreur ! J'en appelle donc à votre clairvoyance et à votre bon sens, pour le protéger de lui même ! Quand à moi, je dois retourner rapidement au temple de Poséidon ! Pour terminer, profitez de ce jouvenceau pour retourner vers le coeur de la forêt, le seigneur Shion vous témoignera de sa reconnaissance... »
A la fin de ces derniers mots, le regard de Caeron était empli d'une tendresse toute humaine. Cependant, ressentant cela comme un affront envers lui même, il ferma les yeux pour reprendre cette posture si indifférente aux malheurs des autres... Ses lèvres se mordirent un instant et il détourna le regard pour retrouver une certaine hauteur de vue. Pudiquement, il se retournait pour se rapprocher du grand fossé, les émanations cosmiques qui en ressortaient le firent frémir. Il attendait désormais le choix de son frère d'armes, espérant que chacun de ses mots avaient été à la hauteur. Il se retourna alors une dernière fois vers le général de Chrysaor et attendit sa décision. Ses pensées s'entrechoquaient sous la forme d'un poème assez ancien, son teint diaphane était encore plus éloquent désormais.
« Seul On le demeure, On vit, on meurt, Sa dernière heure, On la fait seul, A la hauteur, De ses erreurs, De sa grandeur on se fait, Seul »
Inspirer, expirer, lentement, profondément. C’était ça la clef de la sagesse. Dus moins l’aurais-je espéré. Mais au lieu de ça, je sentais mon corps parcouru d’un frisson de colère lorsque mon camarade de Fragrance eut finit de me parler de l’attaque dont il avait été victime ne portant pourtant pas son écaille. Quel chevalier pouvait avoir ce genre de comportement. Plus que jamais je comprenais les leçons de Drona sur le regard et le jugement que l’on porte en ce monde. Kappa était un homme bon, digne de Confiance, la sérénité qui s’échappait de l’autre puissant cosmos que je pensais être Shion en disait tout aussi long sur la paix profonde qui émanait pourtant d’un cosmos si puissant. Et pourtant parmi ces chevaliers il en existaient qui n’avaient ni code ni honneur… Cette pensée me glaça lorsque, me retournant vers le jeune homme que j’avais soigné plus tôt, je me dis que peut-être, lui m’aurait achevé si la situation avait été inverse. Mais s’aurait été juger sur des hypothèses. Et quand bien même il aurait essayé de m’attaquer, alors il n’aurait fait que gouter au tranchant de ma lame divine. Je souriais en réalisant que lui aussi portait une épée, je l’avais vu lors de la courte entrevu qui ‘avait opposé au Spectre d’ Hadès.
Caeron n’avait rien dit, mais dans on état chaque mouvement du visage était comme un livre ouvert, illustré par les sensations que j’avais eut de la scène. Tout devenait clair à présent. Du moins le pensais-je. Le cosmos brulant qui avait quitté les lieux en premier, la colère de Astre et son pouvoir dirigé vers ce fameux cosmos Brulant. Et le cosmos troublé que j’avais sentit devait être celui de l’homme qui se trouvait en face de moi. Me sentant comme gêné d’espionner ses pensées, je déglutis et me contenta d’écouter la suite de ses paroles. Il parlait bien, il maitrisait ses mots et semblait avoir reprit ses esprits, puisqu’à présent rien ne se lisait dans ce visage glacé de politesse. C’est alors que ça me frappa. La ressemblance était Flagrante pas au niveau physique certes, bien que la teinte de cheveux finement bleuté s’en rapprochait parfois, mais il s’agissait plutôt de ce cosmos glacial et semblant perdu dans un monde à part. Il me rappelait Kappa, clairement.
Si tôt qu’il eut finit de parler, je croisais son regard tandis qu’il fixait le jeune chevalier, et une nouvelle fois, je ressentis un trouble en lui, bien que j’avais aucun moyen de véritablement le déterminer, j’espérais que son cœur ne serait pas altéré. Je repensais aux excès de colère de Kappa qui lui avaient sauvés la vie. Cette expérience lui avait sans doute enseigné bien des choses, mais si cela n’était jamais arrivé, aurait-ce changé la face du Verseau ? Qu’en était-il de Caeron, je ne savais rien de lui après tout. Mais…
- Général du Kraken… Je ne suis qu’ Arjuna, guerrier Atlante, je souhaiterais que tu me traites en ami. Je tendis la main en signe de fraternité, le signe le plus connu de l’occident à ma connaissance. Pour le reste, je vais ramener ce jeune chevalier auprès de Shion et servir d’escorte au Seigneur Astre. Que le danger vienne des autres, ou de lui-même, je ne saurais mon prêtre dans une position délicate Sauf s’il me renvoi… murmurais-je, puis, reprenant une voix viril d’homme puissant qui n’arrive pas trop à doser sa voix parce qu’il n’a pas l’habitude de tant de cérémoniel, Tu devrais entrer en contact avec le Général Storm de scylla. Une étrange affaire qui réclamera peut-être votre attention. Il s’agit du Territoire du Dragon des mers, qui est, je le crois, frontalier avec votre territoire. Décidément, je n'étais pas à l'aise avec les mots, je passais de tu à vous, je mélangeais mes expression, je n'avais aucunement le talent oral de mon homologue. J'en rougissais de honte. Inspirant profondément, j’espérais que les mots que j’allais prononcer à la suite ne seraient pas mal interprété, mais ce que l’on exige en rigueur, il faut se l’imposer.
- Je crains que votre présence au sanctuaire sous-marin soit impérative. Je ne sais ce que vous aviez prévu… Moi non plus, je ne voudrais pas vous donner d’ordre. Mais vous êtes Celui qui a accompagné le seigneur Astre. Votre présence sera importante. Espérant qu’il ne verrait pas ma tentative grossière de faire fondre cette dangereuse glace… La main toujours tendue attendant d'être prise, et mon éternel sourire aux lèvres, bien que dans mes yeux ne pouvait se lire que de l'inquiétude que je ne parvenais à dissimuler.
Dernière édition par Arjuna le Jeu 9 Juin - 22:04, édité 1 fois
Dans un geste ample, le Kraken tendit sa main pour serrer vigoureusement la main se présentant devant lui. Il ne répondit rien à son interlocuteur, il connaissait son rôle et ne doutait pas de sa réussite. Son esprit était désormais préoccupé par les informations que le Général venait de lui mentionner, cette « étrange affaire » demandait une rencontre rapide avec Scylla, il salua alors le gardien de l'océan Indien pour prendre congé.
Puis, Caeron malaxa son cosmos dans son corps et bondissait sur la falaise toute proche, concentrant son énergie sur les ombres environnantes, il formait des petits promontoires de glace qui se fendaient à chacun de ses pas. Désormais, une ombre se faufilait à travers les ombres de la falaise et elle semblait ne pas craindre les aspérités de la roche, elle se mouvait ainsi dans un étrange mouvement d'ombre et de lumière et elle disparut rapidement en entrant dans une étrange caverne. L'ombre traversait ce boyau qui se terminait par un grand fossé dans la « Mare Nostrum ». Un éclat dorée sortit donc de ce trou pour se projeter en l'air, il vola comme un oiseau pêcheur dans les embruns au delà des récifs. Dorénavant, on n'entendait plus que les bruits de l'eau percutant les écueils, quelques mouettes s'envolaient dans le ciel avec des cris d'effroi...
Quatre marinas surveillaient les frontières du monde marin, ils étaient assis, en train de jouer avec quelques osselets de coraux et ils riaient de bon coeur. Brutalement, le ciel aqueux se fendilla, comme une réponse à ce phénomène, une étoile filante frappait le sol de l'empire marin dans un fracas assourdissant, les quatre marinas furent projetés dans quelques ruines environnantes. Se relevant par des hurlements de colère, ils sortirent leurs armes et attaquèrent l'importun qui ne s'était pas présenter. Un d'entre eux, peut-être plus chanceux que les trois autres, se relevait quelques secondes plus tard pour voir ses trois compagnons voler au dessus de lui... Effrayé, il vit que leurs corps étaient maculés d'un funeste duvet de glace. Il se retourna alors vers le centre des problèmes des marinas et vit approcher un homme portant une écaille dorée, il s'agenouilla en réaction, espérant simplement ne pas être le jouet des puissances de l'Empire sous-marin. Ecoutant avec attention chaque mot du général de l'Océan Arctique, il attendit de longues minutes avant de se rendre compte qu'il n'y avait plus personne devant lui. Mais, après avoir vomi ses algues à l'italienne, il partit en courant vers le Temple de Poséidon. Manifestement, le souvenir de ses trois compères ne lui permettait pas de réfléchir aux conséquences d'une désobéissance, le Général Caeron de Fragrance était loin d'être connu pour sa mansuétude.
Caeron, ayant donné son message, repartit vers l'Ecosse, ile ne doutait point que le Marinas allait délivrer le message à son confrère...
Caeron de Fragrance venait de partir. Il avait répondu à mon appel, et bien que je sentais cet homme distant, je savais qu’il faisait partie de mes frères d’armes, et que je pourrais compter sur lui à l’avenir. Je me retournais alors vers le jeune guerrier auprès duquel je m’étais trouvé quelques instants plus tôt. Il n’était toujours pas revenu à lui et je me demandais ce qui le poussait dans une si profonde léthargie. Je me demandais si la blessure n’en avait pas réveillé une autre, d’un genre différent. Tout nos Chakra sont liés pour donner naissance à notre Kundalini. Mais bon, il restait transportable.
Je le prenais donc dans mes bras comme un enfant qu’il était après tout. Nous n’avions pas tant d’année d’écart, mais pourtant l’époque ou je n’étais qu’un simple adolescent qui recevait l’enseignement d’un maître. Aujourd’hui, qu’importe les camps, je me devais de montrer l’exemple. Je regardais ce visage endormi et je réalisais peut-être pour la première fois à quel point il serait difficile d’ôter a vie à de si jeunes gens si conflit il devait y avoir. L’espoir de Paix porté par notre Grand Prêtre cachait de lourdes conséquences sur le sort de la Terre. J’en avais l’étrange pressentiment.
- Mon garçon, qui que tu sois, ne deviens pas une arme de Guerre, nous, chevaliers, Marina, nous sommes des protecteurs des dieux et de la Terre… lui soufflais-je bien que je ne fus pas certain qu’il m’entende.
Je m’avançais dans la forêt pour retourner auprès de mon prêtre ainsi que de celui qu’on nomme Shion. Ce nom sonnait étrangement à mes oreilles, comme si j’allais rencontrer quelqu’un de très important. Alors que pourtant, c’est à mon prêtre que j’allais faire face. Je n’avais reçu de lui qu’un message télépathique ne me permettant pas de douter de son auteur, mais je ne l’avais pas vu véritablement. J’en tressaillais d’impatience et bien que certains me disaient sage, j’étais comme un gamin devant un magasin de jouets. Je traversais une forêt danse pour m'approcher d'une clairière, c'était visiblement là que se trouvait tout les convives. Je reconnu la cosmo Energie de Kappa, celle de mon prêtre. Je pensais reconnaître Shion qui possédait un cosmos aussi impression que celui de mon prêtre, Et il semblait se trouver deux autres présences. Mais ce n'est que lorsque j'eus atteint la clairière, observant des fleurs de glace tomber dans le sol, que pus enfin voir ces chevaliers. Je n'étais pas encore à leur hauteur, mais j'étais suffisamment proche pour mettre un visage sur un cosmos. Kappa était effectivement présent, accompagné d'un chevalier d'or qui ne pouvait qu'être que Shion, portant une très élégante armure et mon prêtre. Quant aux deux autres présences, il s'agissait d'une jeune femme et d'une enfant. Mais seul mon prêtre m'importait.